Chapitre 19-La psychiatrie

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POV Dwight

Ellie ne répondait plus à mes appels depuis une semaine, Kyle et Youna non plus. J'étais totalement perdu, pourquoi m'ignoraient-ils ? Qu'avais-je fait de mal ?

Je décidai de m'enlever mes amis de la tête - en espérant que ce soit toujours le cas - et d'entrer dans l'hôpital.

L'odeur des désinfectants m'anesthésia immédiatement l'odorat et je lâchai une grimace. Ma mère me poussa doucement afin d'avancer plus vite.

Ma grand-mère devait nous attendre, nous venions lui rendre visite toutes les semaines.

Alors que je m'apprêtai à entrer dans sa chambre, un cri m'alerta et je me retournai instantanément.

Un jeune homme était au niveau de l'accueil, criant contre une infirmière. Quelque chose retint mon attention, il avait les cheveux blancs. Les yeux bleus avec des reflets violets. Les mêmes cheveux que Youna. Les mêmes yeux que Youna.

Pourquoi ?

POV Ellie

Dwight.

POV Youna

— J'ai besoin d'un médecin ici !

— Lâchez-moi ! Arrêtez ! Ne me touchez pas !

— Dépêchez-vous ! Elle est en pleine crise ! Cria l'infirmière.

— J'arrive, que se passe-t-il ?

— Je crois que la situation est claire, docteur !

— Très bien. Mademoiselle ! Vous... oui, vous ! Allez me chercher dix milligrammes de ??, tout de suite !

— Je ne pourrai pas la retenir éternellement, il va nous falloir une solution alternative monsieur, expliqua l'infirmière, se débattant.

— Je vous ai dit de me lâcher ! Laissez. Moi. Partir !

— Il arrive ce sédatif ? Hurla le médecin.

— Oui, oui il est là.

— Pas le temps de lui mettre un garrot, maintenez-lui le bras !

Une pression. Un pincement. Puis le vide total.

POV Kaïs

— Où est ma soeur ?! Je veux la voir, immédiatement !

— C'est impossible dans l'état actuel des choses, monsieur.

— J'en ai rien à foutre ! Pourquoi est-elle du côté psychiatrique ? Je veux que ma soeur soit soignée !

— Calmez-vous monsieur où je vais être obligée d'appeler la sécurité !

Mes cris avaient alerté du monde et je vis une figure familière faire irruption. Noah. Je décompressai immédiatement.

— Kaïs ? Elle se tourna vers l'infirmière qui m'avait prié de me calmer: Miranda, ça va ?

— Oui, ce jeune homme veut retrouver sa sœur qui est hospitalisée ici apparemment.

— Noah, je t'en supplie, je veux juste la voir. Où est ma soeur ?

— Miranda, tu peux retourner à ton poste, je m'occupe de lui.

L'infirmière fit aussitôt demi-tour, sans oublier de lever les yeux au ciel, pour je ne sais quelle raison. Elle ne m'avait pas l'air très poli...

— Bien, viens avec moi, elle m'emmena devant un ordinateur libre. Comment s'appelle ta soeur ?

— Youna. C'est la personne que je cherchais quand on s'est rencontré, l'informai-je.

— Elle a été hospitalisée il y a longtemps ?

— Moins de vingt-quatre heures. Elle a reçu un choc à la tête mais ces incompétents l'ont mise en psychiatrie ! Ma soeur a besoin de vrais soins !

— Kaïs, il faut absolument que tu te calmes.

Je finis par hocher la tête en signe d'acceptation. Elle reprit :

— J'ai bien une Youna au service psychiatrique, mais les informations que j'ai ici ne sont pas très claires.

Je m'approchai dangereusement d'elle, avant de réaliser mon geste, menace implicite. Il fallait vraiment que je me calme, cette situation me rendait fou.

— Qu'est-ce qui se passe avec ma soeur ?

— Justement, c'est ça qui n'est pas clair. C'est marqué sur le rapport médical qu'elle a été admise en psychiatrie à cause de troubles mentaux. Elle était bien en traumatologie avant ?

— Oui mais c'est du grand n'importe quoi ! Ma soeur n'a pas de problèmes psychologiques ! Elle a été admise à cause d'un traumatisme crânien à la suite d'une explosion !

— Ne t'énerve pas, je ne fais que lire le rapport. Ça dit qu'elle a fait une violente crise durant laquelle elle hurlait contre le personnel et se débattait. L'équipe médicale a dû la calmer à l'aide de sédatifs. Et depuis, ses crises se répètent toutes les heures environ.

— C'est tout ce que vous savez ? Avez-vous au moins cherché à comprendre ce qui lui arrivait ?

— Ça ne fait même pas vingt-quatre heures qu'elle est ici, laisse les faire les examens nécessaires.

— Je veux la voir, décrétai-je.

— C'est impossible.

— Ce n'était pas une question. Je veux voir ma soeur.

— Et moi je te dis que c'est impossible ! Elle est dans un endroit hautement surveillé dans l'hôpital et est sous une quantité certaine de sédatifs. Crois-moi, il vaut mieux que tu ne la vois pas dans cet état.

— C'est ma soeur, je l'ai sous ma responsabilité depuis peu, essaye de comprendre ma détresse, je t'en prie. Son père vient de mourir, sa mère est en soins intensifs... et je suis déjà en train de tout foirer avec elle.

— Ma mère est morte quand j'avais trois ans. J'aurais aimé la voir avant qu'elle ne meure mais ça n'a pas été possible ; je sais  exactement ce que tu ressens ! Mais ta soeur a besoin de soins importants pour l'instant et ta présence risquerait de corrompre les résultats alors, pour la survie de ta soeur, laisse-la entre les mains des médecins.

Je bouillonnai intérieurement mais je savais qu'elle avait raison. Ça ne servait à rien d'être dans les pattes des médecins, je risquais simplement d'empirer son état.

Ce qui m'inquiétait le plus c'était la raison de ses crises. D'où venaient-elles ? J'avais bien une idée mais j'espérais que ce ne soit pas ça...

**
Hello !

Je vous poste ce chapitre avec du retard (comme d'habitude me direz-vous) mais je n'avais pas le courage d'attendre samedi prochain...

Le dernier chapitre n'a pas été beaucoup lu... voir pas du tout en fait, mais j'espère que celui-ci vous plaira tout de même ! Youna n'a pas beaucoup de chance en ce moment...

N'hésitez pas à me signaler votre présence par un petit vote ou un petit commentaire, ça fait toujours plaisir !

À bientôt tout le monde !

(Mon insta : w_anastia_
Pour ceux qui seraient intéressés par mon nouveau projet d'histoire, rendez-vous sur insta avec ce pseudo : wattpad_anastia_)

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