Ghronique 2 : Cardavebor der Line, étrange audeur chez Cardavebouc

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Par Eric Nulleau

Et voilà, les amis ! C'est encore moi, Éric Nulleau, votre ghroniqueur littéraire préféré, ou du moins, c'est ce que je préfère croire. Passons donc aux choses sérieuses.

Aujourd'hui, je m'attaque à un lauréat, un lauréat 2023 du concours de nouvelles organisé par l'association Action, au salon du livre de Pont-sur-Yonne. J'aurais aimé dire du mal des deux autres auteurs montés sur le podium, mais tant pis, je ne les connais pas, et dire du bien, c'est bien au-delà de mes capacités.

Alors, revenons à notre David Cardavebor. Un homme aux talents si variés qu'on pourrait croire qu'il se cherche encore, même à son âge. Il touche à tous les genres littéraires, comme s'il lançait des fléchettes sur un tableau et espérait qu'une d'entre elles serait un succès. Des aventures fantastiques à l'horreur, en passant par le théâtre, les chansons, les poèmes, les histoires pour enfants.

Que nous réserve-t-il pour la suite ? Un livre de recettes de cuisine ? Une méthode révolutionnaire pour écrire un best-seller en cinq minutes ? Ne riez pas, ça existe.

David, s'il te plaît, prépare-nous un livre de master class sur l'écriture de romans. Tu sais, le genre de mec qui s'autopublie parce qu'il a peur des refus des maisons d'édition, et qui débarque ensuite avec "La méthode révolutionnaire pour écrire un best-seller en une nuit." Riez toujours, ça existe aussi.

Mais voilà, le gars a gagné le premier prix d'un concours de nouvelles. Donc, il doit bien avoir quelques fans quelque part. Moi, je trépigne d'impatience à l'idée de lire son histoire de Noël théâtralisée, avec une fée qui ne sait plus si elle est flagadelui ou Flagadelle, un petit frère nommé comme un instrument de musique à vent qui fait pouët-pouët et un ver de terre à l'intelligence douteuse baptisé Pikaouette. Une drôle de bande pour un drôle de Noël, paraît-il. J'ai hâte, vraiment. Non, je rigole.

En attendant, il a déjà commencé à montrer son diplôme partout, à raconter comment il n'y croyait pas, à remercier son père, sa mère, ses frères zé ses sœurs, son poisson rouge, sa chatte, son attachée de presse, le ministère de l'inculture et à répéter que la guerre, c'est mal. Peut-être qu'il rêve de petits hommes verts aux petits yeux en pastille de menthe qui viennent faire un tour sur Terre avec leurs soucoupes volantes, pour sauver la planète. Qui sait ? Peut-être que c'est son prochain chef-d'œuvre littéraire.

Ah, et au fait, il a appelé sa maison d'auto-édition "Cardavebook Éditions". Vous devez admettre que c'est de l'innovation pure. Surtout quand on sait qu'il a déjà poussé de sérieux cris contre les anglicismes et les néologismes dans la langue française.

Alors, cher David, j'ai une proposition pour toi : rebaptise ton Cardavebook en Cardavebouc. Déjà, c'est bien français. Et cela te ressemble davantage. Ben oui, David Cardavebor, audeur chez Cardavebouc.

Allez, chers abonnés à mes ghroniques, découvrez vite ce zozo et n'hésitez pas à me dire tout le mal que vous en pensez. Avant que David ne nous régale avec de nouvelles "erreurs"... pardon, je voulais dire "horreurs" littéraires.

Éric Nulleau, sniper littéraire à votre service !

Éric Nulleau, sniper littéraire à votre service !

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⏰ Last updated: Oct 23, 2023 ⏰

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Eric Nulleau, sniper littéraire non identifiéWhere stories live. Discover now