Elle était tombée amoureuse de lui dès le premier regard. Ce n'était pas un conte de fées, pas vraiment - mais il y avait quelque chose d'irréel chez ce garçon : la façon dont il courait, libre, comme s'il échappait à tout. Ses cheveux blonds, ses y...
— Harriet, va chercher Faith. Dis-lui... qu'il est revenu. Et qu'il n'est pas seul.
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━━ ☀︎☽ 𝕿𝖊𝖙𝖍𝖊𝖗𝖊𝖉 ☾☀︎ ━━
ᴅᴇ ɴᴏꜱ ᴊᴏᴜʀꜱ :
Cela fait maintenant trois ans que notre groupe de réfugiés s'est retranché dans les montagnes. Trois ans depuis que le plan Newt a vu le jour — et qu'il a fonctionné. Avant de fuir W.I.C.K.E.D., nous avions réussi à récupérer des données cruciales, grâce au travail acharné de Mary et Vince. Ce n'était pas suffisant pour démanteler l'organisation tout entière... ni pour faire tomber Ava. Mais Thomas avait alors pris une décision que personne n'a oubliée.
Il était resté.
Il avait risqué sa vie pour sauver celles des autres. Envoyant à temps les plans et les localisations de plusieurs installations de W.I.C.K.E.D., avant qu'Ava ne comprenne son jeu. Elle l'avait ensuite expédié dans le Labyrinthe, comme tant d'autres avant lui.
Aujourd'hui encore, grâce à ce sacrifice, nous avons pu faire tomber deux de leurs centres et sauver des dizaines de vies. Le campement touche à sa fin : quelques cabanes encore à construire, et chacun pourra enfin avoir son espace à soi. Un luxe que personne n'osait imaginer auparavant.
Faith, aux côtés de Vince, s'acharne à localiser les autres labyrinthes. Mais la technologie de W.I.C.K.E.D. dépasse de loin celle dont nous disposons ici. Malgré tout, grâce aux recherches de Faith — épaulée par sa mère —, un remède a été développé. Ils ont découvert que certains portaient naturellement en eux une version du traitement. Plusieurs prototypes sont désormais prêts à être testés. Un mince espoir, mais un espoir tout de même.
ᴘᴅᴠ 𝙁𝙖𝙞𝙩𝙝 :
Comme chaque matin, je suis la première à me lever.
C'est devenu une habitude. La seule façon d'avoir un peu de calme pour mes recherches. Le campement dort encore, bercé par le souffle du vent dans les pins et les murmures lointains des sentinelles. Je me dirige vers le jardin, les mains enfoncées dans les poches de ma veste élimée, respirant l'air frais du matin.
Les récoltes sont bonnes. Les plants d'hier ont tenu, comme toujours. Ça me réconforte un peu. Je prends soin de ne pas marcher sur les silhouettes assoupies de l'équipe de nuit, roulées en boule près du feu, et je poursuis jusqu'à ma tente. Elle est un peu à l'écart du camp — mon laboratoire de fortune — protégée du brouhaha quotidien.
Ce matin, je sens que quelque chose est différent. L'air semble chargé, électrique. Mais je n'y prête pas encore attention. Pas encore.
