Chapitre 14

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Après avoir lu le mot de Granger, j'eu un mauvais pressentiment sur sa disparition subit.
Je ne comprenais tous d'abord pas pourquoi elle avait attendu tous ce temps avant de fuir, puis j'avais aussi de la peur, et si elle c'était faites rattraper ? Et qu'ils ne lui avaient pas donné une "seconde chance" ?
Qu'allais-je dire à ma mère ?
Et si mon père venait encore une fois me faire la morale et que cela ce passe différemment que la fois précédente ? Je ne donnerais pas cher à ma peau.
Alors avec le coeur battant et tous mes sens en alertes je me mis a courir. Je partis tous d'abord dans les cachots, pour voir si elle n'avait pas été enfermé après sa fuite.
Personne.
Je me précipitai donc dans la cuisine -Où je ne me rendais pas souvent-
Et demanda aux elfes de maison si il ne l'avait pas vu. Ils me répondirent simplement avec de grands yeux, qu'ils ne l'avaient pas aperçu depuis ce matin.
Je partis vers mon bureau, toujours rien.
La maison vide et sombre, je décidais de remonter en attendant mon châtiment.
Granger avait belle et bien disparu.
J'arrivais vers la porte de ma chambre, quand j'aperçu au fond du couloir de l'ai droite, une des portes noirs entre ouverte.
Je me dirigeai donc calmement vers la porte, la baguette levé.
Il n'y avait aucun bruit, juste un grincement de vieux lit.
Je touchai la porte et frisson parcourut mon bras, j'avais peur de se que j'allais découvrir.
J'ouvris précipitamment la porte et fus horrifié.
Granger était la, attachée au lit, en nuisette.
Elle était décoiffé, les yeux rouges et bouffie.
Les cordes qui la tenaient par les chevilles et les poignets étaient très serré, et sous la friction contre sa peau laissaient des traces violettes.
Elle me fixait, avec tristesse mais avec un visage neutre.
J'entendis un bruit dans mon dos et me précipita pour la détacher.
Une fois relevé, je la tirais par le bras et arrivâmes dans ma chambre.
Je fermai ma porte et courus vers mon armoire et lui jeta un de mes chemises.
Elle l'enfila rapidement et partie s'assoir sur son matelas, face contre mur.
Ses genoux étaient repliés contre sa poitrine et sa respiration était saccadé.
Je pris une chaise et m'installa a un mètre d'elle.
Je posai ma main sur son épaule mais elle sursauta et se rapprocha encore plus du mur
-Que c'est il passé ?
Elle ne bougea pas.
Nous sommes restés ainsi un long moment, sans rien dire.
Puis elle se retourna, me regarda un instant puis cacha son visage et commença à pleurer.
Ses sanglots étaient silencieux au début puis ils devenaient de plus en plus fort puis elle commença a crier.
Sa voix était toujours aussi aigu mais légèrement rouillé. Ses crie reflétaient sa solitude et sa tristesse, il y avait aussi de la haine et de l'incompréhension, elle devait surement pensé
"Pourquoi moi ?"
Et je pensais la même chose
"Pourquoi nous ?".
Nous n'avons rien fait, qui méritait tel punition,
La solitude
La tristesse
La colère
La peur.
Nous ne comprendrons jamais pourquoi tous ceci nous est arrivé a nous.
Parfois, je me disais, que si le seigneur des ténèbres n'avait jamais existé, mon père n'aurait jamais eu de tels idées sur le sang, et que peut être que moi et Granger on aurait pu être amis.
Peut-être.
Elle commençait a s'agiter de plus en plus,
Alors j'essayais de la rattraper par les bras mais m'arrêtai.
Ses petits poignets fins, étaient de plus en plus abîmer, les traces laissées par les cordes étaient violet foncé, et cela semblait lui faire horriblement mal.
Je la pris par la taille et lui dit de se calmer en la jetant sur mon lit.
-Maintenant Granger tu vas te calmer et arrêter de faire tous ce chahut et tu vas tous me dire !
Elle me regarda un instant, puis me tendit la main, je la prit et la releva.
Elle leva ensuite son index et écrivit en grimaçant
"Il m'a violé".
Je pris un certains temps avant de bien saisir ce qu'elle venait d'écrire.
Je l'a regardai, choqué, une larme coula sur sa joue et je dis
-Par qui ?
Elle détourna son regard et me pointa du doigt
-Moi ?!
Attendez, impossible
-Non ... Mon père ...?
J'avais peur de la réponse.
Elle hocha la tête.
Dans un élan de colère, je la prit par son poignet abîmé et la jeta lourdement sur le sol
-Et tu croit que je vais te croire idiote !?
Je tournais et retournais sur moi même pour me calmer mais n'y parvint pas.
Je me retournai pour lui lancer une remarque cinglante quand je vis sur l'arrière de son coup, des marques de suçons,
Et je compris, elle ne mentait pas, ces traces de suçons, je pourrais les reconnaître entre milles.
Ma mère avaient les mêmes traces sur son coup quand j'étais plus jeunes.
Soudain un poids me pressa le coeur, je me baissai sur elle et la sera contre moi.
Je sentis des larmes couler sur mes joues, puis mes pleurs, mes sanglots, mes cries, qui enclencha chez Granger le même besoin d'exprimer cette tristesse qu'on avait trop longtemps gardé enfouit en nous.
Puis j'eu un besoin subit de m'excuser
-Je suis désolé, désolé, vraiment désolé.
Et elle, remuait la tête dans mon coup pour essayé de m'apaiser et de me dire
"Ce n'est pas de ta faute" mais ça ne marchait pas, et nous continuons à pleurer ainsi, en mélangeant nos larmes pour essayé de combler ce vide creusé par la solitude.

*oO0Oo*

Ils avaient tous deux arrêté de pleurer, ils étaient chacun de leur côté, assis dans l'obscurité de la nuit qui venait de tomber.
Aucun des deux n'avait mangé.
Hermione était sur son vieux matelas et essayait de dormir en enlevant ses mauvais souvenirs de sa tête.
Draco, quant a lui, était assis dans le noir et essayait de chercher une solution, un moyen qui pourrait les sauver tous deux.
Mais il avait beau tourner la situation dans tous les sens, la réponse était toujours la même,
La fuite.
Cependant il était trop peureux pour fuir.
Il avait peur qu'en fuyant ils se fasse rattraper, il savait qu'ils aurait la vie dur, peu d'endroit où se cacher et qu'ils auraient beaucoup d'autres problèmes auxquels il n'avait pas encore pensé.
Cependant il se rappela, quand le trio d'or lui n'avait pas hésité a partir pour tous les sauver, et il se rappela qu'Hermione était aussi avec eux, et que cette fille, était la fille la plus intelligente qu'il n'avait jamais vu.
Alors il se leva, sa décision était prise,
Ils allaient fuir
Et dès ce soir.
Il rassembla beaucoup d'affaire, pendant qu'Hermione qui c'était réveillé en sursaut le regardait.
Après avoir tous prit, il se dirigea vers elle qui eu un mouvement de recule
-Viens ! On part !
Et elle se releva.
Avec un coup de baguette il changea la tenue que portait Hermione. Elle portait à présent un jean noir et un t-shirt en soie de la même couleur.
Il l'a tira vers son bureau et dit
-Granger, cette lettre et pour ma mère, je voudrais jeter un sort pour qu'elle soit la seule qui puisse la lire, mais je ne connais aucun sort qui puisse m'aider.
Les yeux d'Hermione s'illuminèrent et elle écrivit avec son doigt
"Dit "Occultus"
Il fit se qu'elle lui dit et il la prit par le bras mais Hermione l'arrêta
"Malfoy, il faut que j'aille voir les affaires qu'on m'a confisqué a mon arrivée, il y a quelque chose qui pourrait nous aider"
Et Draco fut surpris mais se dirigea vers le bureau de son père.
Il entra discrètement et courut pour prendre son petit sac qui avait était agrandi par un sort.
Il revint voir Hermione, elle prit le sac de ses mains et commença à fouiller. Son visage s'illumina et elle ressortit sa main.
Draco la regardait impatient et dit
-Alors ? C'est quoi cette objet ?!
Les mains d'Hermione étaient vide, du moins c'est ce qu'il semblait.
Alors elle leva les bras et posa "l'objet" sur sa tête.
Draco sourit
-La cape d'invisibilité de Potter ...
Elle releva la cape et hocha la tête.
Elle lui fit signe de la rejoindre sous la cape et ils partirent.
Il descendirent les escaliers sans trop de problème et traversèrent le hall calmement.
Alors qu'Hermione dirigeait sa main vers la poignet, Draco l'arrêta
-A partir de maintenant, il faut faire attention, il y a des gardes dans le jardin, alors il faut courir, mais en faisant le moins de bruit.
Il ouvrit la porte lentement et ils se faufilèrent par l'embrasure.
Hermione fut horrifié de voir les gardes.
Ils étaient très grands, maigre, ressemblaient a des détraqueurs avec leur capes noirs mais avaient des yeux rouges lumineux qui leurs donnés un aire encore plus menaçant.
Draco en sentant les questions sur leurs identités s'affluer dans la tête d'Hermione il lui chuchota a l'oreille
-Ce ne sont pas des humains, ce sont des créatures crée par le Seigneur des Ténèbres, ils sont nommés "Custodibus".
A ces paroles, ils commencèrent à courir mais Hermione regarda derrière elle pour voir le manoir rétrécir, et en se retournant, vit l'un de ses gardes l'observer avec son oeil rouge.
Ils retenaient tous deux leurs souffles, pendant que le Custodibus leur tournait autour.
Puis il se redressa dans un horrible bruit de tissu et se recula pour leur laisser le passage.
Hermione écrivit
"Il nous a sentit non ? Pourquoi il nous a laissé partir ?"
Draco lui chuchota
-Il n'a pas était le seul a nous avoir sentit, ils nous ont tous sentit
Puis il enleva la cape pendant qu'Hermione s'affola et il cria
-Pour la liberté !
A bas Voldemort !
Hermione ferma les yeux et attendit la mort.
Mais rien.
Elle rouvrit les yeux
Et vit tous les Custodibus inclinés.
Et ils transplanèrent.

"Que venait il de se passer ?"
Se dit elle, mais elle n'eu aucune réponse et s'allongea à côté de son acolyte déjà endormi en pensant a toutes leur futurs aventures.

Le Printemps refleurira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant