L'APPEL DU SANG ] Publication Lente [

chapitre I

La musique est tellement fort que je n'entend plus rien même pas la personne à ma droite, je longe les couloirs du manoir dans lequel la soirée se passe, la plus part des chambres sont occupés par des idiots qui ne pensent qu'au sex , je cherche la sortie depuis trois jours mais je ne le trouve pas, je vais être en retard, je le sais, mais ce n'est pas ma faute.

J'étais venu faire la fête le vendredi, et comme le manoir est connu pour être un lieu où la fête ne se termine pas , j'ai du mal à m'orienter, je crois que je suis perdu.

Je décide de demander mon chemin à un homme qui parle à tout le monde, c'est sûrement une personne qui a l'habitude d'être ici , je pose ma main sur son épaule pour qu'il se retourne.

- hey , mec , je cherche la sortie, tu ne sais pas où il se trouve. Ma voix est trop lente. C'est ce qui arrive l'orqu'on passe trois jours à boire et se droguer.

Le mec se met à rire comme un idiot et je le rejoins puis il se calme pour me répondre.

- je cherche la sortie depuis une semaine ma belle.

On se remet à rire encore plus, ce mec est plus paumé que moi. On décide de chercher ensemble la sortie qu'on ne trouve pas mais , on a trouvé un balcon qui donne sur le jardin et on essaye de trouver un moyen de descendre.

Après trente cinq essai raté, on se retrouve sur la pelouse entrain de rire comme des idiots.

- je m'appelle Raymond mais tout le monde m'appelle Ray.

Je le regarde et sourit, c'est normal de faire connaissance après notre aventure.

- je suis Lyse.

Il acquièsse puis me propose de me déposer car il a une voiture.

si j'étais une personne normale je lui aurais dit d'appeler un taxi mais, j'adore le danger.

Sa voiture est super class , c'est un riche j'en suis sûr, il me conduit jusqu'à mon appartement que je partage avec deux potes. En chemin , nous avons failli perdre la vie plus d'une fois mais c'était trop drôle.

Une fois chez moi, je lui dis au-revoir puis je monte me doucher et mettre des vêtements propre avant d'aller au boulot.

Je suis caissière dans un petit super marché qui roule très bien d'où je dois aller bosser malgré que je suis en retard.

Une fois au travail, je dis  bonjour à mes amis et prend place pour une superbe journée.

- t'as fait comment pour sortir du manoir ? Personne n'en sort sauf si on appelle la police. Me dit Déborah ma coloc et meilleure amie.

- j'ai sauté du balcon.

Je me met à rire et elle me regarde avant de lever les yeux au ciel.

- tu devrais arrêter de te défoncer, ce n'est pas bien la drogue en plus, tu ne dors jamais, comment tu fais pour rester debout.

Je la regarde et sourit avant de faire attention à ma cliente qui est une femme de la cinquantaine qui adore les ragot.

- il paraît que Mélissa Harvey, s'est fiancée à un homme d'affaires super riche.dit elle en regardant Déborah.

- cette fille est une croqueuse de diamant mais elle très belle.

- et cet homme d'affaires n'est nul autre que...

Je l'arrête en lui donnant ses courses.

- ça fait 35 dollars. Et arrête de parler de la vie des gens que tu ne rencontrera jamais.

Elle me regarde et me fusie du regard avant de partir.

- elle voulait juste être gentil lysy.me dit deby.

- moi aussi ma belle.

- sinon, tu as des nouvelles ?

- non, j'ai déposé mon CV dans plusieurs entreprises et aucune réponse, je m'y attendais, c'est difficile d'avoir un emploi sans recommandation.

- ne perd pas espoir, tes la meilleure même si, t'es une drogué.

Je souri et gère les clients qui attendent leur tour.

Deby a sûrement raison, je finirai par avoir un boulot digne de se nom, même si l'actuel me plaît bien.

Vers treize heures, je prend ma pause pour boire un café et fumer un peu.

- tu devrais arrêter de détruire tes poumons. Me dit Carle mon boss.

- je prend note Carle.

Il secoues la tête car je dit toujours la même chose et n'arrête jamais.

- il faut que je te parle.

Je le regarde car il a pris son air sérieux et sa ne présage rien de bon.

- tu sais bien que les affaires ne marche pas bien et que j'ai trop d'employé, la direction m'a demandé de diminuer l'effectif et...

Je l'arrête directement.

- et je suis la première sur la liste des licenciés.

- ce n'est pas ça lysy, tu sais bien que je t'adore mais , tu as une mauvaise réputation et les clients se plaignent beaucoup de toi, tu prends des pauses très souvent et t'es toujours en retard.

Je le regarde et acquièsse.

- je vais te payer pour tes  jour de travail.

Je repars à l'intérieur et enlève mon tablier, je prends mon sac et dit au-revoir aux autres. Seul deby est triste, les autres sont super contents.

- je suis ravie que la direction t'es enfin viré dit une collègue que je ne supporte pas.

Je lui fais un doigt d'honneur et m'en vais.