Un parfum sans odeur
Se transforme en rôdeur
Dans un cœur-bouteille
Fermé sur lui, sans jour-merveil.Une odeur neutre
Qui teriffie et qui feutre
L'âme, met la joie
Dans un sourd effroi.Un effluve diable
Est un souvenir indomptable.
Ton parfum, ton odeur, ta fragrance
Raison de ma déraison. Ton absenceEst une mélodie assourdissante
Dans ma pensée errante.
Mais quand viendra ton ombre
Avec moi jouer et rire à l'ombre,Je resterais beau
Et me collerais à ta peau
Comme une laine fidèle
Qui toujours, repoussent d'elle !...FONSECO
