07- harceleur

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Deux semaines de cours passèrent, et mon salon ainsi que ma chambre étaient remplit de bouquet de fleurs.

Je vous laisse deviner le comment du pourquoi.

Quelqu'un sonna à la porte, encore.

-tu sais que je peux appeler la police pour acte d'harcèlement? dis-je en ouvrant la porte.

oikawa: c'est pas ça qui va m'arrêter hein et tu le sais très bien.

-non mais là c'est trop pourquoi tu forces autant?

oikawa: toujours la même raison.

Je soupirai d'agacement. Ces bêtises m'exaspère et peuvent créer des problèmes entre mon copain et moi.

Je ne lui ai pas parlé du retour d'oikawa, et de ses nombreuses visites au seuil de ma porte.

Et les bouquets se multiplient de jour en jour, car, il m'en apporté chaque jour.
Même en les refusant, il l'es laissés sur le paillasson, et je pense avoir trop bon cœur pour les jeter.

Je pense qu'il est temps de mettre un terme à tout ça. Après avoir longuement réfléchi, il faudrait peut être qu'on éclaircisse certaines choses de manière à tirer un trait sur le passé.

-bon écoute on va discuter, tu as gagné.

oikawa: OUI!!! on descend se poser dans un café?

-quoi? non non on va discuter ici maintenant.

oikawa: non non on va se poser!

-mais tu te fous de moi? déjà que j'accepte d'avoir une discussion avec toi, mais en plus tu fais le difficile?

oikawa: oui.

-laisse tomber alors, aurevoir, affirmai-je en fermant la porte une nouvelle fois.

« je sais que tu ne veux plus me parler, mais je reste disponible toute ma vie si tu en as besoin. »

Ce fut les mots que j'entendis chuchoter à travers la porte.

Et pourtant, une vingtaine de minutes plus tard, je recouvris la porte, de manière à récupérer les fleurs, encore une fois.

Mais à ma plus grande surprise, il était encore là.

-je hein?

oikawa: tu viens de créer un antagoniste je vais rester là jusqu'à qu'on parle un point c'est tout!

Je ne pus m'empêcher de rire.

-oikawa il est vingt trois heures...

oikawa: ah non mais je ne vais pas bouger.

-bon entre...

oikawa: ENFIN! crit-il en levant ses bras.

-cris pas, ma colocataire dort dans sa chambre!

oikawa: okay désolée, s'excusa t-il.

Je lui proposa de s'asseoir sur le canapé, ensuite je pris une chaise et m'assieds en face de la table basse, afin de garder une certaine proximité.

Nous nous parlions donc face à face.

-alors, qu'est ce que tu deviens?

Même si mon état mental n'était pas à son prime, je me sentais prête à discuter avec lui, à avoir cette fameuse discussion.

oikawa: écoute, humm...comme prévue je suis parti en argentine, j'ai été formé pendant deux ans.

-félicitation, dis-je avec un léger sourire.

obsession |tome 2 oik.Where stories live. Discover now