chapitre 33

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Janvier.
PDV ARONN

Encore un mois, et nous pourrons la sauver.
Encore un mois, et elle sera auprès de moi.

Mais, d'après Janine, son état s'aggrave peu à peu, elle essaye au maximum de passer la voir sans pour autant que cela paraisse suspect.

Nous sommes chaque jours, de plus en plus dans cette si petite maison.

Plusieurs groupes sont séparés par profession, pour l'instant deux caméras on pu être piraté, il nous en manque plus qu'une, celle pointant ces escaliers et cette porte en fer.

Et là, nous auront gagné.

D'autres personnes, s'occupent de chercher toutes les informations sur sa tante, jusqu'à trouver la seule faille pouvant la faire couler.

Certain, la traque complètement, dés qu'elle pose un pas dehors, une alarme posée sur notre table sonne, et tous ses pas sont retracés.

Trois semaines, que je ne retrouve plus son papier sous sa fenêtre.

Janine m'affirme pourtant lui donner les miens, et je la croit.

Et ça m'effraie, nous n'avons plus beaucoup de temps, avant que Lay, ne fasse une bêtise pouvant lui coûter la vie.

Mon cœur, se serre à chaque fois que le téléphone de Jade ne vibre, signifiant un nouveau message de Janine.

Et, ils n'apportent plus de bonne nouvelle.

« Elle n'a bu qu'un verre d'eau. »

« Elle est restée inconsciente une journée entière. »

« Elle s'est encore fait battre... »

« Elle ne va pas bien du tout. »

Et, cette situation ronge tout le monde.

Janine, voudrai l'aider, mais, elle en a reçu l'interdiction.

Si sa tante se doute de quelque chose, c'est la fin assurée.

Et moi, ça me brise de plus en plus le cœur.
Puisque, même si je la retrouve, elle sera brisée.

Mais, qui ne le serait pas, en ayant vécu tout ça ?

Ma mère les fait redoubler de travail, personne ne met cette affaire de côté, les informations fusent de partout.

...

Et, c'est aujourd'hui, en ce mois de février, que la voix de Jade résonnera dans toute la maison.

-JE L'AI PIRATÉ !

PDV LAY

[TW !! FAITES ATTENTION, CE PASSAGE CONTIENT PLUSIEURS SCÈNES VIOLENTES !!]

Fevrier.
Cher journal,

Nous sommes en février, et, j'écris enfin sur ma dernière page, aujourd'hui, c'est mon grand départ.

Et non, ce n'est pas un départ heureux.
Non, elle ne me laissera pas sortir, avec un sourir aux lèvres.
Non, elle ne me demandera pas pardon.

Elle compte me garder ici toute sa vie.
Mais, non, hors de question.

Mon histoire s'achève ici, dans cette pièce, vide de tout.
Un matelas, une table.

C'est ici que tout se termine.

Cinq feuilles vierges posé sur la table.
Mon stylo, à la main.
Ma trousse, posé sur le sol.
Et ma lame, juste à côté.

Mes lettres d'adieux.
C'est bel et bien l'heure de les ecrire.

REMÈDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant