perfect lie

Chapitre 3

Inaya

- Y'a qu'un seul lit !?

- Faut croire que oui ....

- Bon bas tu vas devoir dormir sur le canapé

- Pourquoi moi !?

- Euh parce que tu as dit toi-même que tu était un " gentleman " ?

- Oui j'en suis un mais pas pour toi clocharde

- Pfff oui mais dans la logique c'est toi qui devrait dormir dans le canapé ! T'a jamais regarder de film d'amour !

- Nan ! C'est grave de la merde c'est films et puis de toutes façons on est pas dans un film a l'eau de rose !

- Mais tu as aucun gouts !

- Euh si ! C'est toi qui a des gouts de merde !

- Rohh tu me saoul, dégage ! Lui dit-je avant de le pousser pour qu'il s'écarte du lit.

Je mis rapidement mes affaires sur le lit, avant qu'il ne s'installe dessus. Je n'ai aucune envie qu'il mette ses bactérie sur mon lit.

- Inaya, il vas falloir qu'on répète le scénario

- D'accord alors je m'appelle Isabella , j'ai 25 ans et je t'es rencontrer quand j'avais 23.

- Donc je m'appelle Léonardo, j'ai 26 ans et je t'es rencontrer quand j'avais 24ans.

- Léonardo ??

- Y'a un problème avec mon prénom ?

- Non , non. C'est juste que c'est assez spécial. Sa me fait penser à Léonardo Dicaprio mais en plus laid.

- Je suis beaucoup plus beau que lui, j'ai plus de charme que lui. S'énonça t-il

- Alors là tu peut rêver. Toi tu es trop hideux pour dire ça.

- Prend pas la confiance, tu crois que t'es jolie toi ?

- Bien sûr je suis sublime

Je voyais alors les yeux d'Adriano me scruter de haut en bas avant qu'il n'affiche l'une de ces stupide grimaces qu'il aime tant faire.

- Ouais bas on a pas la même vision des choses.

- T'es insupportable

- Je te rappel que tu as commencer à te moquer de "prénom".

- Oui, d'accord peut-être mais c'est pas grave. On reprend le travail, alors... On c'est rencontrer comment ? Et quand ?

- Dans une très grande soirée, tu étais seul et je t'es aborder puis lorsque je t'es proposer de danser tu a accepter et nous sommes partie faire une valse. Et après ça, on a continuer de se voir et je t'es épouser deux ans plus tard.

- Ok ! Tout est parfait ! Bon, maintenant on doit se changer et porter les affaires que Mr.Bradford nous a donner.

- Pourquoi maintenant ?

- Car, il n'est que 15h et que je ne compte pas rester dans cette chambre jusqu'à demain matin.

- Oui, surtout que dès qu'on mettras un pied en dehors de cette chambre, on deviendra Léonardo et Isabella.

- Exactement. Bon reste là, je vais me changer dans la salle de bain.

- Je m'en fous fait vite.

Toujours aussi encombrant celui-là, je saisis directement la valise et me dirige vers la salle de bain. Putain, qu'est-ce qu'il y a dedans pour que ça soit aussi lourd ? Je dépose la valise sur le comptoir de la salle de bain et l'ouvre lentement. A l'intérieur, je découvre uniquement des vêtements, des talons, des robes et plein d'autres accessoires. Ce sont clairement les vêtements les plus beau et chics que j'ai jamais vus de toute ma vie. Intriguée par la qualité et l'élégance des vêtements, je parcours rapidement la valise à la recherche dune tenue à enfiler. Je choisis alors un jolie haut noir sans manches auquel j'ajoute un pantalon blanc. Avec ça, j'opte pour une jolie paire d'escarpins noirs. Eh bien, je ne me suis jamais sentie aussi élégant

- C'est bon j'ai finis

En sortant de la salle de bain, j'aperçois Adriano assis sur le canapé, plongé dans la malette remplie de documents concernant Francesco, sa femme et ses hommes.

- Enfin ! S'exclama t-il. J'ai eu le temp de me changer dans la "salon".

- Sérieusement , t'aurais pu attendre .

- Tu aurais pu te dépêcher ?

- J'ai été très rapide.

- Nan tu es super lente.

- Ferme là un peut tu me donne mal a la tête.

- Excuse moi princesse ! On vas où ?

- Comment ça "on" ?

- Bas on doit tout le temps être ensemble.

- Non on est pas obliger lui remarquais-je

- Ah bon !? A bas super alors ! S'exclamas t-il avant de s'empresser d'enfiler une paire de chaussure et de sortir de la chambre.

Je le suivis rapidement pour savoir où il vas.

- Eh ! Tu vas où ?

- Au bar de l'hôtel ! Dit-il avant de prendre l'ascenseur

Et moi qui avais envisagé d'y aller. Il est hors de question de rester confiné dans cette chambre par un temps aussi beau. Je décide de m'évader à l'extérieur et de profiter de l'air frais. En sortant de la chambre d'un pas déterminé, je me dirige vers le vaste jardin de l'hôtel. Les rayons du soleil caressent ma peau, apportant un soulagement immédiat. Repérant un banc, je m'y installe dans l'espoir de me détendre, mais mes pensées continue de penser a cette missions d'infiltration. Je pressens que cette enquête vas bien au-delà de ce que j'imaginais.

Après un moment, mes yeux se posèrent sur une femme élégante revêtant une longue robe blanche. Son visage était caché sous un large chapeau blanc orné d'un ravissant nœud rouge. Ce qui m'a particulièrement intrigué, c'est le livre qu'elle tenait entre ses mains: "Murder for Love". Ayant déjà parcourus ses pages, j'ai décidé de m'approcher d'elle pour engager la conversation.

- Bonjour!

La femme releva la tête, croisant ainsi mon regard. Ses yeux d'un noir perçant me perturbas un instant.

- Je ne voulais pas vous déranger, j'ai simplement remarqué que vous lisiez un livre, et comme je l'ai lu moi aussi, j'ai pensé qu'on pourrait en discuter!

- Bonjour, ne vous inquiétez pas, vous ne me dérangez pas du tout! En effet, discutons-en. C'est rare de rencontrer des Français dans cette ville.

- Pourtant, elle est magnifique

- C'est vrai. Alors, qu'avez-vous pensé du livre ?

- Je l'ai adoré. L'histoire est à la fois touchante et tragique.

- Absolument, c'est un livre qui nous entraîne au cœur de l'action, c'est tellement captivant !

Après environ trente minutes de discussion sur le livre, je lui demandai alors son prénom.

- Oriana? ça signifie "lever du soleil". Et vous ?

- C'est un très jolie prénom ! Isabella .

- Vous avez un prénom sublime.

- Merci, mais est-ce que ça vous dérangerait si on se tutoyait ?

- Oh non, pas du tout !

Je jetai un coup d'œil à mon téléphone, affichant 16h30

- Vous voulez qu'on parte prendre un café ? Il y'en a un à quelques minutes d'ici.

- Bien sûr !