Mes 3 voisins Coquins - Tome I

46 - recommence à zero

Matteo J. Williams

Mon anxiété est terriblement élevée, car Léa a accepté de me parler et de me laisser expliquer tout ce qui s'est passé.

Le cours est terminé et je range mes affaires dans mon sac,  mais en entendant quelqu'un m'appeler, je lève la tête et regarde la personne en question.

— Je t'attendrai près du gymnase, ne tarde pas — dit Léa.

J'ai à peine eu le temps de lui répondre, car elle s'est retournée et a quitté la classe. Je finis de ranger ce que j'avais sur la table et au moment où je quittais la classe, Emmanuela me tirait par le bras.

Emmanuela : Matteo, j'ai demandée à Léa de parler avec toi et Dylan, car je sais que malgré ce qui s'est passé, vous continuez à l'apprécier et elle vous aime aussi.

– Et je t'en remercie. – Je la regarde dans les yeux. – Je sais que je l'ai blessée, mais je l'aime vraiment.

Emmanuela n'a rien dit, mais a souri sans montrer ses dents, puis elle s'est retournée et a marché vers mon frère Anthony. Et dès qu'elle se tenait devant lui, les deux s'embrassent.

Anthony n'avait rien à voir avec le pari que Dylan et moi avons fait, donc il est innocent.

Je change de direction et je vais au gymnase.

Je vois Léa.

Elle est à bras croisés. Au moment même où nos yeux se croisent, les papillons ont commencé à faire la fête dans mon ventre.

Je m'approche d'elle, mais elle reste silencieuse.

— Léa, ce que je dois te dir...

Elle me coupe.

— Pour commencer, ce n'est pas parce que je suis là qu'on redeviendra ce qu'on était avant. J'ai acceptée de te parler pour Emmanuela et Anthony. — Dit-elle, mais pour une raison, je n'ai pas cru à tout ce qu'elle vient de dire

Ses yeux brillent et sa voix tremblante m'a fait tenir son menton et l'embrasser.

Je serre sa taille et un soupir bref sort de ses lèvres. Léa essaie de sortir de mes bras, mais je ne la laisse pas sortir.

C'est là que sa main arriva sur mon cou et l'autre sur mon visage. J'ai demandé le passage à ma langue et elle l'a laissé.

Un baiser lent, calme, mais plein de désirs et de nostalgie.

Comme ses lèvres me manquaient et ses caresses, Merde.

Je sens sa main caresser mon dos et serrer encore plus sa taille.

Mais quelques secondes plus tard, elle a arrêté de m'embrasser et s'est éloignée.

– Pourquoi avez-vous joué avec mes sentiments ? Pourquoi avez-vous fait le pari ? Pourquoi Matteo ? — Dit-elle avec un regard triste.

Je comprends qu'elle est très émotive, alors je la tire à nouveau et je la serre dans mes bras.

— Je suis désolé, Princesse. J'ai été idiot de faire ce pari, si je pouvais revenir en arrière, je ferais tout différemment.

— Mais tu ne peux pas ! Et tu ne sais pas à quel point ça fait mal. J'admets que je devais clarifier mes sentiments et dire dès le début ce que j'aimais le plus.

Je tiens sa main et je regarde le fond de ses yeux.

— Et... — Ma voix semble ne pas vouloir sortir. — Lequel d'entre nous tu as aimé le plus ? — Je demande avec peur de ce qu'elle va me répondre.