Le procès

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« Faites entrez l'accusée. »

Cette fois-ci je suis l'accusée. J'entends le juge suprême hurler depuis son perchoir. Je m'installe à l'espace dédier, je compte passer le meilleur moment de ma vie.

« L'accusée ici présente est attaquée pour vol. D'après la victime, elle lui aurait subtilisé une parure d'une valeur de 10 millions de mora. »

A l'annonce du prix la foule s'exclama et notre archon en fut de même, que de fausses aires de surprise. Leurs tenues valent le double, voir le triple du cout de ce collier.

« Racontez-nous votre version des fait Mme. Rose-Marie, demanda le juge suprême.

- Le lundi 3 Aout, j'avais une soirée mondaine à la demeure de Mr. Livre dans l'allée de la rue Lyonnaise. Je portais encore ce collier à cette soirée et cette- cette garce y était. Je n'ai pas la raison de sa venue mais elle n'avait rien à faire au milieu du beau monde, elle était vêtue d'une robe provocatrice-

-Nous n'aurons pas besoin de commentaires superflue Mme Rose-Maire, l'interrompue le juge

-Laissez donc Monsieur Neuvillette, qu'est-ce qu'un décore s'il n'est pas parsemé de détails ? rétorqua l'archon, continuez Mme.

-Bien, alors comme je le disais elle y était et en a profité pour séduire mon marie ! »

La foule s'offusqua de nouveau, cette histoire n'a rien à voir avec le collier et son marie n'était même pas un bon coup. Quel toupet elle a de me mettre dans une telle situation.

« Quand je les ai pris en flagrant délie je pris la fuite. 2 jours plus tard j'étais invité par Mme Delacroix pour le thé, je n'avais parlé des précédents évènements à personne. A cette occasion je voulais m'habiller de la même parure qu'à la soirée de Mr Livre mais elle m'était introuvable. Risquant d'être en retard pour le thé je me suis précipité sans chercher d'avantage, mais une fois sur place je vois que Mme la voleuse ici présente portais ma parure. Cela ne fait aucun doute ! Cette garce en a après moi je vous dis, elle veut me ruiner la vie ! »

Et de nouveau la foule mis à pousser des cris. En effet il s'agit bel et bien de sa parure que j'avais autour du cou. Je savais quelle valait une fortune et lui ait donc volé puis vendue à un marchant sumerien. Que dire si ce n'est que je ferais tout pour quelques Mora.

« Quelle est votre défense ? » demanda Monsieur Neuvillete d'un ton autoritaire. Je dois l'avouer qu'il fait son charme assis comme il est sur son fauteuil.

Si ce procès avait été mené comme il le faut j'aurais déjà perdu étant véritablement coupable de ce crime. Seulement ce n'est pas comme ça que marche un procès fontainois. Ce n'est pas à celui qui se défend le mieux mais à celui qui parle mieux, et parler, disons que ça me connait.

« Monsieur le juge, le public et notre vénéré Archon, ne savez-vous pas détecter la jalousie d'une femme trompée par son marie ? Son marie, Mr Rose-Marie puisqu'il se nomme ainsi, est celui qui s'est laissé séduire, il m'avait confirmé ne pas avoir d'amante au moment des faits. C'est donc à lui que Mme devrait en vouloir. Et cette parure, comme les robes que les demoiselle portent, est disponible en plusieurs exemplaire, 3 dans tout teyvat pour être exact, vous avez réussis à en vous en offrir une, j'ai fais de même, je voulais la porté au thé car je savais que vous y seriez et voulais montrer cela comme un signe de compassion, une trêve, car je ne suis en aucun cas fautive du péché de votre marie. Vous ne trouviez pas votre parure vous dites ? Mais vous dites aussi que vous vous êtes empressé de sortir de chez vous. Cherchez donc plus soigneusement et vous retrouverez votre bijou. »

Neuvillette x readerWhere stories live. Discover now