Matière 34.

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Elle ne pouvait qu'être désirable, à ce moment précis. Toute souriante, et dire que cela faisait trois jours qu'il n'avait pas embrassé ces belles lèvres et qu'il mourrait d'envie de recommencer.
Il ramena sa tête, vers lui, interrompant son observation.
À la minute où ses lèvres touchèrent les siennes, Gabriel perdit tout contrôle, cette envie s'était intensifiée. Le mafieux la serra contre lui, pour mieux la sentir, tel un grognement sorti de sa gorge. Il l'embrassa de baisers langoureux, où il rejeta sa tête, en arrière pour faire plus de prestance à ses baisers sur sa bouche. Il se décala d'elle pour lui faire, des baisers dans le cou pour en revenir à sa bouche, qu'il continua de dévorer sans relâche. Hope ferra son effort, pour ne pas pousser un gémissement. Les mains de Gabriel se crispèrent de désir, sur les hanches de Hope.

Il effectua ses baisers, comme s'il voulait marquer son territoire.

Il s'écarta, heureux de constater qu'elle avait les yeux fermés. Il lui fut un dernier baiser, sur le front, en reprenant le dessus sur lui-même, car il eut l'impression de ne pouvoir en être pleinement assouvi de l'embrasser. C'est la première fois qui se sentirent aussi faiblir de ces émotions.
Le soleil était sur le point de se coucher, il était temps pour eux de rentrer à la villa.

Hope n'était pas encore remise de ce qui venait de se passer, qu'il était déjà l'heure pour le diner. Elle arriva à la salle à manger... pour découvrir deux plats dégageant une odeur délicieuse. Elle qui croyait qu'il n'y avait personne sur cette île.

— Je n'avais remarqué qu'il y avait du personnel...

— Parce qu'il n'y en a pas...j'ai tout fait...

— Mais vous auriez pu m'appeler, au lieu de faire tout le travail.

— Je sais me débrouiller seul, Hope. Cela n'a pas été compliqué.

— Ce n'était pas pour, dire ça mais jamais, j'aurais cru que vous puissiez cuisiner.

— Je sais cuisiner, depuis longtemps maintenant. J'aime être indépendant du personnel et avoir de l'intimité.

— Donc on est vraiment seul alors. 

— Oui, ce n'était pas une blague, que je cherchais à faire...on l'est.

— Je le vois déjà...vous ne rigolez jamais par vos paroles. dit-elle en prenant sa fourchette.

— De cela que je tire mon magnifique pouvoir...

Hope, se rappela soudainement de nouveau de ces derniers mois, ce souvenirs douloureux avait tendance à la prendre au dépourvu changeant subitement son humeur.
Ce qui attira l'attention du mafieux.

— Tu songe à quoi ?

— Seulement a mes derniers, mois catastrophique et à miss, Jessel.

— C'est terminé, à présent, déclare-t-il d'une voix réconfortante. Miss Jessel est déjà en train de payer les conséquences.

— Que voulez-vous dire ?

— Elle est en train de plier bagage et de changer le nom de l'auteur de ton article. Tout va te revenir de droit. Je l'ai également forcé à dire la vérité au plus grand public. Tout le monde est au courant de ce qu'elle a fait. Toutes ces relations, son pouvoir tout ceci est en cendre.

— Et pour la photo, devant le supermarché, c'est elle qui en est la responsable...mais j'ai arrangé cela par ailleurs.

— Vous...avez fait tout cela pour moi ?, dit-elle étonner.

— Tu l'as mérité, tu as travaillé dur pour cela. C'était légitime.
Malgré tout l'effort qu'il a fait pour elle. Pour briser cette glace afin de s'approprier une relation plus que solide. Elle continuait de le vouvoyer sans relâche, sans prendre en compte, le pas en avant qu'il ait effectué pour elle,  un mur qu'elle a crée entre eux, parce qu'elle a peur ou par crainte de ne plus le voir comme un étranger, mais voir plus que cela, une chose profonde. Qui sera que la naissance d'une histoire tant attendue par lui.

Heart Hope. [ Lord Gabriel Wingrave ] Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin