Chapitre 15 : Le jour J

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Au matin de la cérémonie, je me sens plus malade que jamais, j'ai la sensation qu'on essaie de m'arracher l'estomac et un bourdonnement me tiraille les oreilles.

Je repousse les couvertures et me redresse.

Aujourd'hui, je vais enfin avoir ma révélation, c'est aussi le dernier jour qu'il me reste pour trouver ma partenaire et ce soir je serais officiellement reconnu comme le futur Alpha par toutes les familles Nobles.

Je ne cesse d'envisager le pire! Si je ne trouvais pas ma partenaire? Si en passant ma main sur le globe lunaire, on découvrait que je n'étais en réalité pas un Alpha? Si je commettais un impair en présence de l'unique Lycan?

Arnold frappe à la porte de mes appartements, avant d'entrer.

Mon serviteur semble encore plus soigné et rigide que les autres jours, il est tiré à quatre épingles et se force à sourire.

_Tu sembles aussi nerveux que moi, mon pauvre Arnold.

_Son Altesse voudra certainement son petit-déjeuner?

_Non merci Arnold, je n'ai pas faim.

Pour la première fois de ma vie, je le vois soupirer, il jette des regards tout autour de lui, certainement en quête de quelque chose qui pourrait me remonter le moral.

_Où est Adali?

_Mademoiselle, a assigné deux gardes à votre service aujourd'hui, elle s'occupe de revoir le système de contrôle et de sécurité avant d'aller se préparer.

_Avait-elle l'air sereine?

_Mademoiselle semble aussi mal en point que vous, mon jeune prince.

J'hausse un sourcil surpris et me relève plus vite que ce que je ne devrais, je vacille une seconde. Arnold se précipite vers moi en tendant les bras pour me rattraper, mais j'ai déjà retrouvé mon équilibre.

_Un problème d'organisation?

_Pas que je sache, Monsieur.

_Très bien, demande aux femmes de chambre de me préparer un bain et un remède pour une faiblesse passagère au soigneur de la cour.

Arnold s'incline, avant qu'il ne quitte ma chambre, il s'immobilise et se retourne vers moi.

_Je vous souhaite un bon anniversaire, mon très cher Maître.

Je ne sais pas combien de temps, s'est écoulé, quand une femme de chambre vient m'annoncer que le bain que j'ai réclamé est prêt. Monsieur Diaz me rejoint dans mes appartements, la mine soucieuse.

_Bonjour à vous, Maître.

_Allons mon jeune prince, vous n'êtes plus mon disciple à présent, la punition de votre mère a pris fin il y a une semaine maintenant. Dit-il en souriant.

_C'est vrai, mais sachez que je ne l'ai pas vécu comme une punition, mais comme un privilège.

_Il en va de même pour moi mon jeune prince.

Monsieur Diaz me sourit avec une chaleur digne d'un père fier de son fils et pour la première fois de ma vie, je suis jaloux d'Adali.

_On me dit que vous vous sentez mal, votre Altesse?

_Une faiblesse passagère, sans doute due à la nervosité. J'ai cru comprendre que votre fille souffre du même mal?

Je le vois fuir mon regard, il se racle la gorge, embarrassé et cherche mon pouls. Je crois deviner qu'il préfère ne pas entamer une conversation au sujet d'Adali compte tenu de nos perpétuelles querelles.

L'Oméga et L'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant