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Mon père et moi venons  d’arriver dans la grande ville de New York. La ville, le soleil et les mentalités, tout cela me plaît énormément. Aucuns jugement, aucunes gêne. La liberté d’être qui on est sans risquer de s'attirer les foudres des passants. Rien que ce détail fait que j'adore cette ville. Nous arrivons de Busan en Corée et qu'on se le dise, les mentalités là-bas, sont très loin d’être aussi ouvertes. Il faut dire que j'ai de très mauvais souvenirs de ma ville natale et que je ne suis pas sûr de pouvoir l’appréciée à sa juste valeur.

Ici, j’ai trouvé un équilibre et un travail dans une des boîte de communication les plus réputée de l’état : la Golden Corp. Rien que sont nom m’a fait rêver d'innombrables fois. Cette boîte gère la publicité et la communication, dans tout les médias, des plus grandes entreprises du pays et  à l’international. Juste passer les porte de cet empire nous rappel combien nous sommes tout petits.

Pour un roughman comme moi, c’est une bénédiction. Qu’est-ce qu’un roughman ? Comment dire… ? Mon travail consiste à décortiquer les demandes des clients, pas toujours très claires il faut le dire, et les coucher sur papier. Pour faire simple, je suis l’intermédiaire entre le cerveau du client et l'esquisse de pub, d’affiche, de tract ou tout autre support demandé. C’est assez galvanisant, car même si les clients sont assez directif dans leurs demandes, j’ai toujours une certaines liberté d’imagination et de créativité. Et ce n’est pas mon collègue graphiste qui va s’en plaindre. Mon TaeTae, adore me taquiner sur mes idées parfois trop … irréalistes. Ce mec est un amour mais c’est un boulet avec les femmes. Je ne sais pas comment il fait pour en amener autant dans son lit et être encore célibataire. Un vrai romantique macho. Oui-oui ! C’est possible les deux dans un même corps.
Il faudrait que je demande à Hoby si son cas est désespéré ou s’il le fait exprès.

Hosoek Jung, dit Hoby, est un des secrétaire comptable de la boite. Il fait partie d’une grande équipe dirigée par une petite bonne femme rondouillarde à lunettes dont je ne me souvient jamais du nom et qui lui fait un rentre dedans incroyable. C’est un ami précieux et totalement déjanté. Le genre à venir en plein milieu d’une journée de boulot complètement excité pour vous offrir des places de concert dont vous ignoriez l’existence. Mon genre à moi, c’est plutôt muffins au chocolat maison, mais chacun son truc, hein ! Je l’adore comme il est. Nous nous sommes rencontrés lors de ma première journée de travail. Je lui suis rentré dedans avec mon gobelet de café et il a éclaté de rire en disant qu’il avait fait la même bourde son premier jour. Après ça, je l’ai invité à déjeuner pour me faire pardonner et depuis nous sommes inséparables.

Aujourd’hui j’arrive en chantonnant. Je me suis levé tôt et j’ai donc eu tout loisir de me pomponner avant le début de ma journée. J’arrive en salle de pose et essaye machinalement de faire sortir du café de l’engin de malheur qui nous sert de machine à café. Je peste à voix haute et m’en mord les doigts quand, du coin de l’œil, je vois débarquer notre Jenny international.

- Park ! Quand vous aurez fini de maltraiter le matériel, vous pourrez, peut-être, commencer votre journée de travail. Quoi que ! Quand on voit votre dextérité à manier notre pauvre machine à café, il ne vaut peut-être mieux pas que vous vous approchiez d’un ordinateur pour notre sécurité à tous.

Peste de Jenny « Lagarce ». Un jour, je vais lui voler dans les plumes au risque de rebondir sur ses énormes boobs  sur-gonflés et finir sur la lune. J’aurai le bonheur d’emporter un morceau de son sourire de garce mal-léchée entre mes ongles. Et un bonjour, connasse ! Elle a dû oublier ses bonnes manières chez son chirurgien plastique qui, lui, doit faire fortune avec une patiente comme elle.

- Mademoiselle Kim, bonjour à vous aussi. Si la machine à café voulait bien coopérer, je serais déjà à mon poste. Et vous ? Quand regagnez-vous le votre ?

Golden CorpWhere stories live. Discover now