Once Upon A Time In The West

Walking in the Wild West End

Il était une fois, dans le Far West...

Au milieu du désert aride et poussiéreux, se dresse une petite ville de l'Ouest. Entourée par des montagnes escarpées et des cactus géants, cette ville frontalière dégage une atmosphère de rudesse et de danger. Les rues principales sont bordées de vieux bâtiments en bois aux façades décrépies, portant les marques du temps et des balles de revolver.

À l'entrée de la ville se dresse un panneau en bois sur lequel est inscrit "Welcome to Maïsbourg" dans une écriture écaillée. Plus loin, on trouve une écurie poussiéreuse où les cowboys laissent leurs chevaux épuisés après de longues journées à surveiller le bétail. Dans les rues, des personnages typiques du Far West déambulent tout au long de la journée. Des femmes portant des robes à volants et des couteaux sous leurs jupes, des hors-la-loi au regard dur, des familles de marchands, assombries et épuisées par le soleil brûlant.

Au cœur de la ville gît une place poussiéreuse, où un vieux puits en bois gémit tristement sous le poids des années. Des boules de foin errantes dérivent silencieusement sur le sol, emportées par le vent qui murmure des secrets du passé. Autour de la place, des vestiges de foi et de dévotion demeurent, mais l'église qui les abritait est désormais abandonnée, la religion ayant perdu son emprise sur cette terre aride. Les vitraux jadis resplendissants sont désormais ternis par le sable et la pluie, leur éclat divin obscurci par les ravages du temps. À côté, le clocher, témoin silencieux des jours révolus, semble suspendu dans le temps, ses aiguilles presque immobiles sous le soleil implacable du désert.

Maïsbourg est le genre d'endroit où les règles sont faites pour être brisées, où la justice est souvent rendue au bout d'un revolver, et où la survie est une lutte quotidienne contre les éléments et les hommes. C'est une ville qui respire l'esprit du Far West, avec son lot de mystères, de dangers et d'aventures.

Un cowboy franchit le portail de la ville sous le soleil couchant, une silhouette solitaire dans le vaste horizon. Seul le cliquetis des sabots de son cheval résonne dans le silence qui l'entoure. Avec une grâce empreinte d'une pointe de fatigue, l'homme met pied à terre, ses mains caressant tendrement le cou de sa monture fidèle. Jetant un regard scrutateur aux rues désertes, son attention est soudainement captivée par une mélodie douce et lointaine. À quelques pas, le saloon de l'Ouest, un établissement sombre et énigmatique, semble émettre une lueur chaleureuse dans la nuit tombante. C'est le seul endroit vivant à cette heure, une oasis de vie dans le désert immobile.

Le jeune homme retire son chapeau pour passer sa main dans ses mèches trempées de sueur, avant de le reposer soigneusement sur sa tête. Il s'assure que son revolver est bien attaché autour de sa taille et se dirige vers la source du brouhaha.

Le jeune homme pénètre dans l'établissement et s'accorde un instant pour scruter ses environs. Femmes et hommes sont rassemblés autour de tables en bois, se mouvant dans une ambiance animée. La foule déborde d'énergie, presque autant que les spiritueux agrippés dans leurs mains soules. Les discussions se mélangent dans un bruitage chaotique, et l'air empeste la sueur, le cigare et l'alcool.

Dans la frénésie, personne ne semble remarquer l'entrée du nouvel arrivé, qui se glisse vers une table libre au fond du bar. Une lanterne éclaire faiblement la table, déjà recouverte de liquide collant, et le jeune homme soupire. La ville semble célébrer quelque chose, si les chants exubérants sont à croire.

« Je te sers quelque chose ? »

Si le jeune homme est surpris par l'interruption soudaine de ses songes, il ne le laisse pas paraître. Il prend un instant pour détailler ce qu'il suppose être le barman, si l'on se fie au tablier souillé. Le barman a un visage accueillant, ses iris brunes traduisant une douce chaleur familière. Des boucles châtaines tombent sur son visage arrondi et une légère barbe entoure son sourire.