Chapitre 9 : La Quête de l'Amour Perdu

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Point de vue de Viktor

Le vent glacial de la nuit russe mordait ma peau alors que j'errais dans les rues sombres de la ville. Cela faisait maintenant dix jours que j'avais tout fait pour faire capoter ce mariage arrangé que mon père avait prévu pour moi. J'avais réussi, contre toute attente, à monter à bord d'un avion pour retourner vers celle que j'aimais plus que tout au monde, Carolina.

Lorsque l'avion avait atterri, la nuit était déjà bien avancée. Malgré la fatigue, l'excitation et l'urgence de retrouver Carolina me tenaient éveillé. J'ai emprunté un taxi pour me rendre à son appartement. Là, l'anxiété m'a envahi. Je craignais qu'elle n'ait pas reçu mes messages ou qu'elle ne soit pas chez elle.

À mon arrivée devant l'immeuble, je fus surpris de constater que la sécurité n'était pas leur priorité. Crocheter la porte d'entrée ne fut qu'une formalité, et je me suis retrouvé à l'intérieur de l'immeuble, tout en priant pour que Carolina soit bien là.

Mon cœur battait à tout rompre alors que je montais les escaliers pour atteindre son étage. Lorsque je suis arrivé devant sa porte, une bouffée d'espoir m'a envahi. J'ai pris une grande inspiration avant de crocheter la serrure de sa porte d'entrée. C'était tellement facile, trop facile, comme si le destin me poussait dans cette direction.

J'ai pénétré dans l'appartement, laissant la porte entrebâillée derrière moi. La lueur de la lune traversait légèrement les rideaux, éclairant faiblement la pièce. Mon cœur battait encore plus fort alors que je me dirigeais vers la chambre à coucher. J'espérais tellement la voir là, dans son sommeil.

Mais lorsque j'ai ouvert la porte de la chambre, un étrange sentiment de vide m'a envahi. Le lit était parfaitement fait, et la chambre était déserte. Carolina n'était pas là. Mon souffle s'est coupé, et la frustration a commencé à m'envahir. Où pouvait-elle être à cette heure tardive ?

La colère m'a submergé, et dans un accès de frustration, j'ai balancé une table contenant ses produits de beautées, envoyant valser tout ce qui se trouvait dessus. Ma voix s'est élevée dans un rugissement de frustration, mais personne n'était là pour l'entendre.

Je suis retourné dans le salon, ma respiration haletante, essayant de comprendre où pouvait être Carolina. J'ai attrapé mon téléphone portable et ai essayé de l'appeler, mais il n'y avait aucune réponse. La panique m'a gagné alors que je contemplais l'écran sombre de mon téléphone. Où était-elle ?

Des pensées sombres ont envahi mon esprit. Était-elle partie pour de bon ? Avait-elle trouvé quelqu'un d'autre ? Je ne pouvais pas supporter l'idée qu'elle puisse être avec un autre homme. La jalousie et la peur m'ont submergé, et j'ai ressenti le besoin urgent de la retrouver, de lui parler, de savoir ce qui se passait.

Je suis resté éveillé toute la nuit, attendant désespérément son retour, mais elle n'est jamais rentrée. Mon esprit était un tourbillon d'émotions, allant de l'inquiétude à la colère, puis à la tristesse. Je ne pouvais pas comprendre où elle était passée, et l'incertitude me rongeait.

Le lever du soleil a apporté une faible lueur d'espoir. Peut-être était-elle partie tôt ce matin, ou peut-être avait-elle passé la nuit chez un ami. Je ne pouvais pas rester dans l'appartement à l'attendre éternellement. J'ai décidé de partir à sa recherche, de fouiller la ville pour la retrouver, de la ramener dans ma vie, où elle appartenait.

Après une nuit d'inquiétude et d'angoisse, l'aube apporta un peu de réconfort. J'avais passé des heures à errer dans la ville, à interroger des amis et à appeler les endroits qu'elle fréquentait. Mais aucune trace de Carolina. L'incertitude me dévorait, et je ne savais plus où chercher.

