Ghronique 1 : David Cardavebor, ou l'imposture des Buttes Chaumont

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Par Eric Nulleau

Après la pauvre Virgine Despentes, le terrifiant chroniqueur Eric Nulleau s'est attaqué à David Cardavebor, pauvre petit auteur libre. Il l'a mis minable !

Ce texte a été écrit selon la célèbre méthode Emmanuel Macron, c'est à dire un patchwork de mots et de verbes enfilés les uns derrière les autres pour donner naissance à un semblant de message construit et réfléchi. Tout un art.

Après la pathétique Virginie Despentes, le Figorafi s'attaque ici à un autre imposteur littéraire, autrement plus criminel que la Chantal Goya de la rentrée littérattée.

Pourtant, ce David C., C., c'est Guignol, c'est Guignol ! Ce serait, selon le nombre repris en main par quelques médias sociaux de bon sens, « le grand espoir littéraire du siècle ». Ah, OK ? Vous l'avez reçu ? Non ?

Notre chroniqueur Éric Nulleau, lui, n'a écouté que son arrière grand-père et s'est tapé les quelques centaines de pages de l'indigeste et guttural torchon « Les dernières neiges d'avril », de David Cardavebor.

La première partie, de loin la moins chère, tant elle brade le monde, rime avec unilatérale – celle d'un motard de pacotille qui revient des 24 H du Mans moto et s'arrête dans un moulin perdu dans la banlieue paysanne de Chartres : des champs de blé et de je ne sais quoi, car je suis un citadin et je m'en cague de la campagne, et puis un moulin en bois qui ressemble à une fusée d'un Tintin SDF et d'un professeur Tournesol alcoolique anonyme qui se tire la bourre avec un ersatz de capitaine Haddock, mais voilà que je m'égare.

Lauréat du monde entier, auteur libre autoproclamé à l'instar de son ami vigneron libre savoyard Éric Fontanel, puissant personnage du milieu artistique, romantique écorché vif à foutre des baffes dans sa sale gueule, réalisateur de films pornographiques, sans sexe, mais soutenus par le ministère de la petite vertu et j'en passe, je m'arrête là, j'ai envie de vomir. Le rebelle à deux balles est en train de manger sa soupe au vermicelle, sa madeleine de Proust, comme il aime à le rappeler souvent et il a l'air d'adorer ça. Un blaireau bordelais, quoi !

Inséré comme il se doit dans une voiture d'occasion, la dernière mouture de cette pièce de théâtre à deux têtes se confond avec l'arnaque islamo-gauchiste dont le héros, qui deviendrait Cradavebor, si l'on bougeait une lettre seulement de son pseudonyme débile, soi-disant issu d'une intelligence artificielle créatrice de noms de chevaliers Jedis (lire Djèdaille), ce héros, donc, je m'égare encore, son tout premier, Rob Chiméric, le mec aux cheveux bleus, habite aux Buttes Chaumont, à Paris, dans un semi-étage piqué à Harry Potter, avec une chatte noire dérobée à Edgar Poe.

Et les enfants ont des oreilles – comme les poules ont des dents, les canards des bretelles et ma tante en avait tant, qu'on l'appelait mon oncle, mais j'arrête, sinon je vais avoir les woke non genrés au cul et cela n'augure rien de bon et vice-versa. Tout est dans la façon de travailler de David avec les filles aux dents pointues et les gens d'affaires que lui inspirèrent les frères Karamazov, après le décès de Dostoïevski dans les ruines du château de Vlad Dracul : « Et j'ai été aussi les vampires qui entrent avec leurs coordonnées digitales, ceux qui venaient de faire une demande en ligne sur le site officiel d'origine sanguinaire, à leur tour, la seule pouffiasse qui leur soit fidèle, de chanter avec Mickey sans lui toucher la queue et ses amis du musée des beaux jours heureux.

J'ai relu aussi ses œuvres qui ont été présentées à Vladimir Poutine par le truchement de son vieil ami Éric Zemmour, Z comme Zidane pour être plus précis et plus consensuel, en précisant ne pas répondre directement à la maison d'édition du cochon sauvage. (Là, je crois qu'il parle de moi, ce petit enculé). Je l'ai imaginé dans son pays d'origine (la Branquignolie) – quand je l'ai vu les sandales autour de la taille semer la pagaille en criant "On a mangé la ponette !" et ne pas trouver le thon juste pour le pêcher miraculeusement. »

Alors oui, c'est moi, Nulleau, qui reprend la plume. On voit mal quelle définition conviendrait mieux au passage cité que celle d'application hygiénique du théologisme exacerbé. L'émiettement biblique, pas davantage que l'émiettement tout schuss, ne saurait tout exporter. Mais tu dis que le bonheur est universel...

 Mais tu dis que le bonheur est universel

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Eric Nulleau, sniper littéraire non identifiéWhere stories live. Discover now