Laelynn {Tome 2} D.M

Chapitre 20

2 mois plus tard.

J'observe attentivement la femme flotter au dessus de la table.

- Severus...

Je soupire en calant ma tête dans la paume de ma main. C'est toujours pareil, une tonne de blabla pour au final la buter et la donner comme casse croute à Naguini. C'est chiant. Mais malheureusement je suis obligée d'assister aux réunions.

Pendant que le serpent se régale mon attention se tourne vers le jeune homme assis enface de moi, il se triture nerveusement les doigts, je me demande si il va faire un malaise, il est aussi pâle que sa chevelure.

- Je peux y aller ?

Voldemort tourne son visage vers moi.

- Tu es bien impoli ma chère.

- Mais c'est pour ça que vous m'aimez.

Il ricane face à mon audace.

- Va avant que je ne décide si je dois te punir.

- Oh et j'ai besoin de lui. Dis je en pointant du doigt mon ancien camarade de classe.

Il hoche la tête sans poser de question, je réprime un sourire en constatant que j'ai réussi à obtenir sa confiance.

- Viens.

Il fronce les sourcils mais se lève tout de même.
Quand je referme la porte je laisse mes lèvres s'étirer.

- Pourquoi tu souris comme ça ? On dirait ma folle de tante.

- C'est trop facile rien de plus.
Je passe devant lui me dirigeant vers la cuisine ou travail les elfes de maison.

- Bonjour madame, monsieur Malfoy. Que désirez vous ?

- Ne te dérange pas pour nous. Je vais me débrouiller.

Je parcours la pièce pour réunir les aliments dont j'ai besoin ne prenant pas en compte les mines choqués des personnes présentes dans la pièce.

- Tu vas rester longtemps à me regarder comme si j'étais une extraterrestre ?

- Alors arrête de faire des choses aussi surprenantes.

- Que veux tu je suis une femme pleine de surprises. Bon viens m'aider au lieux de faire la plante verte.

Il s'approche de moi et regarde attentivement ce que je mélange.

- C'est des cookies. Ma mère m'en faisait quand j'étais petite et que j'avais une baisse de moral. Je me suis dit que ça marcherait peut être sur toi.

- Je n'ai pas de baisse de moral et depuis quand tu te soucis de moi ?

- Pas à moi. Je te connais par cœur. Et... J'ai des promesses à honorer.
Continue de malaxer la pâte avec tes mains je dois aller parler d'un projet à l'elfe.

Je le laisse en cuisine pour rattraper le petit elfe qui s'éloigne.

- Oui madame ?

- J'aurais besoin que tu fasses quelque chose pour moi mais que ça reste un secret.

- Tout ce que vous voudrez madame.

- Peux tu me préparer quatre paniers avec une centaine de cookies et de sandwichs à l'intérieur ?

- À vos ordres, ils seront prêts dans la fin de soirée.

- Parfait. Merci.

Je lui souris avant de retourner vers le serpentard.

- Je fais quoi maintenant avec ça ?

Le voir dubitatif face à la boule remplie de pépites de chocolat est à mourir de rire.