Le matin venu, j'ai pris la décision de me rendre à son travail. Si elle n'était pas rentrée chez elle cette nuit, peut-être était-elle partie en voyage d'affaires ou en séminaire avec son entreprise. J'ai prié pour que ce soit la raison de son absence et non quelque chose de plus sombre.

En arrivant devant son bureau, j'ai ressenti un soulagement temporaire en voyant les lumières allumées et l'activité normale. J'ai demandé à son collègue s'il avait des nouvelles d'elle. Il m'a informé qu'elle était effectivement en séminaire d'entreprise pour la semaine. Mon cœur s'est allégé, et j'ai laissé échapper un soupir de soulagement.

Je savais maintenant où elle était, et j'avais la certitude qu'elle allait rentrer chez elle ce soir. L'attente serait longue, mais au moins elle était en sécurité et loin de moi.

Je suis retourné chez elle, attendant patiemment son retour. L'appartement était désormais éclairé par la lumière du jour, mais il me semblait étrangement vide sans elle. J'ai passé la journée à réfléchir à ce que j'allais lui dire, à la manière dont j'allais m'excuser pour mon comportement de la nuit précédente.

Le temps s'écoulait lentement, et chaque minute me semblait une éternité. Enfin, la nuit est tombée, et j'ai entendu le bruit de la porte d'entrée s'ouvrir. Mon cœur a bondi d'excitation et d'appréhension alors que je me tenais prêt à la retrouver.

Le moment tant attendu était arrivé. J'avais l'intention de lui parler, de tout lui expliquer, de lui dire combien je l'aimais et combien j'avais regretté de l'avoir perdue. Mais quand elle a ouvert la porte de son appartement et qu'elle m'a vu, son visage s'est raidi de surprise.

Carolina : "Qu'est-ce que tu fais ici ?", m'a-t-elle demandé d'une voix froide, clairement surprise de me voir.

J'ai essayé de m'approcher d'elle, de la prendre dans mes bras, mais elle s'est éloignée, gardant ses distances. Sa réaction m'a fait mal, mais je savais que je devais être fort.

Viktor : "Carolina, il faut que nous parlions", ai-je commencé, cherchant à reprendre le contrôle de la situation.

Carolina m'a coupé d'un ton acerbe, sa voix emplie de colère et de déception.

Carolina : "Tu vas te marier !" a-t-elle rétorqué, ses yeux me fusillant du regard.

J'ai hoché la tête, sachant que je devais lui dire la vérité.

Viktor : "Oui, Carolina, c'est vrai. Mais je ne veux pas me marier avec elle. Je veux me marier avec toi."

Carolina m'a regardé avec incrédulité, puis a éclaté de rire, un rire amer et sarcastique.

Carolina : "Tu es vraiment gonflé, Viktor. Après tout ce que tu m'as fait subir, tu oses encore venir me dire que tu veux m'épouser ?"

J'ai senti la frustration monter en moi, et j'ai essayé de m'approcher d'elle à nouveau, mais elle a reculé, laissant un espace entre nous.

Viktor : "Carolina, je comprends que tu sois en colère, que tu me haïsses même, mais je t'aime. Je t'ai toujours aimée, et je ne peux pas te laisser partir sans me battre pour toi."

Carolina a secoué la tête avec dédain.

Carolina : "C'est trop tard, Viktor. Tu as déjà tout gâché. Tu m'as trahi, tu m'as menti, et maintenant tu veux me récupérer comme si de rien n'était ?"

Ma frustration a atteint son paroxysme, et j'ai crié, perdant tout contrôle.

Viktor : "Je ne peux pas vivre sans toi, Carolina ! Tu es la seule femme que j'ai jamais aimée, et je ne te laisserai pas partir !"

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Amour toxiqueWhere stories live. Discover now