Chapitre 4: L'air ailleurs

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PDV HIRO

>Samedi 29 juillet, chez Dregan BARNEY, dans la chambre parentale, 06:13

Nous nous réveillons pour la énième fois à cause des jumeaux.

- Il est quelle heure ? Demande Dregan en se redressant.

- Reste dormir, Dregan.

- Quoi? Non.

- Dregan.

Je mets un gilet, prends mon téléphone que je mets dans ma poche de gilet puis je vais voir les jumeaux dans leur chambre.

Quand j'arrive dans la chambre, seul Elouen pleure, ce qui m'arrange.
Je le prends donc en premier et vais dans la cuisine. Je prépare le biberon puis pendant qu'il chauffe, j'essaye de le calmer un peu en le berçant.

PDV DREGAN

J'entre dans la cuisine avec Edern dans mes bras.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandé-je pour savoir la cause de son petit élan d'agacement de tout à l'heure.

- Tu te souviens de rien?

- Me souvenir de quoi?

- De ton cauchemar.

Je fronce les sourcils.

- T'es sûr ?

- Tu pleurais et tu disais « désolé ».

- C'est la seule nuit où ça arrive. Je ne me souviens pas d'avoir fait un cauchemar mais pour les autres nuits, il n'y a rien eu. Assuré-je.

- Je te fais confiance, Dregan. Mais nous avons les jumeaux, à présent, alors si ça continue et que ton état se dégrade, tu vas consulter, compris ?

- Oui.

Une fois, mon père m'a parlé, un soir après que ma mère soit parti chez sa meilleure amie pour dormir suite à une grosse dispute entre eux deux; mon père m'a dit que son tort dans cette histoire était d'avoir contredit ma mère alors qu'elle n'était même pas énervé contre lui à la base.

Là, Hiro est un peu remonté et contre moi, alors autant que je me range de son côté et puis je sais qu'il a raison.

- Quoi? Lui demandé-je alors qu'il me fixe, suspicieux.

- C'était trop facile. Dit-il en partant avec Elouen.

Pourquoi mes parents ont dû partir si tôt ? Ils m'auraient encore appris beaucoup de chose et ils auraient pu rencontrer leurs petits-enfants.

Hiro aurait dû avoir des parents comme les miens.

Quand le biberon pour Edern est prêt, je vais dans le salon et m'assieds à côté de Hiro.

- Quand ils auront mangé, retourne te coucher. Me dit-il. Je ne vais pas réussir à me rendormir à nouveau.

- Moi non plus, il est tard.

- Il est quoi?

- Pour moi.

Il roule des yeux, mi-amusé.

Je pense que cette histoire de cauchemar passera avec le temps, entre mes nuits courtes et devoir s'occuper des deux bébés, je vais fatiguer et mon esprit n'aura pas le courage de travailler quand je dormirai donc adieu les cauchemars. Je n'aurais pas besoin de consulter un quelconque psychologue, finalement.

Une fois que les bébés ont fini leur biberon et qu'ils ont digéré un minimum, nous les mettons dans le berceau double.

Mon téléphone vibre dans ma poche de pulls. Je le sors et vois que c'est un message de mon meilleur ami.

Mon alpha, ex-militaire Where stories live. Discover now