In The Shadow Of The Past

Chapitre 24 - Cauchemar

Satanic réapparu près de Mary
«Je te prie de m'excuser pour avant, je n'aime pas du tout quand mon frère complote dans mon dos..peu importe ce qu'il t'a dit tu ne dois pas le croire

- Comment je sais que je peux te faire confiance ?

- Là, je vais te montrer quelque chose»
Dit-il en tapant sa canne sur le sol, la réalité fut déformé, pour former un souvenir, Jean-Philippe essayait de calmer Manon, cette dernière était en psychose totale, Manon semblait beaucoup plus jeune que maintenant.
«Ta mère est devenue folle, elle voyait des symboles, des choses, elle rêvait d'un Ange venu des Enfers, cet être, disait-elle, était fait de pur ténèbres, entrant en contraste avec un certain Démon venu du Paradis.

- Ithuriel et Dagon...

- Ce n'est pas tout. Elle disait aussi sentir un œil qui le fixait toujours, tout le temps

- l'Entité ?

- Correct.»
Il tapa encore sa canne au sol, on y voyait Manon, la tête enfouie dans les genoux, les yeux grand ouvert les globes oculaires injectés de sang, d'énormes cernes sous ses yeux, elle scrutait les yeux de droite à gauche rapidement, sur les murs, des feuilles étaient partout, murs, sols, plafonds, partout, sur les feuilles étaient marqués
"IL EST LÀ !!!"
"IL ME DEMANDE POURQUOI JE SUIS TERRIFIÉE."
"IL VEUT QUE JE DÉCROCHE LE TÉLÉPHONE"
"SES YEUX NE SONT PAS RÉELS !!"
"IL EST CONSTITUÉ D'OMBRES !?"
"IL N'EST PAS CORPOREL !!!"
"IL ME TROUVE TOUJOURS !"
"POURQUOI JE RECONNAIS MON FILS DANS SA LISTE DE VICTIME ?!"
"j'ai l'impression de le connaître.."
Suivi du même dessin, un homme grand, avec une chemise de différentes couleurs, un t-shirt blanc, un pantalon gris, des chaussures noires, avec un nœud papillon et un chapeau haut de forme gris, mais son corps ressemblait à une marionnette effrayante, ses jambes et ses bras étaient immensément longs, tellement que ses bras trainaient au sol sur le dessin. Ses mains étaient des couteaux aiguisés et ses yeux n'étaient que 2 trous, pas noirs, mais juste 2 trous abyssaux, sans rien dedans. Mais le pire était sans aucun doute sa bouche
Sa bouche n'avait aucune lèvre et était figée dans un immense sourire, avec 4 rangées de dents, la première rangée était des dents aiguisées, elles semblaient rétractables pour laisser croire à un sourire dérangeant sans aucune dent. Quant aux 3 autres rangées, eh bien la 2e se trouvait un peu derrière la première rangée, tout aussi aiguisées, elles formaient une spirale pour déchiqueter tout ce qui passerait sous ses couteaux. Sa langue était une lame épaisse. Ses deux autres rangées de dents étaient sur sa gorge, tout au fond, prête à déchiqueter, pour décrire, imaginez les rouleaux qui lavent une voiture, et maintenant imaginez que la voiture c'est vous et les rouleaux sont ses deux autres rangées de dents.
«Je...Je ne comprends pas...

- Cette créature présente sur tous les murs de cette pièce, est le cauchemar de ta mère, c'est en toute honnêteté le Cauchemar le plus puissant jamais vu de toute mon existence

- Qu'est-ce qui fait qu'un Cauchemar est fort ?

- Plus le rêveur est terrifié de son Cauchemar, plus le Cauchemar est puissant.

- Je....J'ai l'impression de connaître cette personne....comme si je l'avais connue auparavant....

- Tu veux voir un cauchemar de ta mère ?

- Je...je ne sais pas...

- Bien, si tu souhaites arrêter l'expérience, dis le moi»
Il tapa sa canne au sol

«13 juillet 2009, tu venais de fêter ton 7e anniversaire, ce jour-là fut également le jour où Vladimir Creepbones, célèbre tueur en série a été retrouvé mort à son domicile, empalé par sa grille ainsi que retrouvé dans une armure remplie de pics qui ont transpercé tout son corps, mais a évité ses organes vitaux, d'après les scientifiques de la police, il est mort après 2minutes uniquement à cause de la grille. Il avait aussi une balle logée dans la clavicule gauche.

- Je sais, maman m'a dit que c'est à cause de ce monstre si mon frère est mort.

- Oui, ta mère voulait tellement oublier ce drame qu'elle a passé un marché avec Red Grin pour effacer sa mémoire, mémoire qui ne lui reviendra qu'à sa mort.

- Pourquoi tu me dis tout ça ?

- La créature qui hante ta mère dans ses Cauchemars, EST Creepbones, elle ne l'a pas entièrement oubliée, et en l'ayant oubliée, cela a augmenté son imagination à l'imaginer de façon horrible. Mais regardons plutôt le Cauchemar

- Hm...»

Manon était assise dans le canapé, à regarder la télé, n'entendant aux infos que le fait qu'un enfant de 17ans s'est fait tuer par un meurtrier inconnu, cet adolescent était son fils, Steven, elle entendit des grattements et se retourna lentement, apercevant le long corps de ce monstre, il respirait par la bouche bruyamment, sa langue passait de droite à gauche, touchant parfois une gencive, causant un saignement qui s'écoulait de la bouche du monstre. Il s'approchait à pas lents, le son du métal sur le sol aiguisant les lames juste en marchant, Manon commença à courir, mais où qu'elle aille, il était là, elle se cachait, il la trouvait, elle le blessait, il se régénérait si vite que les dégâts ne se voyaient pas, elle ne pouvait rien faire. Peu importe où elle allait, un téléphone était là, à sonner, avec le monstre disant "décroche le téléphone" en boucle. Quand il la coinçait il lui disait "pourquoi as-tu l'air si terrifiée ?" et parfois, une main sortait de sa bouche et claquait des doigts, faisant apparaitre des affiches de personnes disparues, "Oh chère Manon reconnais-tu une de ces personnes mortes ou vivantes ?" évidemment, sur une des affiches il y avait son fils. Ses jambes tremblaient, elle tentait de se réconforter comme elle pouvait, se murmurant "ce n'est qu'un cauchemar, il n'est pas réel" plusieurs fois et, d'un coup, son cou s'est allongé pour aller juste en face d'elle, levant sa tête avec son couteau gauche tandis qu'il la fixait il finit par dire
«Je suis plus réel que ton fils ne l'a jamais été, hahahahahaha~!»

Mary avait cessé de regarder depuis longtemps, la créature la terrifiait aussi, Satanic tapa sa canne et ils revinrent dans la dimension des Cauchemars

«C-C'est fini ? Demanda Mary comme si c'était encore une toute petite fille

- Oui, ne t'inquiètes pas, si tu veux je peux te montrer les cauchemars de ton père-

- Non ! Surtout pas ! Ceux de ma mère me suffisent entièrement...»