l'ange déchu

chapitre 6

thomas était assis en sous vêtements sur le rebord de la baignoire. il était épuisé mais se forçait à rester éveillé car quand ses yeux se fermaient, sa tête tournait affreusement. il attendait patiemment newt. il avait obéis après son départ. il avait enlevé ses vêtements et c'était assis. il se sentait terriblement seul dans cette salle de bain. le brun n'attendait que le retour de newt. la porte s'ouvrit et le blond apparu. au fond de lui, thomas avait eu peur que newt ne revienne pas; qu'il l'abandonne comme il le faisait après l'avoir frappé et humilié.

newt ferma la porte derrière lui en tournant le verrou et posa ses yeux sur thomas. le brun avait l'air si vulnérable. newt laissa ses yeux descendre sur le corps de thomas et instantanément son membre se durcit. il le désirait tout entier. l'alcool en lui l'empêchait de résister autant qu'habituellement. il préférait transformer son attirance en violence, c'était plus simple que de l'assumer. il inspira profondément, regarda thomas dans les yeux et s'approcha de lui. il lui donna les vêtements et remarqua ses cuisses. son sang ne fit qu'un tour. stupéfié, il se sentit bouillonner de colère, des sueurs froides l'envelopper, et sa respiration devenir irrégulière.

thomas le regardait avec le même regard vide qu'avant qu'il vomisse. il s'était coupé le matin même alors certaine marques étaient encore brillantes et rouges écarlates. newt avait envie de lui hurler dessus, de lui assener autant que coups qu'il faudrait pour qu'il arrête ce qu'il se faisait subir. pourtant, son visage restait de marbre. il s'alluma une cigarette et resta debout devant thomas qui le fixait en attendant que le blond parle. newt était fou de rage et d'excitation. voir thomas à la hauteur de son membre lui donnait un érection atroce mais ses cuisses découpait le mettaient dans une colère terrible. il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. il aurait presque voulu s'enfuir de la pièce mais il avait devant lui son désir le plus profond, le plus sombre, son fantasme interdit qui le rendait fou de rage.

«- habille toi. ordonna newt, bien qu'il aurait préféré continuer de voir thomas ainsi.

thomas ne bougea pas. il continuait de regarder newt. il l'avait toujours trouvé très beau. aussi beau qu'un ange. l'ange déchu s'amusait-il à penser. ce lucifer avait un charme irrésistible et insolent. mais thomas le craignait tant que newt n'était plus qu'un cauchemar ambulant pour lui.

-allez habille toi. répéta newt. thomas ne bougea pas et continuait de regarder le blond.

-je te dégoûte vraiment ? demanda calmement thomas. un long silence suivit sa question.

-bien sûr. répondit finalement newt après avoir soufflé sa fumée.

-pourquoi t'es là alors ?

-parce que tu me fais pitié. souffla newt. il prit le tee shirt et fit passer la tête de thomas par le col.

thomas leva les bras pour laisser le blond lui enfiler les manches.

-je ne te crois pas. thomas était toujours en état d'ivresse et ne contrôlait pas les mots qui sortaient de sa bouche.

-ferme la. si tu étais sobre je t'en aurais bien mis une.

thomas le regarda et se mit à sourire. le corps de newt bouillonnait d'excitation.

-appelle moi thomas encore une fois.

newt ne répondit pas. il s'accroupit devant thomas et fit passer ses pieds dans le pantalon.

-lève toi. ordonna-t-il, ignorant la remarque de newt.

thomas vacilla en se levant et s'accrocha à la veste du blond pour tenir debout. les mains tremblantes, newt remonta la braguette du pantalon du brun. thomas n'avait jamais été aussi proche de lui et ses mains avaient frôlé son membre qu'il désirait tant. il voulait se foutre une baffe pour se réveiller et arrêter de languir sur ce garçon qu'il devait détester

-appelle moi thomas. » souffla le brun. newt put sentir son souffle contre son visage.

le blond le fixa intensément. il avait envie de lui sauter dessus mais l'alcool et la drogue redescendaient doucement. il enleva les mains de thomas de sa veste et s'appuya sur le lavabo pour commencer à se rouler un joint. le brun le regarda faire silencieusement. il finit son travail et alluma le bâton magique. le blond dit à thomas qu'il était temps qu'il aille se reposer alors ils allèrent dans une chambre près de la salle de bain. un couple s'y trouvait déjà mais newt les fit rapidement partir. thomas s'écroula sur le lit pendant que newt s'assit sur le matelas, le dos collé au mur. il fumait silencieusement, sans regarder thomas, qui le fixant intensément. le brun se mit sur le dos et tendit la main vers newt pour avoir le joint. le blond lui jeta un regard et lui donna.

« -pourquoi tu t'occupes de moi comme ça ?

-je te l'ai dis. tu me fais pitié.

-frappe moi alors. newt haussa les sourcils en tournant la tête vers lui. frappe moi, newt.

le blond frémit quand thomas prononça son prénom. il s'était assis face à lui et le fixait en fumant.

-arrête de dire n'importe quoi, edison. t'es complètement défoncé.

-frappe moi je t'ai dis. répliqua thomas sur de lui.

-d'habitude c'est l'inverse que tu demandes.

-frappe moi. répéta le brun.

-arrête ça, je te dis. newt commençait à perdre patience.

-si je te fais pitié, si je te dégoûte autant, mets moi ton poing dans la gueule, merde ! s'énerva thomas. il essayait de comprendre, de tester newt, de le pousser à ses limites.

le blond sauta sur thomas et lui attrapa ma gorge d'une main ferme.

-c'est pas parce que j'ai été gentil avec toi ce soir que tu peux jouer au con avec moi edison. lui cracha-t-il. des coups je t'en ai déjà mis assez pour le moment. c'est pas parce que je ne te fais rien ce soir que je ne vais pas recommencer. soit au moins content que je t'ai sauvé le cul en empêchant ben de monter te voir.

-t'as fais ça ? les yeux surpris de thomas pétillaient.

newt souffla en le lâchant. il se remit dans sa position initiale en arrachant le joint des mains de thomas.

-dors maintenant. »

thomas obéit bien qu'il fut consterné par ce que venait de lui avouer newt. son comportement était si étrange, si improbable et malgré l'alcool qui coulait encore dans son sang, thomas se rendait compte de l'étrange attitude du blond. de façon pudique il s'assit dos au blond, alors que c'était lui qui l'avait habillé, et enleva son pantalon. il se glissa sous la couette. newt continuait de fumer en regardant thomas s'endormir tranquillement.