BLACKCATS AGENCY - Rodolphe

19 - Tortures et Coloriages.

Hello les gens, 

ah ben oui je suis encore de ce monde, plus ou moins fraîche, mais ça va... 

Bon reprenons avec notre ami Rodolphe... 

En gras, mon passage préféré ! 

En deux : et mes petits coeurs ? où sont mes petits coeurs ! 

En trois : Merci Wattpad, les lecteurs ont de plus en plus de mal à trouver les bonnes histoires (dont les miennes mouahahah) du coup plein de monde veut se barre sur Inkitt... Mouais ! pas sûr que ce soit la solution, je ne trouve pas cette énième plateforme mieux faite et pour se bâtir une commu ça va vite être la débâcle... enfin c'est mon point de vue sur la chose. 

En quatre : vous allez continuer à me supporter encore un peu... (au moins dix ans ça ne fait pas beaucoup xd) 

En cinq : chasse aux coquillettes toujours d'actualité les loulous ! Avec où sans gruyère, mais des bisous oui ! 

Voilà voilà ! 

❤️❤️❤️❤️❤️🩷❤️‍🔥🧡💕💙🤍💗💘💟💌💓💜🤍 petits coeurs obligés sinon je mords !!! 

Chapitre 19 - Tortures et coloriages 

Quand je sors de là, quatre heures plus tard, je suis au bout de ma vie !

D'abord, j'ai soif et j'ai la dalle ! Et envie de pipi ! Pas une pause, mes deux bourreaux m'ont maintenu là pendant tout ce temps. Et puis la tête farcie autant qu'un chou à la crème, ma cervelle est aussi légère que de la Chantilly : pas un neurone survivant ! Même l'étude d'un bilan comptable ne m'a jamais mis à plat de cette manière ! Je hais ma vie. La nouvelle, celle que je suis en train d'étudier afin de tenter de la graver en moi, car l'ancienne, je pleure de l'avoir perdue. Même si, pour beaucoup d'aspects, elle n'avait rien de très excitant. Moi, je la kiffais, à mort ! Bon pas à mort, ce n'est pas le bon qualificatif, mais elle était cool. En dehors de mon absence de vie sentimentale qui, il est vrai, n'avait rien de « cool ».

Abandonné par Lee, parti je ne sais où se réjouir sans doute de mes déboires, So est venue à mon secours pour mettre fin à la séance de tortures très sophistiquées mise au point par les deux experts. Elle m'a entraîné dans la grande salle à manger en leur faisant remarquer que j'avais besoin de me nourrir. J'aime beaucoup cet endroit. Il me rappelle une des salles de restaurant du Rutherford, notre hôtel... Une déco minimaliste, mais sympa, beaucoup de plantes vertes, une grande table ovale qui peut à vue d'œil accueillir au moins une douzaine de convives. Puis il y a le coin «buffet », avec les entrées, plats chauds, fruit et desserts... et le cuisto, dont j'ai encore zappé le nom, qui nous mitonne plein de choses délicieuses. Mon appétit n'a pas résisté à l'attente et je me contente d'une petite salade verte et crudités. Plus envie de rien, juste de faire une pause et de reposer ma pauvre tête. Ma tranquillité est de courte durée, car à peine assis à table, voilà So qui m'annonce le programme de l'après-midi :

— Nous allons constituer ta garde-robe et faire pas mal d'essayages. J'ai fait livrer ce qu'il faut. Ensuite, il faudra passer aux travaux pratiques : le maquillage, la coiffure, la démarche, les sujets d'intérêts typiques d'une jeune femme qui s'intéresse à son apparence et qui maîtrise les codes...

Les yeux rivés à mon assiette, je lâche un soupir à fendre l'âme de ma coach, qui s'en bat les couettes avec allégresse. Coach en « comment devenir une nana branchée quand tu es un garçon »... en dix leçons ! Pas sûr que cela suffise. Si j'avais été une fashion victime, gay, addicte aux défilés de mode, mais j'en suis très, très loin, peut-être que j'aurais eu quelques facilités, capacités, potentiels ? Je sens que ça va être grave pénible toute cette affaire.