Au-Delà de la Ligne d'Arrivée~

𝟷𝟸.𝚇 - 𝙿𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚂𝚎𝚗𝚜𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝙽𝚞𝚒𝚝

Note + TW : j'ai prévenu, cette partie n'est pas obligatoire ! Vous n'avez pas besoin de lire ce chapitre pour comprendre l'histoire, on va dire que c'est un hors-série ! Donc obviously, je préviens maintenant, petit Trigger Warning, il y aura des scènes explicitement sexuelles, mots, pensées, envies, c'est plus que explicites. N'OUBLIEZ PAS, ce n'est qu'une FICTION, je ne les vois que comme des personnages dans cette histoire !

Maintenant que la prévention est faite, enjoy ✨️

La pluie refusait obstinément de s'apaiser, sa densité persistante rendant l'approche de la fin de la journée, aussi morne que les nuages qui semblaient immuables. L'humidité ambiante était désormais accompagnée d'un froid mordant, transformant le monde extérieur en un environnement encore moins accueillant. La nuit, telle une traînée de poudre assombrissant davantage des nuages déjà sombres, s'était étendue.

Les résidents parisiens, enveloppés loin dans l'atmosphère chaotique conçu méticuleusement par la pluie, prenaient leur temps pour prolonger cette soirée atypique. Certains se laissaient aller à l'oisiveté, regardant paresseusement un film depuis le confort de leurs lits, tandis que d'autres se pelotonnaient dans des plaids douillets pour dévorer un livre. Certains, épuisés par les jours écoulés, anticipaient un sommeil réparateur avant d'affronter le lundi. Et puis, il y avait ceux qui, après des journées harassantes, se permettaient de délaisser momentanément le lit, optant pour la légèreté d'une soirée animée.

Les rideaux soigneusement tirés érigeait une royaume intime à l'intérieur, où la musique en arrière-plan se mêlait à l'odeur envoûtante du chocolat et du café. La chaleur bienveillante de l'appartement préservait une ambiance dynamique et équilibrée. C'était dans ce cocon que Maxime et Sidjil trouvaient l'occasion de se laisser aller aux rires, aux chants et aux blagues. Aucun éclat de rire n'était amplifié par l'alcool ; tout était pur et sincère. Leur désir de prolonger cette soirée, de s'immerger dans ce moment de bonheur, se manifestait dans l'énergie perceptible qui régnait.

Rien dans leur comportement ne dévoilait explicitement leurs sentiments, aucune déclaration ostentatoire ne révélait leur amour. Seuls peut-être les regards complices et la lueur d'affection qui étincelait au fond de leurs prunelles témoignaient de cette connexion profonde. Dans cet espace intime, la pluie extérieure semblait se fondre dans la chaleur de leur complicité, érigeant une bulle où le temps s'écoulait sans hâte, comme une pause bien méritée.

Essoufflés par les rires, les deux hommes avaient migré du canapé à la cuisine, troquant leurs boissons chaudes contre quelque chose de plus rafraîchissant pour échapper à la chaleur enveloppante de la grande pièce. Leurs rires, véritables échos de leur harmonie, résonnaient dans l'appartement, tandis que l'effervescence de la soirée persistait.

Les conversations, riches et variées, tournaient autour de sujets diversifiés, dérivant du récit du voyage au Sénégal de Djilsi aux projets prometteurs liés à la prochaine émission Zen de Maxime, pour finalement se poser sur les goûts exigeants de Maxime en matière de nourriture.

« Nan mais frère, comment tu peux ne pas aimer les oeufs ?! » s'enquit Sid en riant, saisissant une bouteille de Lipton dans son réfrigérateur pour remplir deux verres. Son visage affichait une combinaison étonnante d'amusement perplexe et d'incompréhension simulée.

« Bah j'en sais rien moi ! J'aime pas, j'aime pas ! » tenta de se défendre Maxime en déposant délicatement leurs tasses dans le lave-vaisselle, avant de revenir vers le plus grand pour récupérer sa boisson. Son ton était remplis de conviction, comme s'il savait pertinemment que cette aversion était irrationnelle.

« Mais genre, qu'importe la manière dont j'te fais un oeuf, tu aimeras pas ? » interrogea Sidjil, laissant entrevoir une pointe de défi dans son regard.