Chapitre 14

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Ça fait un moment que je n'ai pas écrit, j'espère que ça n'a pas trop changé haha- Et que l'attente en aura valu la chandelle ! Ma fiction n'est pas en ''mature" alors je ne sais pas si j'ai le droit de faire un lemon ugh...à voir si je la bascule de catégorie plus tard, mais je peux très bien faire un petit truc spicy et laisser votre imagination déborder i guess? Il y a une petite ref à un shojo dans ce chapitre, celles qui l'ont vous êtes des goats.

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Tu-dum...Tu-dum...Tu-dum...

Seuls les échos de mon cœur résonnent dans la pièce. Mon pouls ne semble pas vouloir reprendre un bpm convenable alors que j'attends patiemment, la fenêtre de mon balcon ouverte comme me l'avait suggéré le héros masqué. Pourquoi est-ce que je l'écoute ? Pourquoi est-ce que la chaleur de mes joues semble croître alors que les minutes passent ? Il ne viendra pas, pas vrai ? Qu'est-ce que j'attends de lui, après tout ? Je me retourne pour regarder mon appartement déjà rangé une trentaine de fois ; rien pour m'aider à combler l'ennui à part mon téléphone balancé aléatoirement sur mon lit.

J'entends un étrange son métallique derrière moi, de clochette je dirais même. Finalement l'attente est rompue par un bruit sourd, répété, contre le carreau de ma fenêtre. Je me retourne pour voir le blond mystérieux annoncer sa présence, un air impassible sur le visage. Nous nous regardons pendant de longues secondes avant que j'articule la première.

— Tu...tu es venu, ai-je osé nerveusement.

— Je t'ai dit que je viendrais, affirme-t-il en courbant la commissure de ses lèvres.

L'avait-il réellement dit ? Plus ou moins. Je m'étais laissée prendre au jeu, risquant d'être déçu...mais même si mille et une questions me viennent en tête, aucune ne veut dépasser mes cette barrière invisible pour prendre forme. C'est finalement le superhéros qui parle, s'approchant afin d'être à une distance plus naturelle pour une discussion.

— Désolé, fit-il simplement, je n'aurais pas dû t'embrasser comme ça. Il marque un temps de pause avant de reprendre. Et je n'aurais pas dû te dire ce que je t'ai dit après l'avoir fait.

Une moue se forme sur mon visage, douloureuse, en me rappelant les paroles du garçon. Je prends une bonne inspiration avant de me lancer à mon tour.

— Je n'embrasse pas quelqu'un à cause de l'ambiance ou parce que ça m'amuse...j'ai relevé la tête, déterminée. Si tu veux jouer avec quelqu'un, je pense que je ne suis pas la bonne personne.

Mon cœur me fait mal, car j'ai encore cette sensation de perte qui ne disparait pas. Comment est-ce que j'avais pu m'attacher à deux personnes à ce point alors que je les connais à peine ? Je suis complètement abrutie ou quoi ? On dirait presque que j'ai un type spécial à ce rythme...J'ai vu Chat Noir ouvrir la bouche avant de la refermée. Quelque chose le contrarie, je peux le voir dans ses prunelles. Il marche alors furieusement vers moi tout en soupirant bruyamment, comme pour se calmer. Dans un réflexe, je recule contre le mur pour essayer de garder une distance de sécurité ; rapidement évincé par le mètre quatre-vingt devant moi. Ma tête est toujours relevée, plus hésitante, pour ne pas paraître plus faible que je ne le suis déjà. Ses yeux à lui sont fermés de secondes, jusqu'à ce que je puisse apercevoir ses iris verts de nouveau. Il se penche alors doucement...doucement...jusqu'à ce que je recule ma tête, désormais pressée contre le mur comme si je voulais m'y fondre.

— Q-Q-Qu'est-ce que tu fais? balbutiai-je.

— Je peux ? demande-t-il dans un susurre une fois nos visages à quelques centimètres.

— B-Bien sûr que non ? Tu n'as pas entendu ce que j'ai dit ?

J'essaye de ne pas briser le contact malgré mon regard fuyant et mes joues cramoisies. Il passe sa main griffue dans mes cheveux, replaçant l'une des mèches derrière mon oreille et posant sa main sur ma joue.

— Laisse-moi te montrer quelque chose, continue-t-il de susurrer comme s'il savait que sa voix s'incrustait dans ma moelle épinière.

— Non, insistais-je en regardant maintenant sa clochette pour fuir son regard. Arrête de jouer avec moi.

Sa deuxième main vient alors se poser sous mon menton, exerçant une légère pression pour relever ma tête et que nos regards se plongent de nouveau l'un dans l'autre.

— Je ne veux pas jouer avec toi. Laisse-moi te montrer la différence.

J'arque un sourcil, ne comprenant pas vraiment ce qu'il voulait me montrer. Il reprend donc sa course intrusive devant ma confusion.

— Donc, je peux ? fit-il une nouvelle fois.

Comme prise de curiosité et bien trop faible face à la situation, je ne peux que prier que mon cœur ne lâche pas en route. J'hoche timidement la tête, et il ne lui en faut pas plus pour que nos lèvres ne se frôlent sans vraiment se toucher.

— Ça, c'est comment j'embrasse une femme avec qui je m'amuse.

Il m'embrasse alors soudainement, sensuellement, et je manque rapidement d'air. Sa langue s'introduit par surprise devant mon état second, et je n'ai pas le temps de penser à autre chose. Ses mains descendent au niveau de mes hanches et le baiser paraît étrangement agressif. Il finit par le rompre après quelques secondes, et je reprends difficilement ma respiration. Une fois calmé, il parle de nouveau.

— Ça, c'est comment j'embrasse une femme qui me plaît.

Il retourne à l'assaut, mais ses mains cette fois se placent dans mon dos pour me rapprocher de lui. Ses gestes sont plus doux, toujours ce brin sensuel et taquin, mais sans vouloir me brusquer cette fois-ci. Il est étrangement similaire à celui fait dans la ruelle...et je finis par me prêter au jeu, accrochant cette fois mes mains autour de son cou. Est-ce une erreur ? C'est...juste encore un jeu non ? Après cette réflexion, il rompt une nouvelle fois le baiser. J'esquive toujours son regard, alors que je sens ses émeraudes me fixer.

— Et ça, c'est comment j'ai envie de t'embrasser, toi.

D'un mouvement plus hésitant, son regard toujours à la recherche du mien, il s'approche de mes lèvres, les effleurant à peine, comme pour me demander l'autorisation. Je ferme les yeux et je presse mes lèvres contre les siennes. Je sens un petit sourire contre elles, mais j'essaye de ne pas penser à la récompense que je viens d'offrir à l'ego du matou. L'une de ses mains se place sur ma hanche, puis l'autre dans mon cou, son pouce caressant ma joue. Le baiser bien que doux me donne encore plus chaud et ses à ce moment que je sens sa langue demander accès à la mienne. Sans trop réfléchir aux conséquences, j'entrouvre mes lèvres et une danse enflammée recommence. Moins agressive. Plus entraînante. Mon dos s'arque naturellement pour rapprocher mon corps du sien. 

Rapidement, sans lâcher ma bouche, il passe ses mains sous mes fesses pour me soulever dans ses bras. Ayant compris le mouvement, j'enroule mes jambes et mes bras autour de lui. Je ferme les yeux pour profiter de l'instant jusqu'à ce que je me sente basculer en arrière, bien que maintenu fermement pour ne pas me blesser, comme si j'étais trop fragile pour toucher le matelas. Il finit par rompre le baiser à ce moment, en j'ouvre les yeux pour le regarder. J'ai l'impression d'être à la fois en face d'une bête sauvage, et à la fois en face d'un félin apprivoisé. Il caresse ma joue avant de relever sa tête pour embrasser mon front tendrement.

— Bonne nuit, chère demoiselle.

Il poke (oui.) mon nez doucement à l'aide de sa griffe et tourne les talons, reprenant le chemin de ma fenêtre. Je suis encore pétrifiée sur le lit. Je suis en train de digérer ce qu'il vient de se passer. Qu'est-ce que ça veut dire ?! Je me relève, comme si mon corps venait de recevoir un choc électrique. Mais il était déjà parti, me laissant seule avec cette boule au ventre et encore plus de questions que la veille. J'attrape un oreiller et je le prends dans mes bras, enfouissant ma tête dedans.

— Idiot...

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⏰ Letzte Aktualisierung: Apr 08 ⏰

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[Chat noir x Reader] - Une fille ordinaire.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt