Pleurs de peine face aux pleurs de joie

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Couplet 1

Il y a ceux qui sont heureux de vivre,

Mais faut pas oublier ceux qui pleurent,

Faut pas oublier ceux qui n'font que survivre,

Faut pas oublier ceux qui attendent leur heure.

Il y a ceux qui marchent avec le plus beau des sourires,

Ils croisent cet enfant seul au bord de la route,

Ils croisent ce type qui boit sans trinquer à l'avenir

Ils croisent cette femme aspirée par ses doutes.

Devant la mer, certains voient son infinité,

Mais pas les pêcheurs qui voient une amante impossible,

Pas les marins paumés qui regrettent de savoir nager,

Pas ces clandestins à bord d'une croisière invisible.

En face du Soleil, on voit pas tous sa lumière,

Certains sont éblouis, le trouvent hypocrite,

Car s'il rayonne et réchauffe la Terre,

Passé 22h, le Soleil a ses limites.

Pré-refrain

Approche petit, observe mon monde,

Celui où la misère se cache dans le noir,

Aller petite, regarde comme ça abonde,

De pleurs, de rires, de tristesses et d'espoirs !

Tous, venez, dans ce monde de visages,

Regarder ces gens marcher à contre-sens,

Perché près du Soleil on observe le paysage

D'une foule cosmopolite qui parle et qui pense.

Refrain

Personne lambda dans ce monde de dilemmes,

Qui dois-je suivre ? Vers qui dois-je aller ?

Vers ceux enfermés dans leurs problèmes,

Ou vers ceux qui, inconscients, rient à volonté.

Pleurer avec les uns, rire avec les autres,

Se rendre compte qu'on peut sourire sans vie parfaite,

Se rendre compte qu'on peut pleurer de temps à autre,

Si c'est pour faire disparaître les troubles de notre tête.

Couplet 2

Il y a ceux qui vivent dans une tragédie,

Mais faut pas oublier ceux qui rient aux éclats,

Faut pas oublier dans l'ombre tous ceux qui sourient,

Faut pas oublier ceux qui aident, discrètement ou pas.

Il y a ceux qui marchent seul, broyant du noir,

Ils croisent ce couple, mains entrelacées,

Ils croisent cet enfant sautillant sur le trottoir,

Ils croisent cette femme, casque sur les oreilles en train de chanter.

Face à la mer, certains y voient les noyades,

Mais pas les familles qui construisent un conte de sable,

Pas ces amis s'arrêtant pendant leur promenade,

Pas ce vieil homme qui y voit le début d'une fable.

En face de la lune, on a pas tous peur de la nuit,

Certains sont absorbés par sa beauté céleste,

Bien qu'elle guide les loups et réveille les esprits,

On ne peut oublier que c'est sa lumière qui nous berce.

Sourires hypocrites face aux sourires sincères

Pleurs de peine face aux pleurs de joie,

Un air de musique qui nous hante, qui nous perd,

Des nouvelles qui renforcent ou qui cassent la voix,

Qu'il soit plein ou vide je renverse le verre,

En rire ou en pleurer, il vaut mieux faire les deux,

Pas de bon ou de mauvais côté, je vois les choses entières,

La vie en rose, broyer du noir, moi je repeins tout en bleu.

Pré-refrain

Approche petit, observe mon monde,

Où parfois les plaintes cachent le bonheur,

Aller petite, regarde comme ça abonde,

De fiertés, de remords, de soulagements et d'erreurs !

Tous, venez, dans ce monde d'émotions,

Regarder ces gens aller sans but précis,

Du haut de la lune, on entend monter les sons

Des voix de ces enfants plongés dans leurs rêveries.

Refrain

Personne lambda dans ce monde de dilemmes,

Qui dois-je suivre ? Vers qui dois-je aller ?

Vers ceux enfermés dans leurs problèmes,

Ou vers ceux qui, inconscients, rient à volonté.

Pleurer avec les uns, rire avec les autres,

Se rendre compte qu'on peut sourire sans vie parfaite,

Se rendre compte qu'on peut pleurer de temps à autre,

Si c'est pour faire disparaître les troubles de notre tête.


                                                                                                  —willen

Au Boulevard des ParoliersWhere stories live. Discover now