Mind Control - Lovers or Tome 2

Be my lover

Après avoir vérifié le travail d’une personne de mon équipe, je vais voir le président qui est gentil mais très tactile avec chaque femme de cette entreprise.
J’avance dans le couloir pour rejoindre son bureau, lorsque je le vois en face de moi, accompagné de Carter.
Le président me fait signe de la main, j’avance vers eux.
- Emma, vous allez bien ?
- Très bien et vous ?
- Très bien !
Je regarde Carter, je lui demande.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
Le chef nous regarde et nous dis.
- Vous vous connaissez ?
Carter se met à côté de moi, il met une main dans mon dos.
- On est ensemble, répond Carter.
- Oh, je vois ! En tout cas, tu n’as aucun soucis à te faire Carter, ta femme travaille très bien, elle est travailleuse et ambitieuse !
- C’est gentil, monsieur.
Il pose une main sur l’épaule de Carter et lui dit.
- Je vous laisse, on se voit plus tard !
Il s’en va. Je m’écarte de lui car il y a des gens qui passent dans le couloir.
- Pourquoi tu es ici ?
- Je te l’ai dit, c’est un ami.
- Je veux la vérité Carter, tu es venue pour me surveiller ?
- Tu ne peux pas penser deux secondes que je suis venue te voir, parce que tu me manques ?
Bras croisés, je le regarde avec un air dubitatif.
- Ok, dis-moi la vérité maintenant !
Il ricane nerveusement et me répond.
- Ok, en vrai je suis venu voir s’il ne tentait rien, tu vois ? Comme je le connais et que je sais comment il se comporte avec les femmes, j’ai voulu m’assurer qu’il ne t’embête pas.
- C’est bien ce que j’ai dit, tu me surveille !
- Non, vois ça comme de la bienveillance à ton égard. Rétorque-t-il.
Je cherche à lui donner un coup de pied, il esquive mort de rire. Il me pince les joues et me dit.
- Je suis aussi venu pour te voir !
- C’est ça !
Il me fait un bisou sur le nez et me lâche.
- Bon, je vais y aller, on se voit ce soir ?
- Ça dépend !
- Ça dépend de ?
Je fais un pas en avant.
- De où est-ce que tu m’emmènes !
Il avance pour m’embrasser, au même moment mes collègues passent. Elles gloussent et se mettent à chuchoter.
- Bon, rentre on se voit plus tard ! Dis-je en le poussant.
- Je passe te chercher ?
- Je vais essayer de finir a l’heure ! À tout à l’heure.
Je cherche le chef, qui est entrain de parler à une des filles de mon équipe. Il est proche d’elle, Samantha s’écarte, elle semble mal à l’aise. Je décide d’intervenir pour la sauver de ses griffes.
- Ah, Emma ! Clame-t-il, tu as besoin de moi ?
- Oui. Voilà le document que vous m’avez demandé.
- Super !
Je le lui donne, Samantha me regarde, avec un regard qui me dit « aide-moi ». Elle se place près de moi et me dit.
- Tu as du temps ? J’ai fait les modifications sur le croquis.
- Oui, on peut aller maintenant dans mon bureau, si tu veux.
- Allons-y !
Elle s’excuse auprès du chef.
- Je vous laisse, je dois me remettre au travail.
Elle me prend par le bras, je suis en talons, elle fait de la marche rapide.
- Vite, vite je n’en peux plus de lui ! Lance-t-elle en chuchotant.
- Pourquoi tu ne lui dis pas ?
On entre dans mon bureau, on s’assied sur le sofa beige de la pièce.
- Comment ? Je ne veux pas me faire virer !
- Alors dénonce le pour harcèlement, c’est ce qu’il te fait là !
Elle s’ébouriffe les cheveux, je me lève pour me faire un café.
- Tu en veux un ?
- Oui, avec un sucre s’il te plaît.
Je met la bouilloire à chauffer, verse le café en stick dans les tasses.
- Tu sais, je peux aller lui parler si tu veux ? Lui dis-je en versant l’eau dans les tasses.
- Non, je vais lui présenter mon fiancé et comme ça il arrêtera !
Je m’assieds, lui tend la fasse.
- Merci.
- Tu penses que ça marchera ?
- S’il n’arrête pas, je le dénoncerai !
En buvant une gorgée, je me souviens qu’elle doit me montrer son travail.
- Au fait, tu ne voulais pas me montrer ton travail ?
- Euh, dit-elle, embêtée. Je n’ai toujours pas fini …
- Je le savais ! J’espère que tu auras fini ce que je t’ai demandé avant la fin de la journée ?
Elle se lève, se met au garde à vous et crie.
- Oui chef !
Elle fini son café et retourne travailler. Je passe le reste de la journée à bosser sur les créations. C’est la collection automne-hiver, je suis impatiente de la voir dans les vitrines.
Il est vingt-heures trente quand je quitte le travail. Je sors du hall, lorsque je reçois un appel, c’est Carter.
- Allô ? Décroche-je en souriant.
- Je ne vais pas pouvoir venir, je suis encore au centre.
Je perds le sourire, je me faisais une joie de dîner avec lui. Je suis dégoûtée !
- Emma ? Tu m’entends ? Demande-t-il.
- Oui, j’ai entendu.
- Je suis désolé, on se voit plus tard du coup ?
- Comme tu veux.
Je l’entends parler à quelqu’un, c’est une femme.
Lui : ça marche ?
Elle : oui ! Tu veux essayer ?
Lui : tu peux y aller, je te rejoins.

