𝐋'𝐄𝐅𝐅𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐏𝐈𝐋𝐋𝐎𝐍. [Eren x OC]

𝓒hapitre 47.

               LE COMBAT dure, mais les forces de Reiner s'amenuisent. Nous pouvons l'abattre.

A nous deux, nous sommes plus forts. Nous nous comprenons sans parole, nous nous anticipons d'un simple regard. Nous sommes invincibles.

Alizia a pris le Cuirassé de front et enchaîne les coups sans lui laisser un instant de répit. Elle n'épuise pas ses forces, elle ne fait que l'accabler pour l'empêcher de riposter et le fatiguer le plus vite possible.

D'un jeu de jambes agiles, elle le repousse alors violemment dans ma direction. Je l'agrippe, et plante ma mâchoire dans sa nuque, dont j'essaie tant bien que mal de détruire totalement la première couche de métal renforcé. Mes rugissements sont aussi grands que ma fureur, qui m'anime et me pousse toujours plus dans mes retranchements. Je tuerai cet enfoiré, et tous les autres qui se présenteront et menaceront ma liberté et mes amis.

Alizia se jette sur Reiner, les deux mains accrochant alors son cou dans le but de tenter de lui arracher la tête et l'immobiliser. Il est pris au piège et ne peut que tenter de se défendre, bien qu'en vain.

Une explosion nous repousse pourtant. Je sens mon imposante silhouette se faire souffler par l'onde de choc qui nous a giflé. Je roule contre les bâtiments et me retrouve au sol. Sonné, je reçois alors le corps du Féminin contre moi, où elle s'écrase contre mon buste et me force à rester contre les bâtisses que nous avons ravagées de nos atterrissages.

Mon faciès se redresse un instant afin d'étudier ce qui nous a tant fracassés.

Le Colossal. De toute sa hauteur et sa prestance, il se présente à nous à quelques mètres de là. Sa transformation nous a secoué et a rasé la moitié du quartier. Nous voilà bien...

Alizia se relève et j'entends son grognement face à notre nouvel adversaire. Elle ne doute pas, elle reste fixée sur son objectif alimenté par ses émotions qu'elle ne maîtrise plus. Je me remets debout à mon tour, à ses côtés, et étudie la situation. Reiner est affaibli et ne sera pas un problème, mais le Colossal est d'une autre trempe. Nous allons avoir besoin de nos camarades.

Il ne suffisait que de demander, car je vois déjà les membres du bataillon traverser les airs. Certains encerclent le Colossal et investiguent sur une potentielle stratégie. Parmi eux, Erwin Smith et le Caporal Livaï. J'aperçois aussi Armin et Jean, nos stratèges hors pairs.

J'échange un regard avec Alizia, puis nous nous mettons en position de combat. Nous ne relâcherons rien jusqu'à ce que tous nos ennemis soient terrassés. Reiner le voit à nos regards déterminés. Il est mal-en-point, tente de faire bonne figure, mais est soulagé de l'arrivée de son acolyte. Encore plus lorsque la pluie de rochers vient soudain couvrir les lieux de projectiles mortels.

L'un d'entre eux me fauchent et arrache la moitié de mon bras. A mon hurlement féroce, le Féminin me porte toute son attention et fait un pas dans ma direction. Je sais qu'Alizia s'inquiète, mais elle ne doit pas baisser sa garde.