Chapitre n°15 ‐ Mensonges ou vérités ? Les deux...

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HAZRAËL,

Je me gare rapidement dans une place - interdite - et me dirige jusqu'au poste de police. Je n'aime pas beaucoup ces endroits, en même temps, un chef de mafia qui traîne dans l'illégalité n'a rien à dans un endroit pareil.

Je n'aime pas non plus la police, ils se croient tout permis avec leur insigne, ils font mal leur travail et sont tous, pour la plupart, corrompus. Les visages livides de plusieurs d'entre eux quand ils m'aperçoivent me le confirment. Ils savent mais ne peuvent rien dire.

Je repère vite ma petite ballerine, elle est enfermée dans une cellule, seule, assise le dos contre le mur et le regard vers le plafond. Ma mâchoire se contracte quand je remarque que la majorité de la peau de ses jambes bronzées sont à la vue de tous et que sa robe remonte un peu trop laissant voir une petite partie de son sous-vêtements violet.

C'est ma couleur préférée...

Mes pas m'emmènent jusqu'à elle et quand elle me voit, elle n'a aucune réaction. En tant normal, ses yeux se seraient assombris, transformer le bleu clair des ses yeux en un jolie bleu foncé, ses sourcils se seraient relevés, et sa petite mâchoire se serait contractée mais là, rien.

- Contente de me voir meleğim ? Je demande avec un sourire.

Elle ne me répond pas et ferme les yeux comme si je n'étais pas là. Les mots de Cinthya me reviennent en tête : "- Il a essayé de la violer Hazraël..."

Et s'il l'avait fa...

Je refuse de terminer cette phrase. Les yeux toujours fermés, on pourrait penser qu'elle dort, son visage est serein, détendu comme si ce retrouver entre quatres barreaux ne l'a gênait pas.

Un policier arrive vers moi et alors qu'il veut parler, je le coupe d'une voix autoritaire.

- Sortez-là d'ici !

- J..je suis désolé monsieur mais on ne peut pas. C'est la procé...

- Je m'en bats les couilles de votre procédure, sortez-là de cette cellule maintenant !

Un autre homme arrive vers nous et tape sur l'épaule du premier policier pour lui chuchoter des choses à l'oreille. Il écarquille les yeux et baisse automatiquement son regard du mien avant de se précipiter pour ouvrir la cellule. Je leur ordonne de dégager et c'est ce qu'il font sans tarder. La brune ne bouge pas, les yeux clos, les bras croisés sur sa poitrine et ses jambes ramenées à elle.

- Lève-toi, on y va.

Le bleu de ses pupilles rencontrent les miennes et elle se lève sans que je n'ai besoin de dire quoi que ce soit. Nous sortons du commissariat et montons dans la voiture. Le trajet est calme, beaucoup trop calme, surtout quand je suis avec elle. Il faut bien le dire, cette femme n'a pas sa langue dans sa poche !

- Pourquoi moi ? Elle demande soudainement.

- Pourquoi toi quoi ?

- Pourquoi tu m'a kidnapper moi ? Il y a plein de personnes sur cette terre alors pourquoi c'est moi que tu décides de détruire.

Elle me tutoies...

- Tout simplement parce que les autres ne sont pas toi. Et moi, je te veux toi.

Seul un long soupire me répond et je décide de dire quelque chose qui va la faire réagir.

- Et puis, j'avoue que ta tête effrayée à chaque fois que tu me vois vaut tout l'or du monde.

- Va te faire foutre connard !

Là, je la reconnais ma danseuse !

- Avec toi si possible. Je lui dis arrogant.

𝐃𝐀𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐍𝐒𝐀𝐍𝐆𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄́𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now