Chapitre 26

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Pdv Julmis
Nous voilà arrivés à l’aéroport où nous prenons à la hâte le pas pour enregistrer nos bagages sous le regard protecteurs de nos potes les gardes du corps personnalisé et de mon pote le rigolo. Heureusement, qu’avoir du fric a ses avantages car sans perdre trop de temps, tout est prêts et nous nous dirigeons vers notre avion. Aussi, nous pénétrons dans l’avion et nous nous installons sans  grande surprise en  première classe.

Le trajet fut très agréable en somme car on était que 9 en première classe. On se demande pourquoi. C’est donc sur une bonne note que nous sortons de l’engin volant après 8hrs de vol. On récupère nos bagages et nous dirigeons vers 4 Audi noires que mon père a eu la prévenance de nous envoyé. Je ne dis pas que c’est le beau fixe entre nous mais, j’ai plus d’envie de meurtre. Toujours est-il que nous roulons depuis une demi-heure quand finalement nous tournons vers une maison. Enfin c’est plus un manoir si je regarde  le terrain à perte de vue. Je repère Ramsès et le questionne.

Moi : Comment ça se fait que je n’ai jamais rien su de cette baraque avant aujourd’hui  depuis dix ans qu’on bosse ensemble?
Ramsès : Bah, c’est le but d’une planque secrète mec.
Moi : Ouais, si tu le dis.

Il me plante là pour faire la visite aux autres sauf les gardes du corps qui semblent être déjà venus ici. Quand je jette un coup d’œil à ma meuf et sa copine je remarque qu’elles sont époustouflées par la beauté du lieu et je ne peux que leurs donner raison, car si je n’avais pas l’habitude du luxe je serais resté bouche bée.

Ramsès : Bah restez pas là. Mi casa es tus casa.  On est dans la même galère maintenant.

On le suit à l’intérieur quand Lynn se rapproche de moi pour se blottir dans mes bras.
Lynn : Il parle espagnol celui-là ?
Moi : Il y a plein de choses que tu sais pas de lui et crois moi c’est beaucoup.
Ramsès : Comme quoi, IL serait PDG d’une entreprise de sécurité reconnue mondialement et donc qu’il s’y connait en sécurité.
Lynn : Ça ressemble à ça un PDG d’entreprise de sécurité ?!
Moi : J’ai eu la même réaction que toi en l’apprenant.
Ramsès : Eh les amoureux, j’aime quand vous parlez de ma super vie de mec riche mais là je pense que vous devriez déposer vos affaires et venir voir ça.

À la seconde où il a dit ça je me suis crispé et clairement ce n’était pas seulement mon cas. On arrive dans un bureau derrière lequel est assis notre hôte avec un ordi devant. Il le retourne et nous montre l’écran où apparemment, il y a une vidéo surveillance. Là-dedans on voit l’appartement de Lynn et le mien totalement saccagé et dans le sens détruit.
Lynn : C’est pas chez nous ça ?
Ramsès : Si, on dirait qu’ils sont venus nous rendre une petite visite de courtoisie.
Lynn : Seulement une petite ? Ils ont littéralement tout pété dans la maison. D’ailleurs pourquoi qu’ils ont fait ça ?
Moi : EH bien ça c’est une pertinente question à laquelle je ne saurais répondre. Finalement, on est parti à temps.
Lynn : Qu’est-ce qu’on va faire ?! je vais pas passer toute ma vie à fuir quand même et Christelle elle a un copain qui ne se contentera pas des appels pendant un pseudo-voyage de vacances non plus.
Ramsès : OUH là,  on se calme. Pour l’heure vous allez vous installer et vous reposer avec ton père et ta copine. Pendant que ton super copain et moi on ira chercher quelques solutions avec le papa à monsieur et ses frère et sœur. Julmis.
Moi : Je m’en occupe.

Obéissant à l’implicite demande de mon allié, je prends Lynn dans mes bras et je sors la ramener vers Christelle et son père.
Moi : Écoute-moi Lynn. Ça va aller, crois moi je les laisserai pas te toucher. Là tout de suite tu as l’impression que rien ne vas mais tout va s’arranger. Je m’en occupe personnellement. Respire. Voilà. C’est bien.

Elle respire comme je l’ai demandé et elle se calme petit à petit. Quelques instants après, Christelle et son père accourent et me la prennent des bras pour prendre le relais. Suite à leurs départs, je me laisse glisser contre la porte, la tête entre les bras pour respirer un bon coup car une chose est sûre je commence à saturer. Ce qui n’est pas très compliqué à comprendre. J’ai eu trop de choses à assimiler d’un coup dernièrement et très franchement, ça ne me réussit pas franchement.

Quelqu’un vient me secouer et c’est là que je me réveille. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que je me suis endormi contre la porte. Mon paternel se laisse lui aussi glisser contre la porte et il ne dit pas un mot tout comme moi pendant un moment. Puis après un instant, il commence.

Père : Fiston, comment ça va ?
Moi : (après un instant d’hésitation) Très sérieusement, je suis au fond du gouffre, je suis complètement à la ramasse, paumé comme jamais. Je ne trouve même plus de mot pour dire comment je me sens et là j’en ai grand besoin. J’essaie de la convaincre que tout ira bien alors que moi-même je n’en suis pas sûr. Pire encore, je sais pas quoi faire, j’ai pas appris à gérer ce genre de choses moi. Putain. Voilà que je jure maintenant.
Père : Aller, dis en plus je suis certain que tu as autre chose à ajouter. Dégonfle-toi, dis tout ce qui te passe par la tête insulte-moi-même.
Moi : T’essaies de faire quoi là ?
Père : Bah j’essaie de te remonter le moral quoi. J’ai jamais été très fort dans ces trucs-là. Ça c’est le domaine de ta mère. Et puis tout le monde sait que les mecs ne sont pas de grands sentimentaux.

Je ris malgré moi, finalement il ne sera pas venu en vain.
Père : tu vois, c’était pas si dur, je t’ai fait rire.
Moi : Ouais, j’ai envie d’abandonner moi, même si je sais que je dois pas le faire.
Père : Je te dirai une chose mon fils. Martin Luther king disait un jour que si tu ne pouvais voler, cours, si tu ne peux courir, marches et si tu ne peux marcher nage. Mais dans tous les cas , ne cesse jamais d’avancer. Je ne suis peut-être pas le meilleur conseiller sur terre mais je peux te le dire si tu abandonnes maintenant, alors tu auras embarqué Lynn dans cette galère en vain.
Moi : Merci papa.
Père : De rien fils, je suis sûr que tout rentrera dans l’ordre.

Je le prends dans mes bras, il est un peu surpris mais il se prend au câlin rapidement et il me prend aussi dans ses bras. Je m’éloigne finalement et je me relève.
Père : Bien maintenant que tu es d’aplomb. Fonce botter le cul à tes démons. On est avec toi. Je suis avec toi.
Moi : Ouais tu as raison.
Père : Parfait, Ramsès a trouvé une idée qui pourrait te plaire.
Moi : Allons voir ça.

On se dirige vers le bureau commun pour savoir la suite. Une chose est certaine à présent, maintenant que je me suis relevé je ne tomberai pas de si tôt. Et je me battrai jusqu’à la fin pour mon amour. Pour Lynn et ces nigauds vont regretter de s’en être pris aux mauvais gars

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⏰ Last updated: May 03 ⏰

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De l'amour pour un voleur.Where stories live. Discover now