Chapitre 32

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Je t'en ai déjà donné les quelques minutes avant mon accident. Lui dis-je fermement, et tu m'as même dit mot pour mot, « oubli moi, ne pense plus à moi ni rien » et que à l'hôpital tu m'as dis «Donc, Athéna Sanchez, voulez vous bien vous mettre en couple, avec Aaron Rodriguez? » et moi j'ai répondu « Bien évidemment » donc moi je t'ai répondu.

Il sors de la voiture, ouvre ma portière et me tire en dehors de sa voiture avant de poser ses mains sur mes hanches et de m'embrasser fougueusement.

Il me fit un câlin par la suite et récupère mon sac sur la banquette avant de prendre ma main dans la sienne et d'aller vers la villa des garçons.

On marche jusqu'à celle-ci et a mis chemin on entend déjà des cris et des « t'es trop nul! ». Ils me font déjà rire ceux là...

Aaron ouvre la porte et nous nous engouffrons à l'intérieur. Les gars tournent tous la tête avant de venir vers moi et de me prendre, chacun son tour, dans ses bras.

Liam m'offrit un bouquet de fleur et me dis qu'en faisant les courses avec Louis ils sont tombé sur un fleuriste et que Louis avait insisté pour prendre c'est fleur.

C'est des hibiscus et des frangipaniers.

Le bouquet est magnifique.

Je le regardais attendrirent avant de relever la regard vers celui d'Aaron qui avait un regard noir, dans le vide.

— On va monter, on reviens vite. Dis je au garçons en tirant Aaron vers les escaliers.

Nous les montons avant de rejoindre la chambre à Aaron. Il l'ouvre et en entrant directement, son odeur vient me frapper au visage tout en me titillant les narines.

Je pourrais mourir pour son parfum en même temps c'est le bleu de Chanel...

Il referme la porte derrière lui et je commence à le questionner.

— Qu'est ce qu'il y a Aaron?

Je ne t'aie pas offert de fleur. Ton sourire s'élargissait jusqu'à tes oreilles de voir se bouquet.

Je pose le bouquet sur son lit et m'approche de lui en prenant son visage en coupe de mes mains.

— Je m'en fou que tu ne m'as pas offert de fleur, c'est ta présence que je veux, peu m'importe pour les fleurs.

Il me sourit sincèrement avant de m'embrasser. Il ouvre la porte de sa chambre et sors de celle ci. Je prends le bouquet et sors après lui. Il referme la porte derrière moi et nous descendons pour rejoindre le salon.

Pendant qu'ils jouent je prends un vase, y met les fleurs. Je dépose le vas sur le petit meuble à l'entrée à côté des clés de chacun. Je sors une poêle et y met un filet d'huile.

Je commence à éplucher l'oignon afin de le couper. Aaron arrive et me prends l'oignon des mains et commence à le découper. Pendant ce temps je sors des morceaux de poulet, des petits pois, des poivrons et toute sorte d'épices.

Je découpe en petit morceaux les poulet et les mets dans la poêle avec les oignons que Aaron a fait caramélisé. Une fois le poulet cuit je rajoute des lamelles de poivrons et des petits pois tout en rajoutant par dessus de la crème fluide et du curry avec du curcuma.

Je met des linguine dans l'eau des pâtes qui boue après avoir mis le sel. J'égoutte les pâtes et sers les assiettes de pâtes et les donnes à Aaron pour qu'il puisse mettre la mixture.

Je met deux bouteilles d'eau et appelle tout le monde.

— À table ! Cris je au garçons.

Certains viens et d'autres terminent leurs parties.

— Tant pis pour vous si il n'y en aura plus.

On s'installe et on mange après que le reste des garçons sont venus.

— Merci papa et maman c'est délicieux. Dis Harry en explosant de rire.

— Connard. Dis je assez fort pour qu'il puisse l'entendre.

— Ok maman. Dit il en riant de plus belle.

— Vous avez finis vos chamailleries? Dit Lucas tout en riant avec Harry et les autres.

Je n'ai pas très faim alors je vais dans la cuisine pose mon assiette sur le comptoir et prends deux trois fraises. Je m'assois à leur côté et mange mes trois fraises dans le plus grand des calmes pendant qu'eux débattent toujours sur le maman, papa.

— Je reviens, je vais à la deuxième villa. Leur dis-je en me levant et partant de la villa.

Je traverse le gravillon et rentre dans la villa qui elle, est ouverte. Les lumières sont allumés un peu partout et je sens un forte odeur de poisson.

Je m'approche de la cuisine et trouve belle maman en train de cuisiner du poisson avec du chou blanc. Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras.

Elle embrasse mon front.

— Tu vas mieux? Tu ne portes pas l'attelle?

— Non je laisse mon bras à l'air libre j'en ai marre d'avoir cette merde au bout du bras, et oui je vais mieux! Et toi?

— Moi comme sur mes roulettes. J'ai un seul médicament à prendre par jour donc je suis assez contente. Tu reste avec Aaron? Me sourit-elle.

Oui désolée...

— Ce n'est rien ma chérie je te verrais demain.

— D'accord, à demain alors.

— À demain. M'embrasse-t-elle encore une fois le front, oh et d'ailleurs, ta visite de l'appart' c'est bien passé ou tu ne l'as pas faite?

— Non, j'ai annulé au dernier moment...mentis-je.

Je sais qu'on va déménager dans les nouvelles villa donc, je ne préfère pas prendre ma dépendance pour le moment.

Je monte les escaliers et ouvre la chambre. Une pile de linge propre et posé sur mon lit. Je prends mon pyjama dans le sac de l'hôpital. Je récupère mon nouveaux téléphone et le chargeur avec ma trousse de toilette.

Je redescends les escaliers et traverse les gravillons afin d'arriver à la villa des garçons. J'ouvre la porte et quelques garçons sont dans le salon et d'autres on disparus.

Je monte les escaliers et toque à la porte d'Aaron. Je n'entends pas de réponse alors je n'ose pas rentrer.

Je finis par être impatiente et entre dans sa chambre. Son odeur vient comme à chaque fois dans mes narines et je refermes la porte derrière moi.

J'entends l'eau couler donc je suppose qu'il est sous la douche. J'en profite pour enfiler mon pyjama et me parfumer de son parfum. Je parfume au passage mon doudou et m'assois sur son lit en chèquant mes messages et mes mails.

J'entends la poignée de la porte grincer avant qu'Aaron sort de la salle de bain par celle ci. J'éteins mon téléphone et le regarde. Il est en pyjama et tiens son peigne à la main.

Il peigne ses cheveux, les ébouriffe, laissant place à des petites boucles brunes. Je me lève de son lit et m'approche du miroir, là où se regarde Aaron.

Il se retourne et je me plante devant lui. Je lui sourie et lui craque à celui ci et m'embrasse.

— Demain on déménage, tu voudras que je t'aide avec tes affaires?

— Oui je pense, dis moi?

— Oui?

— Il y a une grande penderie?

— Oui assez grande dans une seule chambre. Me dit il d'un regard interrogateur.

— Tu m'accompagneras chercher mes affaires restantes à la maison?

— Bien sûr. Maintenant il faut dormir pour être en forme. Dit il en relevant le drap de son lit et de se glisser dessous avant de relever l'autre bout de la couette et de tapoter la place vide tout en me regardant.

Sous grand dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant