Gojo Satoru : L'enfant caché [Tome 2]

9, L'assaut.

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Chapitre 9, L'assaut.
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Le temps semblait s'étirer infiniment depuis la dernière visite de Takuma, 1 semaine. Assise sur la chaise à bascule en bois, sur la véranda en bois du domaine Gojo, tu te laissais bercer doucement par la brise légère qui caressait mon visage. Le soleil chaud du printemps enveloppait le paysage, réveillant les fleurs des cerisiers et peignant le ciel d'une teinte douce et apaisante. Dans ce havre de tranquillité, tu laissais tes pensées vagabonder, attendant avec impatience le retour de Takuma, dont la présence semblait emplir chaque coin de ce domaine japonais à la campagne.

Alors que tu posais ma main sur mon ventre, tu sentais ma fille bouger avec vigueur à l'intérieur. Les vitamines et les transfusions d'énergie avaient apporté un regain de santé, mais tu savais que t'étais allée un peu trop loin, malgré les avertissements de Lilya Gojo. Cependant, t'avais fait une promesse à Takuma, une promesse que tu t'efforçais de tenir à tout prix. Les battements de ton cœur résonnaient dans ce calme, me rappelant l'importance de chaque instant passé dans ce domaine, dans l'attente de l'arrivée de votre enfant.

Lilya : Est-ce que tout va bien ? As-tu besoin de quelque chose, je trouve que tu te surmènes beaucoup trop ces derniers jours.

« Bonjour Lilya, ne vous en faites pas, je vais bien, et je pense que ma fille l'est également vu comment elle bouge, j'ai de moins en moins de malaise. »

Lilya : Je suis contente de l'entendre, mais fait attention, je sais que tu essaies d'être forte mais tout de même.

« J'ai un seul objectif, survivre. »

Tu sentais le doux sourire de la grand-mère de Satoru illuminer ton visage alors qu'elle posait sa main sur ton épaule délicate. Sa gentillesse et son attention chaleureuse réchauffaient ton cœur. Elle laissa délicatement un plateau sur la table basse, contenant un verre de jus d'orange rafraîchissant et quelques gâteaux encore chauds, tout juste sortis de la cuisine. Un sentiment de gratitude t'envahis alors que tu lui adressais un sourire reconnaissant, reconnaissant pour son geste empreint de générosité et de tendresse.

« Vous êtes vraiment adorable »

Lilya : Ce n'est que normal, tu fais partie de ma famille, c'est notre devoir de prendre soin des plus jeunes en difficultés, surtout quand elle attend un enfant.

Tu lui souris chaleureusement et la grand-mère retourne dans la cuisine, laissant un doux sentiment de gratitude dans son sillage. Tu prends ton jus d'orange et le sirotes lentement. Sa fraîcheur te ravit sous le soleil éclatant, te procurant un bien-être immédiat. Ensuite, tu attrapes ton livre et te replonges dans la lecture du roman que tu avais emprunté dans leur bibliothèque, t'immergeant dans son univers captivant, le seul son autour de toi étais la mélodie de la nature.

Tu étais si concentré, quand un bruit arrivait à tes oreilles. Sursautant à l'inattendu son d'agonie, tu lèves les yeux de ton livre, le cœur battant. La quiétude qui régnait quelques instants auparavant est maintenant perturbée par cette inquiétante interruption. Tu te lèves précipitamment, laissant le livre reposer sur tes genoux, et te diriges vers la source du bruit, l'estomac noué par l'appréhension de ce que tu pourrais découvrir.

« Lilya !? »

Le cœur battant la chamade, tu découvres le corps ensanglanté de la grand-mère de Satoru. Sans hésitation, tu te précipites vers elle, la prenant doucement dans tes bras pour la soulever légèrement. Son souffle est faible, à peine perceptible, alors qu'elle te regarde avec des yeux emplis de douleur et de détresse. Paniqué, tu cherches des signes de vie, espérant désespérément qu'elle soit encore sauvable.

Lilya : Des fléaux, dans le domaine... sauves toi...

« Je n'ai rien sentis, où sont t'ils ?! »

Sentant la main tremblante de la grand-mère se poser sur ton avant-bras, tu te figes, surprise par son geste. Son contact est à la fois léger et chargé d'une urgence silencieuse, comme si elle cherchait à te transmettre un message sans dire un mot. Tu rencontres son regard, y lisant la souffrance et l'angoisse.

Lilya : Ce ne sont pas des fléaux ordinaires... tu n'es pas de taille, sauves toi, penses à ton bébé....

« Ordinaire ?... »

Lilya : Préviens tout le monde qu'ils sont revenue d'entre les morts, il sont le clan......

Le cœur lourd de chagrin, tu écoutes avec une attention poignante la voix tremblante de la grand-mère alors qu'elle s'apprête à te révéler le nom des assaillants. Mais avant qu'elle puisse prononcer un mot de plus, sa main glisse de ton bras, tombant mollement au sol. Un cri étouffé monte dans ta gorge alors que tu réalises qu'elle a rendu son dernier souffle entre tes bras. Les larmes embuent tes yeux alors que tu la tiens tendrement, regrettant chaque seconde qui s'écoule, impuissante.

Un frisson d'horreur parcourt ton échine alors que tu te lèves, prenant conscience de l'ampleur de la tragédie qui a frappé le domaine. Dans un mélange d'incrédulité et de terreur, tu regardes autour de toi, constatant avec effroi que tous sont tombés, sauf toi. Pourquoi ? La question hante ton esprit, mais il n'y a pas de réponse évidente.

Ton cœur bat la chamade alors que tu te précipites dehors, espérant trouver des réponses ou une échappatoire à ce cauchemar. Ton regard tombe sur un groupe de trois hommes, dont l'un semble arborer des cornes. Leur présence éveille en toi une angoisse profonde.

Granon : Tien, il en restait, une.

Judasu : C'est qui elle ? Elle n'était pas notifier dans le nombre de personne vivant au domaine.

Ryoji : Ça serais pas la femme de Satoru Gojo ?

Granon : Celle qui porte l'héritier du sixième œil ? Parfait, ça va nous faire une pierre deux coups.

Judasu : Vous voulez qu'on l'élimine immédiatement ?

« Oh, arrêtez de parler devant moi ! »

Ton cœur s'emballe alors que Granon te lance un regard noir, captant ta réflexion avec une intensité menaçante. Avant que tu ne puisses réagir, une ombre surgit de l'obscurité de sa propre ombre, se précipitant vers toi avec une vélocité effrayante. Tu recules instinctivement, cherchant désespérément une échappatoire alors que l'ombre avance inexorablement vers toi, t'envahissant de terreur.