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Je me suis levée, me suis habillée et me suis dirigée vers le collège. En rejoignant Inaya, ma sah to sah, nous avons décidé de passer un moment ensemble. Marchant dans les couloirs du collège, je me suis sentie soulagée de retrouver une atmosphère familière.

Inaya : Chayna, ça va ? Tu as l'air un peu préoccupée.

Moi : Toujours la même chose.

Inaya : Chayna, je sais que ces cauchemars te tourmentent depuis un certain temps. Comment te sens-tu aujourd'hui après celui-ci ?

Moi : C'était particulièrement difficile cette fois-ci. Cela m'a rappelé des souvenirs que je préférerais oublier.

Inaya a posé sa main sur mon épaule, exprimant sa solidarité.

Inaya : Tu n'as pas à traverser ça seule, Chayna. Si tu veux en parler ou si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi.

J'ai esquissé un sourire reconnaissant, appréciant le soutien sincère de mon amie.

Moi : Merci, Inaya. Parfois, j'ai du mal à comprendre pourquoi ces cauchemars persistent.

Inaya : Le chemin vers la guérison n'est pas toujours linéaire, Chayna. Mais tu as déjà parcouru une longue route, et tu es plus forte que tu ne le penses. Ne laisse pas ces cauchemars te définir.

Nous avons décidé de passer la journée ensemble, essayant de transformer ce moment difficile en une occasion de renforcer notre amitié. Inaya était déterminée à être un pilier de soutien pour moi, m'aidant à surmonter les défis émotionnels auxquels je faisais face.

Après avoir passé un moment avec Inaya au collège, nous avons décidé de prendre un peu de temps pour nous détendre et oublier, ne serait-ce que temporairement, les pensées troublantes. Nous sommes allées dans notre café préféré à proximité.

Installées à une table, Inaya m'a encouragée à parler davantage de mes sentiments et de la manière dont je gérais les répercussions du cauchemar.

Inaya : Chayna, je veux que tu saches que tu n'es pas seule dans tout cela. As-tu pensé à consulter un professionnel pour t'aider à traverser ces moments difficiles ?

Moi : J'y ai pensé, mais cela me fait toujours un peu peur. Je ne sais pas par où commencer.

Inaya : Prendre ce premier pas peut sembler intimidant, mais ça peut vraiment faire une différence. Tu ne mérites pas de porter tout ce poids seule.

Nous avons continué à discuter, et Inaya a partagé quelques ressources et options pour trouver de l'aide professionnelle. J'ai réalisé que c'était peut-être le moment de franchir cette étape.

Plus tard dans la journée, nous avons décidé de nous changer les idées en faisant quelque chose que nous aimions toutes les deux. En passant du temps avec Inaya, je me sentais soutenue et prête à prendre les mesures nécessaires pour me diriger vers la guérison.

Le soir venu, bien que les cauchemars persistent, j'ai commencé à ressentir un sentiment de force émerger, sachant que j'avais des amis comme Inaya à mes côtés. C'était un pas important vers la reconstruction et la recherche de l'aide dont j'avais besoin pour surmonter les traumatismes passés.

En rentrant chez moi après cette journée avec Inaya, je me sentais à la fois épuisée et soutenue. L'atmosphère chaleureuse et familière de la maison m'a accueillie, dissipant un peu de la tension accumulée.

En entrant, mes trois petits frères ont accouru vers moi avec enthousiasme. Leurs sourires contagieux et leur énergie débordante ont instantanément allégé mon cœur.

Neyla - ENA W YEKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant