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𝟐𝟎𝟐𝟑

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𝟐𝟎𝟐𝟑.

Je porte lentement la tasse encore chaude à mes lèvres, tout en observant la voiture d'Olivier partir en trombe. J'observe la pluie battre contre la fenêtre avant de lever les yeux vers le ciel gris. Cela doit faire une éternité que je n'ai pas vu un rayon de soleil, ce qui manque honnêtement à Paris. Je me dis que les Parisiens, déjà peu enclins à la bonne humeur même par beau temps, semblent encore plus moroses maintenant que le mauvais temps s'est installé. Mon regard se pose sur la montre, me rappelant que je dois rapidement partir à l'hôpital avant d'être en retard. J'apprécie mon travail au cabinet et j'aime avoir mes petits moments avec mes patients habituels, mais les journées à l'hôpital ajoutent quelque chose en plus à ma routine.

J'enfile rapidement mes baskets et mon manteau et récupère mes clés, mon sac à main ainsi qu'un parapluie, puis je verrouille ma porte avant de courir à ma voiture. Comme d'habitude, je galère à l'ouvrir mais je finis par y arriver et m'engouffre à l'intérieur. Je soupire puis baisse le pare-soleil pour vérifier l'état de mes cheveux et de mon visage.

— Pour une fois que mes cheveux étaient dociles, c'est fichu, tant pis.

J'attrape un élastique puis regroupe mes cheveux bien mouillés en une queue de cheval. Je finis par hausser les épaules avant d'enfoncer ma clé dans le contact. Le moteur vrombit puis j'appuie sur l'embrayage et règle la vitesse, puis je démarre. J'allume mon poste-radio et laisse Skyrock m'aider à démarrer ma journée. Mes doigts tapent au rythme de la musique de Tiakola.

Je me fraye un chemin à travers la circulation matinale. Les klaxons et les feux rouges font partie intégrante de la routine parisienne, mais aujourd'hui, j'ai décidé de ne pas me laisser démonter par le chaos de la ville.

Enfin, j'arrive à l'hôpital et trouve une place de parking près de l'entrée. Je me gare, coupe le moteur et prends une profonde inspiration. Après avoir rassemblé mes affaires, je vérifie mon sac pour m'assurer de n'avoir rien oublié. J'ouvre mon parapluie et sors de ma voiture que je referme à clé. Je marche d'un pas décidé vers l'entrée de l'hôpital. Le brouhaha de la vie urbaine s'atténue alors que je franchis les portes automatiques de l'hôpital tandis que l'odeur du désinfectant attaque mes narines.

Je dis « Bonjour » au personnel tout en allant dans la direction de mon service. Je passe par les vestiaires pour mettre ma blouse et déposer mes affaires. Je mets mon stéthoscope autour de mon cou.

— Coucou toi, tu vas bien ? Je me tourne pour voir Céline qui me sourit en s'installant dans la salle de pause.

— Mieux que toi, non ?

— C'étaient les 24 heures les plus longues de ma vie, ça n'a pas arrêté. Tu es là combien de temps ?

— Aujourd'hui, c'est tout. J'ai quelques patients à voir.

𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 Donde viven las historias. Descúbrelo ahora