‣ chapitre deux.

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❀                Bien que la saison d'été lorgne sa fin, l'ambiance estivale est à son apogée à Kobe et les rayons de soleil semblent dominer toute trace d'ombre, laissant place à une chaleur lourde et humide

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Bien que la saison d'été lorgne sa fin, l'ambiance estivale est à son apogée à Kobe et les rayons de soleil semblent dominer toute trace d'ombre, laissant place à une chaleur lourde et humide.

Devant leur domicile, les employés s'agitaient de plus en plus, se dispersant comme une pluie de confettis alors que quelques-uns s'occupaient de déplacer les bagages, le reste était droit comme des piquets, tendus comme des arcs mais avec un sourire aux lèvres pour accueillir les propriétaires de ces lieux.

— La chaleur d'Ibiza était bien plus agréable. commenta Uri, d'une voix froide à en faire venir l'hiver avant son heure. Elle se tourna vers sa fille, n'est-ce pas Hatsue ?

La concernée étire un sourire enjouée, contrastant totalement de personnalité avec celle qui l'avait mise au monde.

— Vous avez raison mère, mais il m'est très agréable de retrouver mon foyer.

Un sourire énigmatique s'afficha sur les lèvres d'Uri, tandis qu'Hatsue n'essayait pas de réprimer le bonheur qui la gagnait quant à son traitement de petite princesse que lui prodiguaient les employés de maison.

Et dans ce décor, une présence discrète s'était simplement contentée de rester en retrait. Il manifestait une réserve bien plus marquée, détestant parfaitement ce genre de traitement contrairement à sa cadette. Il ne pouvait s'empêcher de le souligner, lançant des mots cinglants sous un fin sourire sardonique.

N'est-ce pas ridicule de se laisser assister par tant d'employées ? Je sais me servir de mes dix doigts tout de même.

À ces mots, un silence s'installa pendant quelques secondes avant qu'Uri ne le brise.

— Tu as beaucoup changé fiston, remarqua la plus âgée, un léger sourire hautain au visage. Je suis une femme occupée, je n'ai pas le temps de m'occuper de tout dans cette maison.

Nozomi ne répondit pas, sentant le concentré de sarcasme dont il avait hérité émaner de sa remarque, il se tut.

— Ah au fait, reprit soudainement Uri à la surprise de ce dernier qui était sur le point de s'éclipser, j'ai quelques chose à vous annoncer à ta soeur et toi. Nous en parlerons pendant le dîner.

Sur ces derniers mots, Uri s'éclipsa, laissant un Nozomi perturbé par l'inhabituel sérieux dont sa mère pouvait faire preuve. Il secoua légèrement la tête, ne prêtant pas plus d'attention, et se contenta d'acquiescer avant de quitter le grand couloir pour regagner sa chambre.

— Eh Noz'

Le concerné se retourna, une mine ennuyée au visage en reconnaissant la voix grinçante de sa petite sœur.

À NOUS DANS DIX ANS | HAIKYUUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant