Chapitre 5 : (Voidchamalow)

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– TU ES LA HONTE DE LA FAMILLE !!

Tous les élèves dans la Grande Salle sursautèrent et certains professeurs aussi. La pauvre McGonagall en laissa tomber sa tasse de thé. Mais cela, Sirius Black ne s'en occupa pas. Il était concentré sur la Beuglante que sa mère lui avait envoyée. Il s'y était préparé toute la nuit, mais cela ne voulait pas dire que ce n'était pas douloureux. Il serra donc les dents en entendant le reste.

– COMMENT OSES TU ETRE REPARTIE DANS LA MAISON DES TRAITRES A LEUR SANG ?! TU ME FAIS HONTE !! TU ES LA HONTE DE MA CHAIR ET DE MES ANCETRES !!

A la table des Serpentards, Kai et Katherine regardaient avec tristesse leur jeune cousin encaisser les mots durs de sa mère. Alors que leur cousine Narcissa semblait amusée. Le frère et la sœur se consultèrent de regard ; ils devaient faire payer à Narcissa son air amusé.

– Elle fait froid dans le dos votre tante, murmura à côté d'eux Damon, je n'aimerais pas être dans sa famille.

– Alors imagine ce que Sirius doit ressentir en ce moment, dit Klaus.

Malgré eux, tous les élèves étaient concentrés sur l'héritier Black, qui fixait d'un regard noir la Beuglante de sa mère. D'un coup, il attrapa sa baguette et fit brûler la lettre. Il se leva de la table, jetant un regard noir à l'assemblée, les défiant de dire de quelque chose. Il tourna ensuite les talons et quitta la Grande Salle. Arthur Weasley, le préfet de Gryffondor se mit à sa poursuite.

Bonnie, qui était assise à la même table que Sirius, jeta un regard agacé à la lettre de ses parents. Heureusement, eux, ils ne lui avaient pas envoyé une Beuglante. Ils avaient juste mis par écris leur déception de savoir que leur fille était à Gryffondor. Crétins, pensa-t-elle. Dire que son pauvre petit frère allait devoir passer une année entière avec eux, seul.

– Il va bien ? Demanda à côté d'elle Lily.

– C'est un Black, il va aller bien, répondit Bonnie.

Non loin d'elles, Remus Lupin et James Potter chuchotaient entre eux. Ils se demandaient s'ils devaient aller rejoindre leur camarade de chambre. Hier soir, ils avaient peu parlé mais le jeune Black semblait être quelqu'un de bien, malgré son regard noir de psychopathe. Ils décidèrent donc d'aller le rejoindre. Ils se levèrent et allèrent jusqu'au hall, où ils trouvèrent leur camarade en train de discuter avec Arthur Weasley. Enfin c'était plutôt le roux qui parlait et Sirius hochait simplement la tête.

– Arthur, l'appela doucement James, on va s'en occuper.

– Vraiment ? Demanda le préfet en se tournant vers eux.

– Oui, sourit James.

Arthur se tourna vers le jeune Black, espérant le voir dire quelque chose mais il resta muet. Le préfet soupira, comprenant qu'il ne pourrait rien tirer de Sirius. Il laissa donc les trois premières années, se demandant quand même si c'était une bonne idée de laisser un Potter et un Black ensemble. James attendit qu'Arthur soit de retour dans la Grande Salle pour se tourner vers Sirius avec un grand sourire.

– Je connais un moyen de te changer les idées.

– Qu'est ce qui te fais croire que je vais te suivre Potter ? Demanda en retour Sirius.

– Car mon idée va encore plus énerver ta mère, répondit James.

Les deux garçons échangèrent un sourire qui ne rassura absolument pas Remus. Mais quand James commença à leur faire part de son idée, il décida de les suivre, trouvant l'idée du jeune Potter absolument parfaite et hilarante. Et à cause de cette soi-disant brillante idée, les premiers élèves sortant de la Grande Salle se retrouvèrent coller sur les dalles, par un magnifique sortilège jeté par James Potter.

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