10 | étude des pierres

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PDV Thor

• NOUVELLE ASGARD •

Même si cela fait cinq ans depuis que j'ai été sauvé, je n'en reviens toujours pas.

Le dernier souvenir que j'avais eu était d'avoir été étranglé par la main de Thanos. Et je savais qu'en regardant Loki, que je ne le reverrai plus jamais.

Tout est si différent ici, loin du Asgard doré que je connaissais.

Ici, tout le monde est à la campagne, avec une vie modeste mais heureuse. Le peu de choses peut satisfaire, ce qui est des survivants d'Asgard brûlée et détruite par Onir.

Comme je le maudis.

Par sa faute, la pauvreté subsiste toujours et la peur règne sans cesse par peur d'une nouvelle invasion.

En tant que représentant de ce lieu, je me dois de les protéger, quitte à donner ma vie.

Les asgardiens sont aussi des membres de ma famille. Nous sommes unis par le sang et le pouvoir.

Car quand j'enterre ou croise une tombe d'un asgardien, les larmes me montent aux yeux. Comme je maudis Thanos d'avoir tué les miens.

Perdu dans mes pensées, je regarde le soleil briller à l'aube et les larmes me sont venues instantanément. J'aimerai serrer Loki dans mes bras, rire avec Tony ou jouer au ballon avec Clint.

Les Avengers me manquent mais je ne peux même pas aller les rejoindre.

Une présence se fait sentir et puis une voix familière.

- Ils te manquent, n'est-ce pas ?

Je me retourne et hoche à Valkyrie.

- Oui, ils me manquent. Chaque jour, j'espère à un moyen pour rejoindre les autres.

- Tu sais que la moitié de tes amis est partie en poussière...

Je serre le poing.

- Je le sais. Et je ferai n'importe quoi pour les retrouver.

- As-tu une idée ?

- Je ne sais pas, mais je ne compte pas rester là à rien faire.

Valkyrie me sourit.

- Tu as toujours été comme ça, Thor. Et c'est une chose que j'apprécie.

Je lui souris.

- Vraiment ?

- Oui, oui.

- Et tu aimes quoi d'autre chez moi ?

A ces mots, les joues de Valkyrie s'empourprent.

- J'aime que ça, chez toi. C'est tout.

- Tu n'aimes pas ma force ? Ou mes cheveux ?

- C'est éphémère, hein ?

- Pas vraiment, souris-je. Je suis en plein dans ma millième année.

- C'est plutôt tes qualités qui m'impressionnent.

Je m'arrête.

- Mes qualités ?

- Oui, répond-t-elle. J'aime bien ton humour, ton assurance et encore beaucoup de choses,

Je souris, gêné.

- Oh, merci.

- Ce n'est rien, va. Bon, on va manger ?

- Allons-y ! J'ai faim !

Val sourit.

- Et tu aimes toujours autant la nourriture.

Livius, tome 5 : La dernière chanceWhere stories live. Discover now