Cette après-midi d'été
Parfumée de lavande et d'azalée,
Je marchais simplement au gré des allées
De mon jardin
En passant devant le jasmin
Je me plaisais à rêver
Que cet instant durerait à jamais,
Que jamais les fleurs ne faneraient,
Que cette douce chaleur resterait
Et que tu continuerais de m'aimer
Cette agréable bulle de sérénité
Me permettait
De me sentir exister
Sans être ni complètement dans la réalité,
Ni d'étoufferÉvidemment,
L'instant est passé,
Les fleurs ont fané
Pour laisser les feuilles tomber,
La chaleur a cédé place à la gelée
Cependant, il y a une chose qui est restée : toi
Et, je crois,
Qu'au final, ça compte plus pour moi
Que n'importe quoiloursonmignon
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Renaissance : les premières nitescences₁
Poesía|| 𝓡𝓮𝓬𝓾𝓮𝓲𝓵 𝓭𝓮 𝓹𝓸𝓮𝓶𝓮𝓼 || ₁ nitescence : (n.f.) lueur, éclat La brume se dissipe enfin Laissant apparaître cet espoir, Pour moi, si rare Cet espoir de revivre. ⌛️ Publication tous les jours en semaine à 7h45. Ps : ce recueil fait parti...