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⁺‧₊˚ ཐི⋆♱⋆ཋྀ ˚₊‧⁺
𝐀𝐋𝐄𝐗𝐄𝐈
Je reste figé un instant, encore sous le choc des paroles de Tiana. Autour de moi, la musique bat son plein et les lumières dansent, mais je ne perçois plus rien de cette ambiance festive. Il faut que je la rattrape et que je comprenne ce qu'il se passe. Je me faufile à travers la foule, bousculant quelques personnes au passage, mais je m'en fiche.
Arrivé dehors, l'air frais de la nuit me saisit. Je scrute la rue à la recherche de Tiana, puis je l'aperçois à quelques mètres, marchant rapidement
— Tiana ! attends !
Elle se retourne brusquement, ses yeux lançant des éclairs.
— Quoi, Alexeï ? Qu'est-ce que tu veux encore ?
Je m'approche d'elle, essoufflé par ma course.
— Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu es en colère ? Je comprends pas.
Elle secoue la tête, un mélange de déception et de colère dans ses yeux.
— Tu comprends pas ? Vraiment ? Je t'ai vu, Alexeï. Je t'ai vu avec Cassandra dans le coin fumeur. Tu penses que je suis aveugle ? Vous étiez collés l'un à l'autre, elle t'embrassait presque. Tu sais quoi, tu m'écœures.
— Mais... Quoi ?
— Arrête un peu de jouer les innocents Alexeï ! J'ai compris ton petit jeu stupide, tu te colles à moi et tu me fais ton numéro débile de don juan et ensuite tu vas te coller à ta petite russe, je suis pas une.. Je suis pas une salope.
— J'ai jamais dit que t'étais une salope Tiana. Puis.. elle est polonaise.
— Peu importe ! Je rentre, elle fait demi-tour.
— Ti, attend !
Je l'a rattrape et me met devant elle pour l'empêcher d'avancer, elle soupire et croise les bras en me toisant de haut en bas. Elle est un vicieuse, mais crois-moi y'a rien avec elle...
— De toute façon tu fais c'que tu veux, on se doit rien.
Elle tente de me passer à côté de moi, mais je me mets face à elle. Elle soupire bruyamment.
— Dégage Alexeï.
— Putain mais tu vas pas gâché la soirée à cause de d'une bouffonne comme elle ! Je t'ai dit qu'elle l'a fait exprès, c'est un serpent cette meuf, elle a fait pour te rendre jalouse, mais je m'en fou d'elle ! Faut que tu l'comprennes Tiana.
Je sens qu'elle commence tout doucement à baisser sa garde, mais elle n'en demeure pas moins furieuse.
— Pourquoi je te croirais ? Tu pourrais me dire n'importe quoi pour te tirer d'affaire.
