‣ chapitre quatre.

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                                       Les lueurs orangées de l'aube naissante pénétraient la chambre d'Azūuan, déjà éveillée depuis un moment et confinée sur son lit, alors que ses iris fuligineux étaient fixés au plafond

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                 Les lueurs orangées de l'aube naissante pénétraient la chambre d'Azūuan, déjà éveillée depuis un moment et confinée sur son lit, alors que ses iris fuligineux étaient fixés au plafond.

    Il lui était impossible de retrouver le sommeil ; déjà profondément perturbée par le fait de séjourner dans une pièce qui ne lui appartenait pas. Tout dans cette demeure semblait démesurément grand, Azūuan n'était pas très douée en mathématiques, mais cette dernière aurait pu jurer que ce fut presque de la même taille que l'appartement où elle vivait avec son grand-père et sa mère.

Elle soupira déjà épuisée avant même de goûter à la journée qui l'attendait.

Hier, elle avait fait son arrivée dans le domaine des Fujihara à une heure bien trop tardive, en compagnie de la doyenne et du chauffeur qui s'était éclipsé peu de temps après, ne lui accordant pas le loisir de s'installer convenablement dans la chambre d'invité.

Ses valises gisaient encore sur le sol et ses vêtements avaient été négligemment disposés dans la penderie, étant bien trop éreintée pour se livrer à un tri qui lui aurait imposé de sacrifier de nombreuses heures de sommeil.

Elle n'avait pas aperçu sa tante ni ses enfants. Et de surcroît, ils ignoraient peut-être même sa présence en ces lieux.

Azūuan était enveloppée dans son pyjama, parant un débardeur blanc tel qu'elle avait coutume de le porter et drapée dans un survêtement usé, témoin de nombreuses années écoulées tandis que son chignon s'était laissé aller, s'effondrant complètement.

C'était étrange, elle ne ressentait ni une profonde détresse, ni une joie exaltante. Peut-être était elle simplement consciente de l'accueil qui l'attendait. Hatsue serait sans aucun doute comblée de bonheur, tandis que pour Nozomi, ce serait l'inverse. Quant à sa tante, elle demeurait un mystère à ses yeux. Azūuan ignorait totalement les pensées de celle-ci à son égard, comment elle la percevait, et si elle l'affectionnait ou non.

Tellement d'années s'étaient écoulées, dix ans pour être plus précis. Possible que la haine de Nozomi à son égard n'était plus aussi vive et qu'Hatsue ne la voyait plus comme la « super cousine ». Et qu'Uri, avait enfin passé le cap de son traumatisme, de tous points, Azūuan espérait seulement ressortir indemne.

Encore assise au pied du lit, les yeux dans le vide, un deuxième long soupir franchit la barrière de ses lèvres. Elle passa la paume de ses mains sous ses yeux pour les frotter, encore engourdi et légèrement douloureux par la nuit agitée.

Laissant quelques minutes à laisser ses pensées vagabonder alors que ses pupilles étaient toujours fixées dans le néant ; Azūuan décida enfin de se préparer pour descendre déjeuner. Elle se leva, sentant ses muscles craquer sous l'inactivité de son corps, et lorsqu'elle ouvrit la porte de sa chambre, son odorat fut assailli par l'odeur enivrante du café mélangée à une sorte d'odeur de viennoiserie qui venait sûrement de sortir du four, la même que l'on sentait quand on allait à une boulangerie à son ouverture.

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⏰ Last updated: May 16 ⏰

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À NOUS DANS DIX ANS | HAIKYUUWhere stories live. Discover now