Il reprend sa conversation avec moi.
- Excuse-moi, tu disais ?
- Tu es avec qui ?
- Une collègue. Je te laisse, on se parle plus tard !
Il raccroche.
Mes dans les cheveux, je réfléchis à voix haute.
- J’y vais ? Il va sûrement se dire que je l’espionne, que je ne lui fais pas confiance ! Mais en même temps, il ferait la même chose ! Je suis perdue !
Je fais les cent pas, les quelques personnes dans le hall me regarde, ils doivent sans doute me prendre pour une folle.

Au bout de quelques minutes de réflexion, ma décision est prise. Je sors de là en courant, je vais jusqu’à ma voiture et direction le centre.
Je suis autant possessive et jalouse que lui, je n’aime pas le savoir avec une autre que moi. C’est un mec, à tout moment il craque et il lui saute dessus, surtout si cette femme est belle !
Environ vingt-cinq minutes plus tard, j’arrive au centre. J’entre et fonce dans son bureau, je ne prends pas le temps de frapper, j’entre comme ça, il n’est pas là.

Je vais voir dans les autres pièces de l’étage, toujours rien.
Je descends les marches pour aller prendre l’ascenseur qui mène au niveau supérieur. Il faut savoir que la première partie du centre est constituée du rez-de-chaussée, ensuite il y a un escalier qui mène aux bureaux du personnel. L’ascenseur quant à lui, ramène les gens au niveau deux, c’est là où se déroule les séances de rééducation, et une cuisine pour la pause. Le dernier étage est pour les sportifs hospitalisés, ceux qui ont une longue rééducation devant eux et qui ne peuvent pas rentrer chez eux.

