chapitre 5

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Le frigo est plein mais il n'y a personne à l'appartement depuis plusieurs jours.
Mes pensées divaguent vers le soir ou cette inconnue ma appelé sur mon téléphone.

Peut- être qu'il n'avait pas menti ? Ou peut- être que si ?

La porte est fermée à clé, je ne peut pas sortir.
Je vais prendre une douche, je me sens bête, terriblement bête.
Noah s'inquiète pour moi, il aimerait passer me voir de toute façon je ne peux sortir de chez ce malade mental.

Pourquoi je l'ai suivie déjà ? Un gamin de 6 ans n'aurait jamais dit oui même avec un paquet de bonbons.

Je reste sur le canapé à observer les voitures qui elle au moins ont le droit de sortir.
J'en peu plus d'être seule. Je vais devenir folle.

Je n'ai jamais aimé la solitude, elle me terrifie. Le silence et le calme qui montre qu'il n'y a pas de présence humaine me terrorise.

Attend ? Tu es retenue dans une habitation d'un mec que tu connais à peine et ta seule préoccupation c'est d'être seul ! Il faut que je me fasse soigner sa devient urgent.

J'entends comme une clé dans la porte et je le vois apparaître comme si tous étaient normal alors que non.
Il ne m'adresse pas un regard, ni une parole ! C'est le comble !

Il est midi, ma pizza a fini de cuire. Je le mange en regardant Divergente pour la 100 -ème fois. Je ne me suis jamais lassée de ce film. Il a quelques choses que les autres longs métrages n'ont pas.

Une idée me vient, maintenant que la porte est ouverte je peux sortir ?
Je peux aller acheter des livres ou un truc comme ça? Un Kindle ?

e mets un t-shirt large noir avec un pantalon large bleu claire. J'enfile mes converses qui devienne usée au fil du temps.

Je reste une heure à débattre entre un livre et une Kindle.
Finalement j'opte pour les deux. Comme ce mois si j'ai fait de grosse économies grâce à ce mec qui me retient dans son appartement, je me permets ces cadeaux.

Avant de rentrer je passe chez moi récupérer mes livres Divergente et Hunger Games mais je décide aussi de rester la pour essayer de dormir.

Je me réveille à cause de mon téléphone qui sonne. C'est encore un numéro que je ne connais pas mais ce n'est pas le même que la dernière fois.

Je décide de ne pas répondre. Je m'en fiche.
Ma marraine et de retour à Londres. Je suis "protégé" car je serais en "danger".
Je n'ai plus le contrôle de ma vie et de mes émotions donc oui je m'en fiche.

Je repense à mon père, cet homme qui méritait tous l'amour du monde.
C'était la seule personne qui m'aimait vraiment. Il ne se moquait jamais de moi car maman m'avait abandonné, il travaillait tellement dure pour payer le loyer.
Le soir il préparait de délicieux repas defois on allait au restaurant du coin quand il avait assez d'argent.

Je me recommence à plonger dans un long sommeil quand je me réveille il est 16h30, j'ai dormi presque 24 heures.

Je remarque les nombreux appels manqués de ce numéros inconnu. Je décide de me servir des céréales, sûrement périmer, mais ce n'est pas grave j'ai faim.

En réfléchissant correctement je n'aurais pas dû céder sous la panique et le suivre. J'ai été idiote. Je me suis précipité sans même penser à d'autre solution.

Je pense que je vais essayer de partir dans la nuit discrètement même s'il s'en fou.

Je reçois un message de Ava qui me propose de sortir avec Mia, Lili est-elle. Mais je n'ai pas pris ma douche, je n'ai pas la force.

Je reste là, allonger sur mon lit. Je regarde le plafond depuis plusieurs heures, la musique raisonne dans mon petit studio.

La nuit est tombée depuis approximativement une bonne heure. Je n'ose pas bouger.

J'ai envie de lui parler, à Greta. Je ne sais pas pourquoi, peut-être me donner la force d'aller en cours mais je sais que j'en suis incapable.

Je vais me doucher, m'habille chaudement pour sortir. Nous sommes vers le début de l'automne. Le soir il commence à faire froid.

Je pars en direction de la maison de ma marraine.
J'espère qu'elle habite toujours au même endroit. Elle doit habiter à 30 minutes à pied de mon studio.

J'arrive devant la maison, les brique ont été repeinte. Elle a ajouté des lumières au porche.
A travers la mince fenêtre, je vois de la lumière.
De la vie dans cette maison qui a accueilli temps de malheur, à travers la fenêtre de mon ancienne chambre, on ne voie pas de lumière.

Je toque à la porte. Au fond de moi j'espère qu'elle a déménagé mais la porte s'ouvre. Je me retrouve devant ces yeux bleus, ces cheveux gris. Elle a grossi des seins et peut être même des fesses.

- Je peux te parler ? 5 minutes ? Je dois sûrement bégayer mais je m'en fiche.

Elle me laisse la place pour que je puisse entrer.
L'intérieur n'a pas changé.

-Tu es ma professeure maintenant, j'aimerais te demander de ne pas me traiter différemment de mes camarades. La connaissant elle va l'interpréter d'une autre manière.

-Tu n'est pas une princesse. Pour qui te prend tu ? Une reine peut-être ? Car tu as habité avec moi durant ton enfance. J'en était sûr !

- Je voulais dire, que je ne voulais pas que tu me traite mal, comme une de tes élèves, pas à la manière d'on tu m'a élevé.

Je prends la direction de la porte, sans dire aurevoir. Ce qu'elle ne m'a jamais appris.

Pour elle je n'étais qu'un jouet pout défouler sa colère.
J'ai comme un nœud à mon estomac. C'est le pouvoir qu'elle a sur moi.

Je pars de chez elle, et repars dans mon studio. Je ne retournerais pas chez sauf pour chercher mes affaires mais quand et comment ?

Quand je suis rentré, je m'enferme à double tour.
Je me rappelle les événements des semaines dernières. Le message sur le miroirs et l'appel flippant de cette inconnue qui décrivait mes fait et gestes.

Je suis quelqu'un de stupide, je prends des affaires pour la nuit. Je vais dormir chez Ava. C'est mieux que de dormir chez un inconnu, ou dans une habitons devenue accessible à tous.

Stupide, stupide, stupide...  

MédusaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant