Chapitre 5

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Point de vue d'Orion

J'ouvre les yeux ce matin, réveillé par le chant des oiseaux à l'extérieur. Je pousse un grognement qui vise à exprimer mon mécontentement, d'une manière quelque peu rhétorique puisque ces maudits démons ailés ne comprendront sûrement rien à rien. Je me tourne pour me mettre sur le dos et laisse sortir un petit cri de douleur à cause du joli trou que j'ai dans le torse.

Aïe, aïe, aïe..

Je passe délicatement mon doigt sur le bandage enroulé autour de mon torse, dans lequel je suis littéralement saucissonné, juste pour vérifier les dégâts. Je me décide à sortir de mon lit et je fais de mon mieux pour éviter de me faire mal, mais c'est compliqué.

Je marche à pieds nus sur le parquet, me dirigeant vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche bien méritée, je peux enfin retirer ce bandage qui plus est, il était temps..

Je rentre dans la salle de bain, fermant à double tour la porte derrière moi et j'enlève mon seul vêtement qu'est mon caleçon. Je prends une paire de ciseau et coupe le bandage afin de m'en libérer et je l'arrache comme un homme sexy, explosant sa chemise avant l'acte.

Je regrette instantanément ce choix stupide puisque je viens de m'arracher un point de suture.

Oups.

Fort heureusement, la plaie est déjà bien refermée, heureusement que je suis un alpha sinon j'aurai repeint la salle en rouge.. Je m'empresse d'aller sous la douche et j'ouvre le robinet, laissant une eau bien chaude me détendre.

Après m'être savonné et rincé, je sors de la douche et j'enroule une serviette autour de ma taille avant de me diriger devant mon miroir et de soigneusement sécher mes cheveux et de les peigner.

Je quitte la salle de bain pour aller dans mon dressing et prendre des affaires, je récupère un caleçon propre, un pantalon noir et une chemise blanche avant de retourner dans ma chambre.

Je laisse tomber ma serviette par terre, exposant d'ailleurs ma nudité à ces maudits oiseaux qui n'ont toujours pas fermé leur caquet et j'ouvre les rideaux, me brûlant la rétine par la même occasion.

Moi : Noooon, pas la lumière, je suis encore trop jeune pour traverser le tunnel..

Toc toc toc.

Gné ? J'entends la voix d'une femme derrière la porte mais je ne parviens pas à parfaitement distinguer les mots qui sortent de sa bouche.

Maman : Tant pis je rentre.

La porte s'ouvre.

Moi : Maman je suis à poil là, dis-je avant même qu'elle ne me voie.

Maman : Oh là là, je suis ta mère, c'est bon, t'es sorti de moi, je t'ai déjà vu tout nu, s'exclame-t-elle, depuis le couloir.

Moi : J'ai grandi entre temps..

Maman : Sinon, ta blessure ? Elle te fait encore mal ?

Moi : Non non, c'est bon, c'est encore très léger, dis-je en enfilant mon caleçon et mon pantalon.

Maman : Bon, très bien alors, au moins tu auras compris la leçon, il ne faut pas s'approcher des humains.. Surtout depuis que nous avons appris qu'ils se baladaient tous avec des armes, de vrais inconscients, ils risquent de s'en servir sur eux-mêmes plutôt que sur nous..

Je ne réponds pas à cette phrase puisque je ne veux pas vraiment en parler.

Moi : C'est bon je suis plus à poil, tu peux rentrer, dis-je en enfilant ma chemise.

UndecidedWhere stories live. Discover now