Mon alpha, ex-militaire

Chapitre 2: Inquiétude

PDV DREGAN

>Samedi 21 Juillet, chez Dregan BARNEY, dans la chambre parentale, 21:39

- J'ai lu ta lettre. M'annonce mon oméga. Quand tu étais avec Ewan tout à l'heure, après qu'il soit entré dans la chambre sans toquer.

- Je voulais t'écrire une dernière lettre pour mettre un terme à ces années difficiles pour toi.

- Je pense que ça l'a été aussi pour toi, non?

- Moins que toi.

- Dregan..

- Ça va, j'ai réussi à m'en remettre.

Il me regarde, incertain.

- Je vais bien. Comme je l'ai dit dans la lettre, je suis là pour vous, maintenant. Repose-toi sur moi.

- Mais je suis là si tu as besoin, Dregan.

- Je sais, mais tout va bien.

J'embrasse son front.

- Tu as pris ton traitement ?

- Oui. Répond-il.

Je caresse sa joue tandis qu'il pose sa main sur mon poignet.

- Dregan?

- Hmm?

- Je veux que nous reprenions là où nous en étions en début d'après-midi. Me demande-t-il.

Je souris.

- Avec plaisir. Réponds-je avant de l'embrasser.

>Dimanche 22 juillet, dans la chambre parentale, 04:20

Je me lève du lit, récupère un pull que j'avais posé la veille sur la commode puis je sors de la chambre en faisant attention à ne pas réveiller Hiro.

Je vais dans la cuisine pour faire couler du café dans la cafetière et une fois la machine en route, je vais à l'étage pour voir la chambre de mes deux futurs enfants.

Dans quelques jours ils seront là. Je pourrais enfin les voir et les tenir contre moi.

Je fais le tour de la chambre, ouvre les tiroirs des deux commodes ainsi que les portes de l'armoire. Ils ont déjà tout pris.

Après avoir fait le tour, je sors de la chambre et vais dans celle d'Ewan.
Je m'approche du lit mais Ewan doit sûrement sentir ma présence car il se réveille.

- Papa? M'appelle-t-il.

- Ce n'est rien, rendors-toi. Je venais juste voir si tout allait bien. Dis-je en chuchotant.

Je me penche pour embrasser son front puis sors de la chambre.

Je retourne au rez-de-chaussée puis je vais dans la cuisine pour me servir une tasse de café.

Je vais ensuite dans le salon pour me rendre sur la terrasse afin de prendre l'air.

>06:12

Alors que je somnole sur le transat, je me fais couvrir d'un plaid. Je redresse la tête et vois Hiro.

- Tu ne devrais pas être debout à cette heure-ci, ni dehors par ce temps. Lui dis-je.

- Et toi, alors? M'accuse-t-il.

Je me lève puis pose le plaid sur ses épaules.

- Rentrons. Dis-je avant de poser un baiser sur son front.