Rien du tout

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Sidjil se recula, laissant Maxime avec toutes les interrogations possible.

Le plus petit contemplait le visage du toulousain la bouche entrouverte et les yeux emplis d'étoiles.

Il ne réfléchissait plus du tout à ce qui ce trouvait autour d'eux, la seule chose qui occupait son esprit était Sidjil. Le baiser de Sidjil, les lèvres de Sidjil, les yeux de Sidjil...

-Ta tête elle est golri. 

Le corse sortit de ses pensées, ce moment lui avait fait oublier que Djilsi était un idiot.

-Frère qu'est-ce qu'on vient faire là ?

-Rien du tout.

Maxime cherchait déséspérément un sens à ce que venait de dire le plus grand, sans succès.

-De quoi rien du tout ?

-Je t'ai embrassé parce que t'en mourrait d'envie, mais maintenant t'oublie. Je redeviens ton bro et t'arrête de me regarder comme une fangirl.

Biaggi aurait voulu répondre mille choses à Sidjil. L'insulter, lui demander plus d'explications, lui rappeler qu'il n'avait rien demander, mais la seule chose qu'il parvint à dire fut un "ok" timide accompagner d'un petit sourire.

Sidjil le toruvait mignon quand il souriait comme ça, mais cela ne le fit pas revenir sur ses mots, et il se contenta de tourner les talons et redescendre dans le jardin en adressant lui aussi un sourire à son ami.

Maxime sentit des larmes lui monter aux yeux. Il n'était pas particulièremnt triste, mais l'ascenceur émotionel qu'il venait de vivre ajouter à tout les problèmes qui l'attendait à Paris, à toutes les questions qu'il se pose et au fait qu'il avait très froid torse nu au milieu de la salle de bain depuis que Sid était partit lui avait serrer le cœur.

Il essuya rapidement les quelques larmes qui roulaient sur ses joues et finis de se déshabillé avant de prendre de nouveaux vêtements et d'étendre les trempés.

Jettant un dernier regard dans le miroir, il s'assura qu'il avait une mine qui ne laissait pas transparetre son malheur et se força à esquiesser un sourire pour paraitre plus crédible.

Il se résigna finalement à retourner dans le jardin, ou il prit place à côté de Grim.

-Tu veux quoi Maxime ? Demanda t-il en lui montrant le plateau de bouffe au milieu de la table de jardin.

-En vrai rien, j'ai pas très faim.

Il savait ce qui l'attendait, et cela ne manqua pas, tout les autres lui tombèrent ses dessus en essayant de le convaincre de manger.

-Mais Max t'as quasiment rien grail tout à l'heure !

-Mange c'est grave bon.

-Grave, on a faillit cramé deux fois avec Theodort pour ces brochettes.

Le corse se contenta de son petit sourire discret et désolé pour faire comprendre aux autres qu'il ne toucherait pas à son assiette.
Le message passa, les autres le laissèrent, non sans faire quelques commentaires en plus.

Maxime sentit un poids se retiré de sa poitrine quand tout le monde arrêta de le regarder, mais il ressentait encore les yeux de quelqu'un.

Sidjil était en face de lui et lui jettais un regard accusateur.

-Frérot j'ai pas faim j'ai pas faim c'est comme ça.

-T'avais la dalle tout à l'heure pourtant. Lança Sidjil avec en mimant un geste obscène avce sa main devant sa bouche.

Maxime s'offusqua de voir que le plus grand continuait leur jeu de faux couple alors qu'il lui avait mis un énorme stop tout à l'heure.

Choisis ce que tu veux à un moment wesh pensa Biaggi, en fussillant le toulousain du regard alors que tout les autres riaient.

-Squeez' il va se faire dégager de sa chambre pour que le fameux djilsime puisse baiser en paix, s'esclaffa Grim.

Même s'il savait que ce genre de vanne faisait chier Maxime et qu'il était prêt à tout pour son meilleur ami, l'occasion de faire une blague comme celle ci était plus forte.

-Eh les gars je vais aller faire un tour sur la plage en bas de la côte, comme ça je repers si y'a un passage pour qu'on y aille demain. Déclara alors l'animateur de Zen en se levant.

-Ok, tu nous diras si t'as trouvé un bon chemin Christophe Colomb.

-Revient vite en vrai, pour qu'on puisse jouer aux 13 mille jeux de société qu'on a ramené.

Maxime leur fit un pouce en l'air alors qu'il était déjà partit.

-Je te garde des brochettes si t'as faim plus tard ! Lui cria Mathis alors que son meilleur ami était déjà un peu loin.

Le corse chercha par quel moyen il pouvait descendre la falaise sur laquelle se trouvait la villa et finit par tomber sur un petit chemin de pierre qui descendait jusqu'au sable.

La pente était asser raide mais le raccourci si pratique que Maxime passa outre et descendis quand même.

Il fut un peu gêner par des végétations qui poussaient sur son chemin mais finit tout de même par atteindre le sable fin de la plage.

Il souffla un bon coup, un peu épuisé par l'effort qu'il avait fait pour ne pas tomber combiné à son manque d'énergie habituel.

Il marcha un peu au bord de l'eau, repensant a tout ce qui venait de se passer.

Sidjil était beau, Sidjil l'avait embrasser, Sidjil l'avait repousser, Sidjil continuait a faire le débile avec leur fausse histoire de couple.

Maxime ne comprenait pas du tout le délire du toulousain, mais laissa couler, un peu trop fatigué pour se poser d'autres questions.

Il était encore tôt, Maxime était encore jeune, et on ne pouvait pas expliquer d'où venait sa fatigue constante, ses insomnies et son manque de motivation à se lever le matin.

"t'es un pnj gars", c'était le diagnostic de Grim, la seule personne à qui Maxime est parler de ça, et encore, en survolant à peine le problème.

Le nombre de question qu'il se posait sur lui et Sidjil se décupla sans raison dans son esprit, alors qu'il s'asseyait pour regarde le coucher de soleil.

La lumière se reflétait sur l'eau calme de la mer, les nuages avaient une teinte rose/violette.

Le sable était chaud, Maxime s'y allongea et contempla le ciel.

C'était une des rares choses qui soulageait son esprit constamment occuper par des questions ou des problèmes.

Maxime ferma les yeux.

Il se remémora son baiser avec Sidjil.

Il n'était pas comme tout les autres.

Il était plus long, plus passionné, plus intime, plus vrai.

Maxime ne voulait pas se le cacher, il avait aimé.

Rien à foutre que c'était avec un de ses meilleur ami, rien à foutre qu'il se soit fait tej après, rien à foutre que ça soit bizzare.

Il s'était sentit bien pendant l'espace de trois seconde, et il aurait tout donner pour se sentir bien comme ça à nouveau.

Amour impossible, mais ça reste ma cible ~ DjilsimeWhere stories live. Discover now