happier - Charles Leclerc

25ème invité

vingt et cinquième étape du mariage :
surmonter
alba pov...

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La fin de soirée a été parfaite pour tout le monde. On a dansé tous ensemble, tout le monde a bu jusqu'à ne pas se rappeler de leur nom.

J'ai essayé de surveiller toute cette joyeuse bande jusqu'au bout mais Livia m'a obligé à m'amuser et je dois dire que c'était agréable.

Seulement, j'ai retenu la leçon de la dernière fois et je n'ai pas trop abusé avec les verres. Ma limite a été atteinte, c'était donc mon signal pour arrêter.

Charles et moi, nous nous sommes cherchés toute la soirée mais je ne suis pas sûre d'être restée très discrète pendant la dernière heure.

Bon, après tout, avec l'alcool qu'ils avaient tous dans le sang, je ne suis pas sûre qu'ils ont dû remarquer quelque chose non plus.

Tel un chevalier, il m'a ramené à ma chambre, est resté avec moi et après de nombreux câlins, il a rejoint la sienne.

J'ai dû dire à mon cerveau plus d'une fois de ne pas craquer, car son odeur m'a complètement envoûtée. Je voulais seulement dormir enveloppée par elle.

- Je hais l'alcool.

Ma main vient rapidement se poser sur mon front alors que je laisse mes yeux s'habituer à la lumière du jour.

Les rideaux ne cachent pas grand-chose de l'extérieur mais pouvoir admirer le jardin est une bonne contrepartie.

Après plusieurs minutes à ronchonner sur moi-même, je décide enfin de me lever pour ouvrir en grand. C'est le jour parfait.

Aucun signe ne peut aller contre ma détermination à tout lui dire et surtout, à réparer mes erreurs. Il aurait dû tout savoir depuis le début.

J'espère juste qu'il ne me repousse pas pour tout ça. Mais comme il l'a dit hier, l'amour est censé être plus fort.

Je fonce dans la cuisine de l'habitation pour voler quelques trucs à manger avant de retourner dans ma chambre me préparer.

Je ne sais pas trop ce que je fabrique, peut-être que je repousse le moment fatidique mais le stresse monte de plus en plus.

Je suis à deux doigts d'écrire mon discours sur un papier pour ne pas me mélanger les pinceaux dans mes mots.

La première chose qui tombe sous ma main est une robe fleurie que je prends avec moi. La douche sera mon remède parfait.

Autant pour décuver que me motiver.

Je laisse l'eau glaciale raffermir mes muscles avant de couiner comme un petit animal sans défense quand j'atteins le maximum.

Un rapide coup sur mon visage et je viens simplement appliquer un coup de mascara. C'est ridicule de vouloir se faire belle.

Il m'a déjà vu dans n'importe quel état et je cherche encore à faire comme si ça allait être notre premier rendez-vous.

J'ai déjà dit que je stresse ?

D'ailleurs, la scène doit être assez comique quand je vois mon poing s'avancer puis se reculer de devant sa porte.

Pourtant, je devrais savoir que tout n'est jamais parfait dans la vie. Que c'est seulement quand on mérite l'amour qu'on le trouve.

J'ai déjà voulu tout avouer à Charles un jour. Quelques jours après la réception des fleurs, mais c'est Esmée qui m'a ouvert la porte.