Je m’apprête à prendre l’ascenseur, les portes s’ouvrent et je vois Carter et sans doute sa collègue en face de moi, ils rigolent ensemble.
Il me regarde les yeux ébahis et me dit.
- Emma, pourquoi tu es là ?
Je regarde cette fille de haut en bas, elle porte une tenue de sport, cheveux bruns attachés et ne porte aucun maquillage. Ils sortent de l’ascenseur.
- C’est qui ? Lui demande-t-elle en parlant de moi.
Je réponds avant qu’il ne lui réponde.
- Sa copine. Et toi ?
- Ah je vois ! Je suis Aria, enchanté.
Elle me rend sa main, je la lui serre par simple politesse.
Il me regarde l’air amusé, je suis totalement transparente, quand quelque chose ne va pas ça se voit directement sur mon visage. Carter a compris que je ne suis pas du tout contente de les voir ensemble.
Elle pose une main sur son épaule et lui dit.
- J’y vais, on se voit demain. Bonne soirée à vous.
- Merci, à toi aussi.
Elle me lance un « ravi de te rencontrer » avant de s’en aller.
Il s’approche de moi, je recule.
- Tu es énervée ? Me demande-t-il.
- Tu peux me dire pourquoi tu es avec cette fille à cette heure-ci ?
- On avait du boulot.
- À cette heure-ci ?? M’écrie-je en accentuant bien sur mes mots.
Il me prend dans ses bras de force et me répond.
- Tu es jalouse ?
- Ça te ferait plaisir de me voir seule avec un mec ?
- C’est seulement pour le travail.
Il rajoute.
- Elle n’est pas intéressée par moi, de toute façon.
Je m’écarte de lui, je le mitraille des yeux.
- Ça veut dire que si elle intéressée par toi, tu serais tenté ?? Demande-je sur le point de m’énerver.
- Quoi ? Mais non ! Ne déforme pas ce que j’ai dit, Emma !
- C’est toi qui viens de me dire que de toute façon elle ne s’intéresse pas à toi !
Il ricane, gêné. Il n’essaye même pas de se rattraper pour ce qu’il vient de me dire. Je le pousse, énervée je décide de m’en aller.
- Tu vas où ?
Je ne réponds pas, j’avance en direction de la sortie, quand il m’attrape le bras pour me retenir.
- Emma, pourquoi tu réagis comme ça ?
- Pourquoi ? Dis-je en gueulant. Tu te rends compte de ce que tu dis, Carter ?
- Mais je n’ai rien dit, j’ai seulement dit que je ne l’attire pas ! Où est le mal ?
Soit il fait exprès, soit il ne comprend vraiment pas ma réaction. Il me regarde dans l’incompréhension.
- Je suis désolé si je t’ai blessée, je me suis sans doute mal exprimé. Mais je te jure qu’on ne ressens rien l’un pour l’autre. C’est une simple amie.
Il se frotte le visage avec ses mains et revient sur ses mots.
- Une collègue, une simple collègue !
Il me reprend dans ses bras, caresse mes cheveux pour me calmer.
- Tu me rends fou avec tes crises !
- Je n’en ai pas encore fait, tu veux me voir hystérique ?
Il me prend par le menton, appuie sur mes joues pour faire ressortir mes lèvres et m’embrasse.
- Bon, je dois retourner bosser !
- Déjà ? Je ne peux pas rester avec toi ?
- Si tu veux, mais je ne vais pas pouvoir m’occuper de toi !
On va dans son bureau, je m’installe sur le sofa, il se met sur son fauteuil à son bureau, il me dit.
- Tu es sûr que tu veux rester ?
- Oui.
- Ok, bah occupe toi en attendant.
Vers vingt-deux heures, on s’en va du centre. On prends à emporter dans un restaurant chinois avant d’aller chez moi.
Après avoir mangé, on regarde un film d’amour, N’oublie jamais avec Ryan Gosling, un acteur que j’aime trop !
On est à la scène où ils se retrouvent sous la pluie et s’embrassent, j’adore cette partie, c’est trop romantique. J’en fais part à Carter.
- J’aime trop ce film, il te plaît ?
- Bof ! C’est trop romantique pour moi.
Je le regarde, il me regarde à son tour.
- Tu n’aimes pas ? Pourquoi tu ne me l’a pas dit ?
- Tu voulais le regarder.
- Et alors ? Dis-moi quand tu n’aimes pas quelque chose ! J’ai l’impression de t’avoir forcé à regarder ! M’écrie-je blasée par cette situation.
Il prend mes mains, me fixe et me dit.
- Emma, je peux poser une question ?
- Oui.
Il toussote avant de me dire.
- Tu veux être mon amoureuse ?
La main devant ma bouche, je n’arrête pas de cligner des yeux, j’ai l’impression d’avoir mal entendu.
- Tu as dis quoi ?
Il répète, sur un ton sérieux.
- Tu veux être mon amoureuse ?
C’est bien ce que je pensais, j’ai très bien entendu. Je me mets à éclater de rire, c’est beaucoup trop niais pour moi.
- Tu… tu es sérieux ?
- Tu aimes les mecs romantique non ?
Il fait référence au film. Il me regarde d’un air vexé. Je le prends dans mes bras, et le serre fort.
- T’es vexé ?
- J’essaye d’être mignon et toi tu te fous de ma gueule ! Rétorque-t-il froissé.
- Pardon, pardon ! Je n’aurai pas dû me moquer.

Je prends son visage entre mes mains et répond à sa question.
- Pour répondre à ta question, c’est oui. Je veux bien être ton amoureuse !
- Trop tard !
Il se lève et fait mine de s’en aller, je le retiens et lui dis.
- Tu ne veux pas être mon amoureux ? Dis-je choquée.
Il se retourne, sourire aux lèvres il me dit.
- On dort ensemble, comme on est amoureux ?
- Tu veux dormir ici ? Tu n’as pas de maison ?
Il me porte comme une princesse sans que je m’y attends, me ramène dans ma chambre et me pose sur le lit.
Il commence à se déshabiller, je le freine tout de suite.
- Stop ! On ne fera rien !
- Hein ? Mais non, je veux juste être à l’aise pour dormir. Tu ne penses vraiment qu’a ça !
Il se glisse sous la couette, je me lève, il me dit.
- Tu vas où ?
- Me mettre en pyjama.
Je vais dans la salle de bain me changer, brosser les dents etc puis je le rejoins. Je me cale dans le creux de son bras, je pose une main sur son torse, il m’embrasse et après avoir fermé les yeux je m’endors en quelques minutes.