Une famille de footballeurs.

chapitre 35

je ramène du jus d'orange, du lait et du café, il n'est que 7h45.
on mange, mon grand père n'a pas déjeuné et nous nous avons mangé tôt.
Lilou : c'est aujourd'hui la brocante ?
Régis : oui.
Lilou : on peut aller faire un tour si tu veux.
Régis : oui ça me fera une sortie.
on termine de manger dans la bonne humeur, ça ne faisait que deux semaines que je ne l'avais pas vu mais je suis si heureuse de le voir.
mon grand père parle avec Pedro du foot de sa carrière, ils ont l'air de bien s'entendre, ça me fait plaisir. Je décide de ne pas parler des histoires à mon grand-père, je ne vais pas l'embêter avec ça.
on a parlé, joué aux cartes toute la matinée, et même fait du flan, on faisait souvent ce dessert avec mes grands parents quand j'étais petite.
Lilou : friterie papi ?
Régis : oui, comme au bon vieux temps.
Pedro : je vais chercher c quoi l'adresse ?
Lilou : c'est au coin de la rue à droite, je vais venir avec toi si tu veux.
Pedro : non ne t'inquiète pas tu peux rester avec ton grand père. a toute a l'heure, il me dépose un bisou sur la tempe et sors.
Mon grand-père arrive derrière moi.
Régis : dis moi Lilou, c'est quoi ces petites joues rouges ?
Lilou : quoi ?
Régis : j'ai bien remarqué comment vous vous regardiez. Je l'aime bien ce garçon.
Lilou : il n'y a rien avec Pedro et je ne suis plus avec Lucas.
Régis : pas pour l'instant. il me fait un clin d'œil, et je suis désolé pour toi mais crois moi c'est mieux comme ça.
Lilou : oui je sais ne t'inquiète pas ça va très bien quand même, je commence vraiment à l'oublier.
Régis ; je suis content de t'entendre dire ça, et puis Pedro t'aidera à l'oublier ne t'inquiète pas, il m'a fait un clin d'œil.
nous rigolons tous les deux.
Régis : tu me feras un rapport sur vous tous les jours, je veux être au courant de l'avancée de votre relation, et je veux bien sûr être là le jour du mariage et être le premier à recevoir le faire part de naissance de vos enfants.
je rigole face à son enthousiasme.
Lilou : ralala papi, t'es un p'tit rigolo toi dis donc. Je t'aime papi.
Régis : moi aussi je t'aime ma p'tite chérie.
nous allons mettre la table et Pedro revient avec les repas.
nous mangeons, dans la joie et la bonne humeur, je suis heureuse d'être là, j'ai l'impression de m'éloigner de mes problèmes avec eux.
mon grand-père part se préparer pour aller faire un tour à la brocante de sa ville, c'est assez festif là-bas, nous revoyons des personnes que nous n'avions pas vues depuis très longtemps.
Pedro : je l'aime bien, il est super cool ton grand père.
Lilou : oui il est génial, j'ai toujours été proche de mes grands parents, mais mon grand-père est tout pour moi, je ne sais pas ce que je ferai sans lui, je ne sais pas si j'arriverais à vivre sans lui, mais je ne préfère pas y penser, il a encore des longues et belles années à vivre, il est super content car il a reçu ses résultats de biopsie, il est en rémission de son cancer, ça fait un an qu'il se bat contre un cancer de la lèvre.
Pedro : ah d'accord je ne savais pas, ça n'a pas été trop compliqué ?
Lilou : il a été très très courageux je l'admire, c'est un guerrier mon papi.
Régis : on peut y aller les enfants !
Pedro : c'est parti.
Lilou : t'es tout beau mon p'tit papi.
Régis : tu sais de qui tu tiens comme ça ma p'tite chérie. Oh ! j'allais oublier !
Il part dans la cuisine, nous le suivons.
Régis : deux petites choses.
Il sort deux billets de son tiroir.
Régis : tiens et tiens
Lilou : non papi c'est bon ne t'inquiète pas.
Régis : vous êtes venus me voir, c'est super gentil de votre part, vous venez de loin, tes cousins et cousines ne viennent pas si souvent que toi alors qu'ils habitent à 10km à peine.
Lilou : si je viens papi c'est pour te voir, pas pour avoir un billet.
Régis : prenez et ne discutez pas.
Lilou : à vos ordres mon colonel.
nous rigolons, mon grand-père était général de corps d'armée, dans l'armée de l'air.
Il se dirige vers le frigo et sort son flan.
Régis : je vais le mettre au soleil (sur la table), je le mangerais en rentrant il sera un peu moins froid.
Lilou : oui si tu veux papi, dis je en riant.
Il me fait rire mon p'tit papi.
nous montons dans la voiture.
nous arrivons, mon grand-père croise un ancien ami de l'armée.
??? : oh Régis !
Régis : comment tu vas Charles ?
Charles : comme sur des roulettes et toi ?
Régis : très bien je te présente ma petite fille et son copain.
nous nous disons bonjour et continuons à parler de tout et de rien, puis nous continuons notre chemin. Mon grand-père croise d'autres personnes.
Lilou, tout bas à Pedro : c'est une dinguerie il nous présente comme ci on était ensemble.
Pedro : c'est parce qu'il nous voit bien ensemble, c'est vrai qu'on irait bien hein ?
Lilou : pfff si tu le dis.
Nous rigolons.
Il est 16h.
Régis : au faite je ne vous ai pas demandé, vous restez dormir où ? vous pouvez dormir à la maison, il y a des chambres.
Lilou : oui papi, on repart demain soir, j'allais te le demander après, mais je savais que tu allais dire oui.
Régis : bah oui enfin, je n'aurais pas voulu que vous preniez une chambre d'hôtel surtout qu'il y a de la place à la maison. au faite, Rennes joue contre Lille, aujourd'hui, à 17h, on regardera le match.
Lilou : oui, il est à peine 16h on va repartir à la maison, on va manger notre flan, il doit être chaud maintenant et on regardera le match.
Régis : allons-y ! j'ai passé une super journée, j'espère que Lens va gagner ce soir. c'était super, merci les enfants de m'avoir amené ici, j'ai revu des anciens amis.
Lilou : de rien papi, nous sommes contents que ça t'ait plu.
Nous allons à la voiture.
??? : tu es Pedri ?
Pedro se retourne : oui c'est moi.
??? : je peux avoir une photo s'il te plaît ?
Pedro : oui bien sûr.
Lilou : on va à la voiture, tu nous rejoins.
Pedro : oui j'arrive dans deux minutes, tiens les clés.
Pedro fait sa photo avec le petit garçon, lui signe un autographe et parle deux minutes avec lui.
pendant ce temps, je suis à la voiture avec mon grand-père, on continue de parler du match de ce soir, il a tellement hâte. mon grand-père monte devant, je monte juste derrière lui.
je continue de lui parler mais il ne répond pas, je lui demande s'il a entendu puisqu'il est un peu sourd parfois, mais toujours aucune réponse.
Lilou : papi ?
il ne répond pas. je descends et ouvre la portière.
Lilou : Papi !!!

Hello, un chapitre un peu plus long aujourd'hui, dites moi dans les commentaires ce que vous pensez de l'histoire, ce que vous aimeriez avoir pour la suite, je verrais si je peux associer vos idées à ce que j'avais prévu pour la suite.
Bisous