Parti 23

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**P.D.V Rayan**

Wsh les stars et staros, non je dehek . Bon, c'est à mon tour de parler un peu. Je sais, vous êtes tous contents, hein.

Bref, je vous passe le moment où Nina et l'autre conne débitaient.

On était dans la voiture avec Nina.

Nina : Ptn, je l'aime trop, ta cousine, wallah.

Rayan : Mouais, mhh op

Nina : Pourquoi tu ne lui as pas dit bonjour ? Vous êtes en guerre ou quoi ?

Rayan : Nina, tu peux arrêter de me casser les couilles avec tes questions, fr ?

Nina : Oui, pardon.

Ptn, Nina c'est trop une trdc. Tout ce que je lui dis de faire, elle le fait. J'ai l'impression qu'elle n'a pas de caractère, ça me saoule.

On est arrivés à l'hôpital.

Nina : Putain, je suis stressé, Rayan.

Moi : Tranquille princesse, ça va bien se passer. Passe ta main.

On entre dans la chambre, putain, je vais serrer. Pourquoi elle est là, cette grosse posée avec ma daronne ?

Nina : Ohhh Maïssa, t'es là !

Maïssa : Ouiii, je devais ramener à manger à tata quand même.

Ma daronne regarde mal Nina, putain, ça commence mal.

Moi : Selem maman, je ne suis pas venu seul comme tu peux le voir.

Ma mère : C'est qui, elle ?

Nina : Selem tata, je suis la copine de Rayan.

Putain, quelle conne fR glk Copine. L'autre conne de Maïssa, elle m'a tellement mal regardé, j'ai envie de la gifler. Déjà, pourquoi elle est là avec sa tête de mskna zerhma ?

Ma mère : Rayan, tu m'expliques ?

Moi : Eh bien voilà maman, ça fait un moment que je voulais te présenter quelqu'un. Je veux faire d'elle ma future femme, inchAllah, on attend qu'elle finisse son année et puis voilà.

J'ai vu Maïssa, limite elle allait chialer. Putain, je crois que je ne me rends pas compte de ce que je fais, mais blc, mon choix est fait.

Maïssa : Bon, tata Lynda, je pense que c'est privé ce genre de discussion, je vais sortir un peu, t'inquiète, je reviens après, bisous.

Elle lui fait un gros câlin, ma daronne elle kiffe trop Maïssa.

Maïssa sort de la chambre tête baissée, je vais serrer.

Nina : Voilà tata, t'en penses quoi ?

Ma mère : Je trouve que c'est un peu tôt, mais si c'est ce que mon enfant veut, y'a aucun problème. Tu as quel âge ?

Nina : J'ai 19 ans, mais j'ai redoublé, c'est pour ça que je suis encore au lycée.

Ma mère : Mhh, et tu es de quelle origine ?

Nina : Je suis tunisienne et marocaine.

Ma mère : D'accord, tu vis avec tes parents ?

Nina : Euh, j'ai pris ma petite maison seule, mais je vais toujours voir ma famille.

Ma mère : T'as combien de frères et sœurs ?

Nina : Je suis fille unique.

Ma mère : Rayan, sors, je veux parler encore un peu avec Nina entre filles

Azz, je connais ma daronne, elle va lui mettre une cp. Azz, blc, en vrai je sors, je vais dans la salle d'attente.

Zebiiii je vois qui ? Maïssa, tête dans ses bras, j'en suis sûr, elle chiale. C'est une dinguerie, tellement elle sent bon, son odeur remplit toute la salle.

Je m'assois, je la regarde, ça me déchire le cœur. Les frères, c'est à cause de moi qu'elle est comme ça, je ne sais pas quoi faire, j'ai une haine contre elle qui ne veut pas partir.

Elle finit par lever la tête, ses yeux tout rouges, sa petite tête. Elle me lance un regard noir puis se lève et sort de la salle, putain.

Je me demande où elle va comme ça, az nsm, blc en vrai.

Bon, 15 minutes plus tard, je rentre de nouveau dans la chambre. Ma mère a dû la traumatiser.

Moi : Wsh, mes femmes.

Ma mère : Je la valide, c'est bon.

Hamdoulah, j'étais refait. Je les ai prises dans mes bras. Après les avoir lâchées, Nina et moi, on a salué ma mère et on est partis.

On était dans la voiture, il pleuvait à fond. Je roulais quand je passe devant un arrêt de bus. Il y avait Maïssa, elle er partout je pense qu'elle rentre chez elle pleurait.

Nina : Y'a ta cousine, arrête-toi, t'emmaa, comment il pleut !

Bon, je suis pas un chien à ce point-là, je m'arrête et j'ouvre la fenêtre.

Nina crie : Maïssa, viens, monte !

Maïssa a relevé sa tête, putain, je vais serrer. Elle a un bleu sur l'œil, c'est qui lui a fait ça ? J'ai envie de tout casser, putainnnnn.

Maïssa (avec une voix bien cassée) : Merci, mais je vais pas vous déranger.

Moi : Az, monte, tu déranges personne, frère.

Elle m'a regardé en mode "toi, parle pas avec moi."

Après que Nina ait insisté, elle finit par monter. Je la regarde par le rétroviseur, je me demande qui est le fdp qui lui a fait ça.

Nina : Ayaa, Maïssa, t'as quoi sur ton visage ?

Maïssa : J'ai raté la marche des escaliers de l'hôpital, t'inquiète, ça va.

Je la connais très bien, elle va vraiment pas bien. Je commence à gamberger, j'ai fait quoi, zebiiiii ?



**P.D.V Maïssa**

Je me suis retrouvée dans la voiture de l'autre clochard. J'avais super mal à l'œil. Bon, vous méritez un petit flashback.

Après avoir quitté la salle d'attente, je suis sortie. Je marchais hyper vite, j'avais trop la rage. Il pleuvait et boum, je me suis cognée à quelqu'un.

Le mec : Sale clocharde, fais attention ! Zoé, c'est toi ?

Bon, le mec était complètement bourré, ma phobie.

Moi : Oui, pardon.

J'avance quand ce kelb me tient le bras.

Moi : Mais casse-toi, frère !

Le mec : Zoé, reviens !

Moi : Tu racontes quoi, dalle fou, lâche-moi, putain !

J'avais trop peur. Je lui donne un coup à la tête, il m'a vite chopée et m'a mis une énorme patate. J'ai couru comme une folle jusqu'à arriver à l'arrêt de bus.

Je reprends mon souffle. Hamdoulah, je n'ai rien eu de grave à part la patate qui m'a tué l'œil. Je pleurais comme un bébé, j'avais le seum de tout. Je chialais quand quelqu'un s'est arrêté. J'avais la tête dans mes bras, mais j'ai reconnu une voix, c'était Nina. D'accord.

Vous connaissez la suite.

*Fin du flash-back

 qui l'aurait cru ......Où les histoires vivent. Découvrez maintenant