Chapitre 25

1 0 0
                                    

Je me réveille, je sais que je ne suis pas chez moi, mais chez lui. Je sens ses bras autour de moi. Je sens toujours cette proximité. Cette nudité. Nous sommes tous les deux, dans son lit, presque nu. J'essaie de me tourner pour le voir, sans pour autant le réveiller. Même si à chaque mouvement il peut se réveiller. Je me tourne, le plus doucement possible, pour le regarder.

-Mon cœur. Arrête de bouger. Je t'en prie. Me demande le brun, en ouvrant un œil, pour me regarder.

Comme pour m'excuser de l'avoir réveillé, je l'embrasse.

-Tu sais quoi. J'aimerais tellement être réveillé comme ça tous les jours... Me murmure-t-il alors que je lui souris. Voir ton visage tous les matins comme ça, t'embrasser comme ça tous les jours. Je ferais tout pour avoir ça tous les matins, je te le promets.

Je souris encore, puis le réembrasse avant de vouloir sortir.

-Non... Où est-ce que tu vas ? Me demande mon copain en resserrant un petit peu sa prise sur ma taille, pour me garder près de lui. Je ne veux pas que tu partes...

-Je vais envoyer un message à ma mère pour la prévenir que je reste avec toi aujourd'hui.

-Je n'ai rien dit, c'est une très bonne idée en fait. Change-t-il d'avis alors que je rigole, puis me lève prendre mon téléphone, posé sur son bureau.

Je me disais que je pouvais rester avec Matteo aujourd'hui ? Est-ce que ça te dérange ?

Je n'attends pas longtemps, étant donné qu'une minute à peine après que j'ai envoyé le message, ma mère me réponds.

Bien-sûr que non, de tout façon je suis au travail jusqu'à l'heure du dîner. Rentre pour manger...

Je lui réponds que c'est ce que je ferais, avant de m'allonger à nouveau à côté de Matteo. Je me suis à peine remis dans la même position que tout à l'heure, qu'il repose une de ses mains sur mes hanches, et se tourne de mon côté pour me regarder.

-Voilà, c'est bon...

-Heureusement, tu me manquais...

-Oh arrête, j'ai juste eu le temps d'envoyer un message à ma mère...

C'est vraiment un enfant.

Il m'embrasse quand je me repose dans ses bras. On se fixe seulement.

-On... On devrait peut-être descendre. Mes parents doivent se demander pourquoi on prend autant de temps.

-Ils n'étaient pas là quand je suis arrivé. Je remarque.

-Oui, mais je suis sûr à mille pour-cent que ma sœur les a prévenu que tu étais là.

On rigole tous les deux, avant qu'il s'habille, et que je me demande si je reprends la même tenue ou pas.

-Tiens. J'entends alors que je reçois un t-shirt en pleine figure quand j'entends sa voix.

Je prends le t-shirt dans mes mains, c'est un t-shirt de son équipe de son club de boxe.

-Prends-le.

Je souris, en l'enfilant, en effet c'est bien mieux que de descendre en sous-vêtements, que je venais de remettre.

Je me retourne enfin, alors qu'il me regarde.

-Comment ça se fait, que tu sois belle dans absolument toutes les tenues ?

Je rigole. Alors qu'il s'approche de moi.

-Non mais vraiment, tu es la plus belle... M'assure Matteo avant de m'embrasser, et de poser un de ses bras derrière mon dos avant qu'on ne descende prendre un petit déjeuner.

Poser à table, je sens le regard de ses parents et de sa sœur sur nous. Ça ne pouvait pas être plus gênant que ça je crois. En même temps, il a sa main très bas dans mon dos et lui et moi ne portons qu'un t-shirt sur nous, et le miens est celui de leurs fils...

-Alors ? Tu es venue hier soir ? Me demande sa mère comme pour éviter la gêne.

-Oui maman, elle est venue parce que je l'avais invité pour changer lui changer ses idées. Explique Matteo, alors que je regarde la pomme devant moi.

-Lui changer les idées ? Demande son père d'un air suspicieux.

Il parle de ce qu'on a fait hier soir. Peut-être nous ont-ils entendu ? Peut-être m'ont-ils entendu crier le nom de Matteo, ou peut-être l'avaient-ils entendu lui ?

-Oui. Elle...

-J'ai perdu mon père hier. Il est mort. J'explique comme si de rien était. Peut-être que ça évite qu'il ne parle de ce qu'on a fait...

Je vois le visage de toute la famille se changer, ils sont tous triste pour moi en s'excusant.

Au moins, ils n'ont pas parlé de ce qu'il s'est passé dans la chambre de Matteo.

-Vous n'avez pas besoin de vous excuser...

Juste après avoir dit ça, plus personne ne parle, je sens seulement la main de Matteo sur ma cuisse pour me montrer sa présence. Je sais qu'il est là, même s'il n'était pas là. Ça ne changerait rien sur ce que je pense de mon passé. Mais ça me fait du bien qu'il soit présent depuis presque six mois.

Après avoir mangé la pomme qui me servait de petit déjeuner, je me sentais mieux. De toute façon la famille Rodrig mettait la faute de mon appétit sur la perte de mon père. Seulement Matteo était au courant et c'est déjà bien assez comme ça.

Après avoir pris une douche et avoir repris les vêtements que je portais hier, je me pose sur le lit de mon copain pendant que lui finissait sa partie.

Je m'amuse avec monsieur polochon en attendant, mais je suis coupée par sa voix qui me demande :

-Tu veux jouer avec moi ?

-Je ne sais absolument pas comment jouer à ce jeu.

-Tu vas me dire que tu ne connais pas ?

-C'est quoi ?

-FIFA

-Ah oui je connais. Mon cousin y jouait.

Lui aussi n'était plus là. Foutu accident de voiture.

Après ça j'accepte de jouer avec lui, je me pose derrière lui, alors qu'il tourne sa chaise dans ma direction avant de me poser sur ses genoux.

Je tourne juste ma tête vers lui en haussant mes sourcils.

-Je veux que tu sois plus proche.

Je souris alors en restant sur ses genoux, il passe mes bras autour de moi alors qu'il tient mes mains qui sont sur la manette.

-Je vais t'expliquer comment jouer, d'accord ?

Il lance une partie alors qu'il me montre les boutons et leur utilité. Alors que je sens son visage de plus en près de mon visage. Le sien et dans le creux de mon cou, pendant que je fais tout pour rester concentrée sur ma partie.

Quand je réussi à gagner, je tourne mon visage, heureuse d'avoir réussi, vers le sien.

-Bravo mon cœur. Je suis fier de toi. Me félicite Matteo en m'embrassant.

Je lui rends sa manette tout en restant sur ses genoux, je me tourne juste de l'autre côté pour être face à lui. Je me colle contre lui en posant mes bras autour de son cou et de mettre mon visage dans son cou, à mon tour, puis je prends mon téléphone et ouvre Wattpad. Je lis un livre alors que lui joue, on est posé en s'enlaçant, il voulait me changer les idées c'est exactement ce qui s'est passé. Je ne pense à rien à part au livre que je lis sur mon téléphone et à lui.

Tout ça est grâce à lui.

-J'aime quand tu es aussi près de moi... Me confie Matteo, après avoir fini sa partie.

Je me redresse face à lui, prête à l'embrasser.

-Moi aussi et c'est exactement pourquoi je me suis mise dans cette position...

-Et c'est parfait.

Les fleurs de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant