𝐋'𝐄𝐅𝐅𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐏𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍. [Eren x OC]

𝓒hapitre 25.

               — EREN !

Une bourrasque brune s'écrase contre ma silhouette et s'agrippe à ma nuque. Je la sens se crisper, s'accrocher comme si elle n'acceptait plus d'être séparée de moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Mikasa est toujours aussi émotive lorsqu'il s'agit de moi.

Les recrues du bataillon d'exploration ont fini par être autorisées à nous rejoindre. L'ancien siège, château de plusieurs mètres carrés, peut accueillir sans souci la totalité de nos escouades. Je sais que Hanji a mis son grain de sel dans la situation. Elle a certainement glissé quelques mots à l'oreille peu attentive du Caporal, mais aussi du Commandant Smith, qui lui est beaucoup plus enclin à écouter les requêtes de ses hommes.

J'avais besoin de revoir mes amis. J'avais besoin de les savoir à l'abri.

— Ça va ? Tu n'as pas été torturé ? s'enquit Mikasa en m'observant sous toutes les coutures.

— Non, tout va bien. la rassuré-je, bien que diverti par sa manière d'être aussi surprotectrice à mon égard.

Certaines choses ne changent pas et ne changeront jamais.

— Je suis content de te revoir ! s'enthousiasme Armin en me serrant à son tour.

— Moi aussi ! Ça fait vraiment du bien !

Les autres suivent ensuite. Jean, Sasha, Connie, Historia et même Ymir, Reiner et Bertolt... Ils sont tous présents à nos côtés et me saluent. Mon organe cardiaque se réchauffe à leur vision. Nous sommes enfin tous à nouveau réunis.

— Comment ça se passe, tu progresses au moins ? me lance Jean après m'avoir fait une brève accolade.

— Je me suis transformé plusieurs fois. avoué-je en hochant la tête. Je ne le contrôle pas encore à la perfection, mais je comprends certains déclencheurs. Et j'apprends à me maîtriser en tant Titan.

— Le Caporal ne t'a pas fait subir de sévices psychologiques, hein ? poursuit Mikasa d'une petite voix murmurée, le regard sombre et menaçant.

— Non. Vraiment pas, Mikasa. réfuté-je en secouant vigoureusement la tête de droite à gauche face à son expression meurtrière.

— Allez les mioches ! s'exclame le Caporal-Chef Livaï en arrivant vers nous. Allez vous installer, on n'a pas de temps à perdre.

Tous acquiescent et obéissent, mais je ne peux m'empêcher de balayer les recrues de mon regard vert lorsqu'ils passent face à moi pour rejoindre l'intérieur du château. Je sourcille progressivement à mesure que je vois défiler les têtes toutes plus différentes les unes que les autres. Mon faciès s'illumine alors soudain, je ne me rends pas compte du sourire qui étire la commissure de mes lèvres lorsque je perçois la crinière noire apparaître devant moi.