Chapitre 14

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Ce matin, Charlie s'est pris l'envie de partir courir dans Central Park. Alors elle s'est habillé en tenue de sport et s'est munis de ses meilleurs baskets avant de sortir de son appartement en trotinnant tranquillement. L'air y est frais, ce qui est assez agréable en ce mois d'avril. Et les passants se faisant peu nombreux, les oiseaux se font un plaisir de chanter leur douce mélodie pour attirer leurs belles amoureuses. Ce qui marche extrêmement bien avec ces animaux.

Au bout de 30 minutes, la jeune femme décide de faire une pause et s'assoie sur le premier banc venu, déjà occupé par une personne âgée. On peut souvent s'ennuyer à la retraite...

? : Vous, vous avez un problème d'amour.

C'est donc pour ça que mademoiselle voulait courir, et non pour sa santé.

Charlie : Comment vous savez ?

? : Au bout de 70 ans on commence à tout comprendre.

Charlie : Je vois.

? : Vous pouvez m'en parler, si vous voulez.

Charlie : Hum c'est compliqué.

? : Comme d'habitude, mais je me ferais une joie de vous aider.

Charlie : Bon d'accord, alors...

La brune lui explique mot pour mot que son époux est un homme qui ne la comble plus et qu'une nouvelle personne dans sa vie ne cesse de traverser son esprit. Genre elle y est littéralement h24, là à penser à cette magnifique blonde qui lui sourit comme un rayon de soleil descendu sur Terre juste pour elle.

Ok, j'ai peut-être un petit peut modifié son récit mais en soit ça veut dire la même chose.

? : Ce n'est pas si compliqué que ça.

Charlie : Vous pensez ?

? : La réponse est sous votre nez jeune fille. Vous n'avez donc pas besoin de moi pour régler cela, mais merci pour la discussion.

Charlie : Oh, hum de rien.

L'homme se lève et commence à marcher les bras dans le dos. Charlie le regarde un instant avant de faire de même et de le rattraper.

Charlie : Mais est-ce que je dois-

? : Oui, posez lui la question.

Charlie : Merci ! crie-t-elle en faisant demi-tour en courant.

Une fois de retour chez elle, elle prend une douche rapide et s'habille avant de se rendre à son boulot.

Arrivé à celui-ci avec une montée de courage assez surprenante, elle se précipite dans le bureau de sa patronne.

Charlie : Scarlett, je peux te poser une question ?

Scarlett : Bonjour à toi aussi.

Charlie : Désolé, bonjour. Alors, je peux ?

Scarlett : Bien sûr.

Charlie : Est-ce que tu es toujours seule ?

Scarlett : Seule ?

Charlie : Célibataire...

La blonde fronce les sourcils.

Charlie : Désolé, c'était très personnel et surtout pas du tout professionnel. Oublie ça, d'accord ? affirme-t-elle en commençant à partir.

Je crois qu'elle a perdu son courage, mais je ne suis pas sûr.

Scarlett : Charlie.

Charlie : Quoi ?

Scarlett : Je suis seule.

Charlie : Oh, hm ok.

C'est avec un visage tout timide mais reflétant la joie et surtout l'espoir, que la jeune femme sort de son bureau pour entrer dans le siens.

C'est avec un visage tout timide mais reflétant la joie et surtout l'espoir, que la jeune femme sort de son bureau pour entrer dans le siens

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Ça, c'est la tête qu'à fait Scarlett après son départ. Ce n'est pas une question qu'on poserait à sa supérieur mais étant donné les circonstances, on peut deviner un certain nombre de chose.

Par exemple le fait que Charlie n'a pas totalement fermé la porte et que Scarlett n'a non plus pas fermé la page.

Kate : Je vois que ça va mieux.

Relevant la tête brusquement, elle la voit dans l'encadrure de la porte.

Scarlett : Oh, oui.

Kate : Ça me fait plaisir de te voir comme ça Scarlett !

Scarlett : Les diagnostics ont changé ! crie-t-elle en se levant de sa chaise et en sortant de son bureau.

Je crois qu'elle est allée partager sa joie de vivre et son bonheur aux autres. Quelle générosité, même si je pense que c'est Charlie qui en a le plus profité durant cette journée.

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