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CHAPITRE VINGT-QUATRE

Personne ne sait ce que ça fait d'être le mauvais gars, d'être le gars triste derrière des yeux bleus.

Personne ne sait ce que ça fait d'être le mauvais gars, d'être le gars triste derrière des yeux bleus

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Gojo était assis sur son lit, le regard fixé sur le paysage au-delà de la fenêtre.

« Quand je t'ai amené dans ce monde pour la première fois, t'avais l'air si sereine dans mes bras. » sa voix était teintée de regret. « Mais en réalité, tu étouffais ? Est-ce que tu souffrais trop ? »

« Depuis que je t'ai sauvé de la plage, je connais chaque centimètre de toi. » a-t-il poursuivi, ses paroles empreintes de tristesse.

« Ta respiration, ton corps, même la petite fissure dans ton cœur bordé de fer. Il n'y a pas une seule partie de toi que je n'ai pas touchée. Tu es à moi. J'en étais si sûr. »

Il fit une pause.

« Tu ne vas nulle part maintenant, comme je le voulais. Tu m'attends toute la journée, en pensant à chacun de mes mots et de mes actions. Même si je te laissais partir, tu resterais, juste comme ça. Tu restes à moi. » sa voix était lourde de doute.

« Mais c'est le problème. » continua-t-il, son ton s'adoucissait. « Tu n'as jamais vraiment été à moi depuis le début. »

Il baissa les yeux sur ses mains, froides et immaculées.

« C'est comme si j'avais pénétré dans l'obscurité, essayant de m'accrocher à quelque chose que je n'ai jamais pu vraiment saisir. » songea-t-il, d'une frustration palpable. « Qu'est-ce que je peux dire maintenant ? »

« Je n'ai remarqué le changement de saison qu'à travers ton choix de vêtements. » admit Gojo, la voix teintée de passion.

« Quand ton pied sort de la couverture, je peux sentir sa chaleur dans ma main. J'écoute ton cœur battre comme si c'était la plus belle musique, et quand je marche dans la rue, je ne peux m'empêcher d'inspirer, comme si j'essayais de capturer ton odeur. »

Sa vulnérabilité est devenue plus évidente.

« Je pense à toi tout le temps. » avoua-t-il, la voix brisée.

« Merde. » marmonna-t-il en enfouissant son visage dans ses paumes. « Par où je peux commencer pour résoudre ce problème ? Comment je peux admettre que quelque part en cours de route, j'ai commencé à vouloir autre chose de ta part ? » Ses paroles pesaient lourd dans l'air.

« Ce n'est pas tout ce que je voulais qu'on soit. »

« Même si je trouvais une excuse absurde pour te garder... Est-ce que ça changera un jour le fait que, pour toi, je ne suis rien de moins que l'incarnation de l'enfer ? »

𝐃𝐄𝐁𝐓 - gojo satoru (Traduction FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant